background preloader

Lire et penser depuis la Toile

Facebook Twitter

Jean-Marc Manach pour son livre : "La vie privée, un problème de vieux cons ?" Tu penses à quoi quand tu lis sur ton écran ? Internet rend-il bête? Poser la question c’est déjà en partie y répondre. «Trop réducteur!» S’époumonent sur la Toile les nombreux détracteurs de Nicholas Carr. L’auteur avait déjà publié en ligne un long article intitulé Google nous rend-il tous stupide?. L’essai qui vient d’être traduit et édité par Robert Laffont en est le prolongement. Pour couper court aux cris d’orfraies de la blogosphère, il paraît utile de rappeler le titre original de l’essai paru initialement en anglais: Comment Internet modifie notre cerveau.

La réflexion s’amorce sur un constat: Nicholas Carr confesse éprouver de plus en plus de difficulté à se plonger dans de longs textes. La force de cet essai est de ne pas trop s’appesantir sur la dimension éthique des nouvelles technologies de l’information. Bien-sûr, chaque révolution technologique s’accompagne d’un lot de sceptiques, rappelle l’essayiste. Références : Nicolas Carr, Internet rend-il bête?

Photo : remiforall (cc) Like this: J'aime chargement…

Un peu de google dans ton cerveau

Bilan d’étape. La tenue d’un blog est une forme de jogging. Passé le premier kilomètre, on atteint la cadence de croisière. On est bien, le corps semble se concentrer tout seul sur l’effort à fournir, la tête est libre, on vagabonde à travers les idées, on se creuse les méninges, on s’invente des histoires. Avec un peu d’entrainement – et sans se sentir obligé d’entretenir un certain esprit de compétition – on peut tenir longtemps à ce rythme. Mais bon. Il y a toujours un moment où on s’essouffle. L’attention se focalise alors sur cette douleur infra-costale qui vient vous chatouiller au bout de cinq kilomètres, sur ce genou qui vous rappelle que votre médecin vous a déconseillé de courir sur une pente descendante, sur vos poumons de fumeur occasionnel qui commencent à siffler.

Vous terminez le dernier bout au pas. J’en suis à peu près là avec ce blog. Aux sentiments de se répéter et de s’éparpiller s’ajoute encore celui de ne plus parvenir à me concentrer. Je résume. Like this: J'aime chargement… Prix unique du livre numérique : on s’en fout complètement. L’inénarrable et cacochyme mais docte assemblée caractéristique de notre république, ô Sénat si connu pour son assiduité à la lecture numérique, tous un Kindle en poche, a donc voté la loi dite désormais pour l’éternité loi #Prisunic. Ne faites pas ce cadeau-là aux bureaucrates, allez voir : en voici le texte.

Mon billet initial, ci-dessous, a été rédigé et mis en ligne le 30 juillet 2010 – je n’y change rien. Notons, oui notons, ô grands juristes qui nous gouvernent, qu’ils ont consacré du temps de leurs importantes personnes à la rectification suivante, par rapport au premier énoncé du projet de loi – voir mon billet du 16 septembre dernier titré Arrêtez-les, ils sont fous auquel je ne change rien non plus : la loi ne sera plus applicable en Terre-Adélie, mais seulement en Nouvelle-Calédonie – ça nous laisse au moins une possibilité d’aller lire tranquille. Vive Wallis et Futuna, vive la Polynésie française, tant pis pour les Calédoniens nouveaux ! Pour le reste, je maintiens.

Twitter nous rend-t-il stupides? - Média Biz - Site web. In Defense of Multitasking - David Silverman. By David Silverman | 11:50 AM June 9, 2010 HBR.org blogger Peter Bregman recently made some excellent points about the downside of multitasking — as did Matt Richtel in his New York Times article on Monday. I will not deny that single-minded devotion often produces high quality. Nor will I attempt to join the misguided (and scientifically discredited) many who say, “Yeah, other people can’t do it, but I’m super awesome at doing 10 things at once.” But let’s remember, unitasking has a downside too — namely, what works for one person slows down others.

Multitasking isn’t just an addiction for the short-attention-spanned among us; it’s crucial to survival in today’s workplace. Long ago, in the days of vacuum tubes and relays, computers worked in “batch” mode. The invention of time-sharing resolved these issues: Multiple tasks can now be done concurrently, and you can interrupt a task in an emergency. So, how does all that apply to the way people work?

1. 2. 3. 4. What do you think? Reading in a Whole New Way | 40th Anniversary. America was founded on the written word. Its roots spring from documents—the Constitution, the Declaration of Independence and, indirectly, the Bible. The country’s success depended on high levels of literacy, freedom of the press, allegiance to the rule of law (found in books) and a common language across a continent. American prosperity and liberty grew out of a culture of reading and writing. But reading and writing, like all technologies, are dynamic.

In ancient times, authors often dictated their books. Dictation sounded like an uninterrupted series of letters, so scribes wrote down the letters in one long continuous string, justastheyoccurinspeech. Text was written without spaces between words until the 11th century. After Gutenberg’s printing press came along around 1440, mass-produced books changed the way people read and wrote. Today some 4.5 billion digital screens illuminate our lives. But it is not book reading. And it demands more than our eyes. Socrate 2.0 - Internet rend-il idiot? (version intégrale) Alerte ! L'écriture se répand... La mémoire et le savoir sont menacés. C'était du temps de Socrate. La crainte que le progrès technique attente à la culture ne date pas d'hier. Dans un dialogue célèbre, Platon met en scène l'inquiétude de Socrate devant le développement de l'écrit.

. « Imaginons la scène : Phèdre, l'adolescent grec, interlocuteur de Socrate dans l'œuvre éponyme de Platon, parcourt nonchalamment le texte d'un papyrus tandis que le philosophe disserte sur les inconvénients et les dangers de l'écriture. Tandis que Socrate déplore amèrement le défigurement de la connaissance et de la culture au contact de l'écriture, j'imagine Phèdre acquiesçant distraitement aux déclarations intransigeantes de son interlocuteur, tout en consultant d'un air indolent un texte écrit. «Eh bien ! Une écriture qui rend analphabète Mais, loin de se calmer, Socrate s'enflamme davantage, soulignant les anomalies créées par l'écriture dans la transmission de la connaissance : Fatras indigeste vs Culture.

Phèdre (Platon) Phèdre (Platon) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Phèdre. Phèdre est un dialogue écrit par Platon. Il met en scène Socrate et Phèdre et se divise en deux parties : l’une centrée sur le thème de la beauté et de l’amour, l’autre sur la dialectique et la rhétorique. Il est considéré par certains comme l’un des derniers dialogues de la période de maturité de Platon. Le Phèdre appartient au genre littéraire du dialogue socratique. Il traite une diversité de sujets en variant les formes : la question de la mort, de l’amour, de la rhétorique et de l’écriture sont abordées, sous forme de dialogues, de discours, de descriptions, de mythes et de prières.

Platon prétend que l’âme forme un tout avec le corps, Aristote combattra cette théorie dans De Anima[1] Le Phèdre est construit autour de deux personnages : Socrate et Phèdre. Même si la totalité de l'œuvre platonicienne nous est incroyablement parvenue, il est impossible de dater l'ensemble des textes. L’effet d’internet sur l’intelligence. La navigation en ligne engendre une lecture hachée d’un nouveau type. Ce «cogitus interruptus» galvanise-t-il nos connexions neuronales? Controverse. Confronté à une innovation importante dans le domaine des médias, «le système nerveux central produit une anesthésie auto-protectrice qui le prémunit contre la pleine conscience de ce qui lui arrive», relevait en 1969 le sociologue canadien Marshall McLuhan dans une célèbre interview avec le magazine «Playboy».

Le nouvel environnement créé par une innovation «ne devient pleinement visible qu’après son remplacement par un nouvel environnement: nous avons toujours un temps de retard dans notre vision du monde». Faisant fi de cet avertissement, les diagnostics alarmistes quant aux répercutions d’internet n’ont pas tardé. L’écrivain britannique Mark Bauerlein participe à cette fronde, lui qui voit dans la Net génération «la génération la plus bête» et en fait le titre d’un ouvrage, «Dumbest Generation». Je lis sur le Web donc je pense autrement | slate. Pour comprendre comment Internet nous transforme, Nicholas Carr est un excellent guide. Avec son nouveau livre The Shallows (les bas-fonds), Nicholas Carr a rédigé le Printemps Silencieux de la pensée de l'écrit. Il débute par un sentiment partagé par beaucoup de ceux qui ont passé la dernière décennie en ligne. «Je ne pense plus de la même façon qu'avant», nous dit Carr. «Je m'en rends le plus compte quand je lis.»

Par la suite, néanmoins, Carr atteste de la main de maître avec laquelle il mène son cerveau et soumet admirablement son intuition à un examen approfondi. Google et Platon En mettant sur un pied d'égalité l'Internet avec l'impact de l'imprimerie, par exemple, Carr tente d'amener un peu plus loin l'argument «Est-ce que Google nous rend idiot?». Les inquiétudes que nous avons sur l'Internet, les anciens Grecs les avaient sur cette nouvelle technologie qu'était l'écriture. L'écrit en est sorti gagnant, mais toutes les technologies apportent et retirent quelque-chose. La pensée éparpillée par la Toile. «Google nous rend-il stupide ?» L’article publié dans la revue The Altantic en juillet-août 2008, a fait débat (1). Au-delà du titre provocateur, son auteur, Nicholas Carr, aussi blogueur, décrivait comment il avait le sentiment que l’usage intensif d’Internet avait transformé son cerveau, particulièrement sa manière de lire.

L’ancien rédacteur en chef de l’Harvard Business Review prépare un livre sur les conséquences intellectuelles et sociales d’Internet. S’il lui reconnaît de nombreux avantages, il incite à être vigilant par rapport à ce que cette révolution implique sur nos comportements. Pourquoi votre article a-t-il eu un tel retentissement ? Les changements intellectuels que je décris sonnent juste pour beaucoup de gens. La lecture profonde, qui était auparavant naturelle, est devenue une lutte selon vous. Au cours des dernières décennies, les neurologues ont découvert que le cerveau des primates, y compris les humains, est caractérisé par un degré élevé de neuroplasticité. Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (1/5.

Par Hubert Guillaud le 09/02/10 | 12 commentaires | 18,511 lectures | Impression “Comment l’internet transforme-t-il la façon dont vous pensez ?” , telle était la grande question annuelle posée par la revue The Edge à quelque 170 experts, scientifiques, artistes et penseurs. Difficile d’en faire une synthèse, tant les contributions sont multiples et variées et souvent passionnantes. Que les répondants soient fans ou critiques de la révolution des technologies de l’information, en tout cas, il est clair qu’internet ne laisse personne indifférent. “Une nouvelle invention a émergé, un code pour la conscience collective qui nécessite une nouvelle façon de penser”, explique John Brockman, l’éditeur de The Edge. L’internet change la façon dont nous décidons Pour le physicien Daniel Hillis, le réel impact de l’internet a été de changer la façon dont nous prenons des décisions.

Pour Marissa Mayer de Google, “l’internet n’a pas changé ce que l’on sait, mais ce que l’on peut trouver”. Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (2/5. « Comment l’internet transforme-t-il la façon dont vous pensez ? », telle était la grande question annuelle posée par la revue The Edge à quelque 170 experts, scientifiques, artistes et penseurs. Difficile d’en faire une synthèse, tant les contributions sont multiples et variées et souvent passionnantes. Que les répondants soient fans ou critiques de la révolution des technologies de l’information, en tout cas, il est clair qu’internet ne laisse personne indifférent. S’il est une grande question qui traverse la majorité des contributions des experts recueillis par The Edge, c’est bien celle de l’attention.

L’internet nous rend-il plus attentifs ? Un avis que ne partage pas le philosophe Daniel Dennett, professeur au Centre d’études cognitives de la Tufts University. L’attention est l’alphabétisme du XXIe siècle « Ma façon de lire et mes habitudes de pensée ont radicalement changé depuis que j’ai ouvert une session sur le Net. L’internet affecte jusqu’à notre Moi Hubert Guillaud. Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (3/5. Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (4/5. Par Hubert Guillaud le 12/02/10 | 1 commentaire | 4,512 lectures | Impression “Comment l’internet transforme-t-il la façon dont vous pensez ?”

, telle était la grande question annuelle posée par la revue The Edge à quelque 170 experts, scientifiques, artistes et penseurs. Difficile d’en faire une synthèse, tant les contributions sont multiples et variées et souvent passionnantes. Que les répondants soient fans ou critiques de la révolution des technologies de l’information, en tout cas, il est clair qu’internet ne laisse personne indifférent.

Internet n’a rien changé ! Tous les experts interrogés par The Edge ne sont pas des techno-enthousiastes. Pour Nicholas A. L’intelligence de notre cerveau a évolué en réponse aux exigences de la complexité sociale, affirme l’auteur en reprenant “l’hypothèse du cerveau social”. L’internet peut tout changer Pourtant, ce n’est peut-être pas ce constat qui est important, estime-t-il. Hubert Guillaud Sur ces mêmes sujets Aucun article relatif. Comment l’internet transforme-t-il la façon dont on pense ? (5/5.

En écoutant la diversité et la richesse des réponses apportées à The Edge (voir notre dossier), nous avons eu envie de vous adresser la même question : “Comment l’internet a-t-il transformé votre manière de penser ?” A l’occasion des 10 ans de la Fing, nous aimerions recueillir et solliciter une grande variété de contribution sur ce sujet, sur ce que l’internet a transformé (ou pas), profondément, dans vos pratiques et dans vos manières de penser et d’agir. Si vous regrettez ce qu’il a changé. S’il a tout transformé, ou si au fond vous vous demandez bien ce qu’il vous a apporté, nous sommes preneurs. Vous avez-même le droit de questionner la question.

N’hésitez pas à nous signaler vos contributions en commentaires (ou par trackback vers cet article) ou à nous les envoyer par e-mail [hubertguillaud@gmail.com]. Sur ces mêmes sujets Aucun article relatif. Lecture numérique et culture écrite, par Alain Giffard | skhole. François Morellet - Emprunt n°7 - 1997, gravure sur inox brossé Le débat lancé par Nicholas Carr en Août 2008 ("Is Google making us stupid?

") a ouvert, en grand et soudainement, le débat sur la lecture numérique. La lecture numérique a en effet cessé d’être une simple « tendance technique », dans le sens de Leroi Gourhan. Elle est devenue une pratique culturelle, c’est-à-dire qu’un milieu humain associé s’ordonne autour d’un nouveau dispositif technique. La question de départ pourrait être: « est-il concevable de lire à l’écran? Elle devient ensuite: "la lecture numérique peut-elle se substituer à la lecture classique, comprise comme la lecture du texte imprimé, essentiellement du livre, telle qu’on l’apprend à l’école? " Plus généralement encore: comment la lecture numérique, comme culture et comme pratique, prend-elle place dans la culture écrite? Dans cette perspective, notre point de départ doit être le reflux de la culture écrite, et plus particulièrement de la lecture. Le papier contre l’électronique (1/4) : Nouveau support, nouvell. Le papier contre l’électronique (2/4) : Lequel nous rend plus in.

Le papier contre l’électronique (3/4) : Vers de nouvelles manièr. Le papier contre l’électronique (4/4) : Qu’est-ce que lire ? « I. The World Question Center 2010. Language Networks. Twilight of the Books. The Future of Reading - Literacy Debate - Online, R U Really Rea.

Lire aujourd’hui.