Le Brésil sombre dans l’extrême pauvreté. Avec son gros sac à dos, sa chemise repassée et sa coupe de cheveux soignée, Eduardo Monteiro pourrait avoir l’air d’un étudiant ou d’un employé de bureau.
A 40 ans, en ce vendredi 24 septembre, cet homme d’apparence tranquille marche au soleil tout près des arches de Lapa, quartier populaire et festif du centre de Rio de Janeiro. Mais certains signes ne trompent pas : l’homme a les yeux enfoncés et les traits tirés, révélateur de journées d’inquiétude et de nuits difficiles. Car voilà six mois qu’il vit dans la rue. Brazil / Economic Studies - Coface. Brésil : Les prix s’envolent avec un taux d'inflation de 10,25 %, du jamais vue depuis 2016. Jamais depuis 2016, le Brésil n’avait connu un taux d’inflation aussi élevé. +10,25 % sur les 12 derniers mois, a annoncé vendredi l’Institut des statistiques IBGE.
Cette envolée a été enregistrée après un mois de septembre où la hausse des prix a atteint 1,16 %, son taux le plus élevé en 27 ans. Depuis le début de l’année, les prix se sont élevés de 6,90 % au Brésil, selon l’IBGE, soit largement au-dessus de l’objectif officiel de la première économie d’Amérique latine. Les problèmes s'accumulent pour l'économie brésilienne.
L’inflation s’envole au Brésil. L'inflation s'envole au Brésil.
Le pays des Palmiers a en effet connu une inflation qui dépasse le le plafond fixé par la Banque centrale, à savoir 6,1% sur un an. L'économie du pays a été plombée par la crise du Covid-19. La hausse des prix à la consommation s'est poursuivie alors que le plafond avait déjà failli être atteint en février (5,2%), son plus haut niveau depuis janvier 2017. L'inflation mensuelle s'est élevée à 0,93%, au plus haut pour un mois de mars depuis six ans. Relations bilatérales - BRÉSIL. Les relations bilatérales entre la France et le Brésil reculent en 2020, en raison de la pandémie de Covid-19 et du repli sans précédent de l’activité économique dans les deux pays.
Le Brésil n’en reste pas moins un partenaire majeur de la France au sein de la sphère émergente. Il est notre premier partenaire commercial en Amérique latine et la deuxième destination des investissements français parmi les émergents en termes de stock, au coude-à-coude avec la Chine. Crash économique sans précédent au Brésil, en pleine crise sanitaire et politique.
Le Brésil n’en est pas à une crise près.
Frappé de plein fouet par la pandémie de Covid-19, en proie aux circonvolutions politiques de son président, Jair Bolsonaro, le géant sud-américain doit aussi faire face à un crash économique d’une gravité sans précédent. Les perspectives sont très sombres : le ministère de l’économie table désormais sur un recul du produit intérieur brut (PIB) de 4,7 % en 2020.
Des prévisions dramatiques, mais qui paraissent bien optimistes à une majorité d’instituts d’études et d’économistes. L’économie brésilienne en voie de régression. Janvier 2021, le groupe Ford annonce la fermeture définitive de sa dernière chaîne de montage encore en activité dans l’Etat de São Paulo, au Brésil.
Le constructeur américain était le premier géant de l’automobile à s’implanter dans le pays en 1921 et ne l’a pas quitté depuis lors. La fermeture laisse sur le carreau 2 500 salariés, l’entreprise en comptait 14 500 en 2012. Après le départ de Mercedes-Benz, la réduction des capacités productives de Honda et Nissan, l’annonce du groupe Ford a fait l’effet d’un petit coup de tonnerre dans les milieux économiques. Au fil du temps, de l’expansion de son marché intérieur et des politiques volontaristes dites de « substitution aux importations », faites de surtaxe douanière pour les véhicules importés et, au contraire, d’exonérations fiscales pour ceux produits localement, le Brésil avait réussi à attirer sur son territoire les principaux constructeurs mondiaux.
Ce temps semble révolu. La gestion « criminelle » de la pandémie de Jair Bolsonaro au Brésil. Tout faire pour tourner la page au plus vite.
Ne surtout pas laisser les termes « crimes contre l’humanité », « négligence intentionnelle », « retards inexcusables » s’installer un peu plus longtemps dans l’opinion publique. Jair Bolsonaro avait bien une stratégie toute prête, mercredi 20 octobre, pour tenter de faire oublier la publication du rapport accablant de la commission d’enquête parlementaire (CPI) au Sénat sur la gestion de la pandémie. Le président a passé la journée à présenter son nouveau programme social, créé pour remplacer la légendaire Bolsa familia (« bourse famille ») mise en place il y a quinze ans par son opposant, l’ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, dit Lula.
Contexte politico-économique du Brésil. La conjoncture économique Pour les dernières mises à jour sur les principales réponses économiques des gouvernements pour faire face à l'impact économique de la pandémie COVID-19, veuillez consulter la plateforme de suivi des politiques du FMI "Policy Responses to COVID-19".
Le Brésil est la neuvième économie mondiale. Le pays travaille toujours à se reconstruire après la récession qui s'est produite il y a six ans, lorsque l'économie s'est contractée de près de 7%. Depuis lors, le Brésil n’a pas été en mesure de croître au même rythme qu’au cours de la décennie précédant la récession. Le contexte économique du Brésil. La conjoncture économique Pour les dernières mises à jour sur les principales réponses économiques des gouvernements pour faire face à l'impact économique de la pandémie COVID-19, veuillez consulter la plateforme de suivi des politiques du FMI "Policy Responses to COVID-19".
Le Brésil est la neuvième économie mondiale. Le pays travaille toujours à se reconstruire après la récession qui s'est produite il y a six ans, lorsque l'économie s'est contractée de près de 7%. L'économie au Brésil. Brésil - Brèves économiques et financières du Brésil relatives à l’actualité du 26 mars au 1er avril 2021. Au Brésil, les réformes tardent et l’économie patine. Comme à son habitude, il a balayé la rumeur avec flegme, niant toute démission éventuelle, avant de revenir à son sujet : la crise.
L’avenir de Henrique Meirelles à la tête du ministère de l’économie brésilienne est pourtant incertain. Aussi fragile, sans doute, que l’économie du pays. Lire aussi Les Brésiliens dans la rue contre la corruption.