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L'humain et ses limites

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Mourir sans vieillir : utopie ou réalité ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Transhumanisme : utopie, dystopie ou réalité ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.

Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Pourquoi nous sommes devenus des machines dépourvues de vie réelle. SOMMES-NOUS DES HOMMES-MACHINES ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Imaginer l’apocalypse pour l’empêcher ? Qu'est-ce que les fictions de fin du monde ont à nous apprendre? Quel pouvoir la fable a-t-elle sur le réel? L'analyse critique et parfois implicite que livrent les récits d'apocalypse du monde contemporain, à une époque où l'apocalypse de l'anthropocène remplace la fin des temps bibliques, ouvre à de nouveaux possibles et de nouveaux mondes.

Contre les mythes du progrès reliés à la productivité et à la recherche du profit capitaliste, ces fables dystopiques valorisent le mythe de la destruction universelle. La bonne fiction d’apocalypse est celle qui problématise la fin, celle qui va mettre en tension la catastrophe autour de nous et ce qui pourrait nous permettre d'y échapper malgré tout. Ce qui m'intéresse, c'est ce malgré tout. (Jean-Paul Engélibert) Et Jean-Paul Engélibert, professeur de littérature comparée à l' université Bordeaux-Montaigne.

J'ai trop lu de fictions apocalyptiques pour me focaliser sur une fin. Extraits sonores : Si c'était possible, voudrions-nous vraiment être immortels ? | Pour la Science. Récemment, lors d’un mariage, j’ai interrogé des amis sur le concept d’immortalité. « Imaginez que dès demain vous puissiez numériser votre cerveau pour vivre pour toujours en tant qu’hybride homme-machine. Le feriez-vous ? », ais-je demandé à un couple de surdiplômés, parents de deux petites filles. L’époux, un docteur en médecine de 42 ans, a répondu oui sans aucune hésitation. Il a expliqué que ses recherches actuelles ne porteront leur fruit que dans quelques centaines d’années, et il voudrait voir ce qu’il en adviendra. « J’aimerai aussi voir à quoi ressemblera le monde d’ici 10 000 ans », a-t-il précisé.

Son épouse, une docteure en histoire de l’art de 39 ans, a également été sans équivoque : « Hors de question », a-t-elle répondu, « la mort fait partie de la vie. Je veux savoir ce que ça fait de mourir. » La version la plus concrète de ce futur transcendant est celle imaginée par le chercheur et essayiste Ray Kurzweil. Quoi qu’il en soit, j’aime beaucoup être humaine. (Vidéo) Aldous Huxley Extrait d'un entretien en français pour Radio Canada. Secrets Livrés #4 : Auprès de Moi Toujours et la Mémoire. Le Dimanche 12 janvier, vous nous retrouviez pour parler du roman de Kazuo Ishiguro, Auprès de Moi Toujours, pour le premier épisode de l’année ! En présence de mon invitée Mathilde Merouani, agrégée d’Anglais de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, nous avons discuté mémoire, narration, et enfance.

Si vous allez voir la page Wikipedia du roman d’Ishiguro, vous verrez qu’il y est qualifié de « roman dystopique« . Il y est en effet question d’un univers parallèle dans lequel des enfants sont clonés dans le seul but d’approvisionner le système médical en organes vitaux. A peine arrivés à l’âge adulte, les personnages font leur dernière donation et meurent. Mais dans cette émission, nous essayons de vous convaincre que là n’est pas le cœur du sujet ! Aussi étrange que cela puisse paraître, ce roman qui parle de clones parle en fait avant tout d’humanité. Je vois d’ici votre mine circonspecte : n’ayez crainte ! Jean-François Pigoullié, La servante écarlate : analyse de l’effrayante série dystopique. Comme toute actrice célèbre, Elisabeth Moss est riche de ses rôles précédents. Nul mieux que celle qui incarnait dans Mad Men une figure exemplaire de l’émancipation féminine était à même de prêter ses traits à l’héroïne de la série créée par Bruce Miller, inspirée du best seller de Margaret Atwood, dont le tragique destin est d’être condamnée à vivre sous le joug d’un régime patriarcal totalitaire.

Tout se passe comme si The Handmaid’s Tale était une suite cauchemardesque de Mad Men. De la lumière des grattes ciel de Madison Avenue, Elisabeth Moss passe à la mansarde obscure de la demeure des Waterford. Affublée d’une austère tunique rouge, elle est devenue une Servante dont l’unique mission est d’assurer la reproduction de couples de dignitaires stériles.

Au moment où s’ouvre le récit, June est une femme qui a tout perdu : sa mère et son amie Moira ont été capturées, sa fille Hannah enlevée et, croit-elle, son mari tué. Scène de la série The Handmaid’s Tale (La servante écarlate). Quand la série Black Mirror raconte l’homme « augmenté » par le numérique… La question des post-humains, posée entre autres par le rôle des nouvelles technologies dans la transformation de l’humain, occupe autant les auteurs de science-fiction que les chercheurs. Que va devenir l’humanité dans le futur, pourquoi et comment sera-t-elle augmentée, transformée, voire dépassée ? Ces interrogations font désormais partie de l’ordinaire de nombreuses disciplines scientifiques. Les sciences humaines et sociales sont également concernées. Elles s’intéressent même à la manière dont les œuvres de fiction y réfléchissent.

La tentation était alors forte de braquer le projecteur sur Black Mirror. Cette célèbre série télévisée britannique, d’abord diffusée par Channel 4, puis à partir de 2016 sur Netflix (et en France, dès 2014, sur France 4), fait le récit d’une société future dans laquelle une utopie fondée sur le progrès technologique se révèle dangereuse pour l’humanité. Musique : Otaam Texte, voix : Manon Bril. Critique de Years and Years (série) : dystopie politique et utopie familiale. Frankenstein de Mary Shelley : pourquoi la science peut-elle créer des monstres ? Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

Isaac Asimov, l'étrange testament du père des robots. Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) a exploré des thématiques futuristes qui font écho aux grands défis actuels. Quel message d’espoir a-t-il à nous livrer ? En 1923, Isaac Asimov a 3 ans quand ses parents émigrent de Russie aux États-Unis. Lecteur compulsif et passionné d’histoire, le gamin dévore les illustrés que vend son père dans une échoppe à New York.

Devenu docteur en biochimie, après s’être consacré à l’enseignement universitaire, il se replie dans son bureau-bibliothèque pour tenter de répondre à cette question qui le taraude : "Où allons-nous ? " Pour y parvenir, il publiera plus de cinq cents livres : des romans et des nouvelles de science-fiction, ainsi que des ouvrages de vulgarisation scientifique. Auteur de trois cycles romanesques majeurs – Fondation, Robots et Empire –, Isaac Asimov a imaginé à quoi pourrait ressembler notre futur, proche et plus souvent lointain. Soleil vert et alerte rouge - Quand Hollywood sonnait l'alarme. En 1973, "Soleil vert" de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ? Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu.

Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable.

Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ? Joseph Ponthus : "L'usine a enlevé tout le gras de mes textes" Le narrateur de ce roman est un homme lettré, qui devient ouvrier intérimaire dans les usines de poissons et les abattoirs de Bretagne. Il y décrit le quotidien de la condition ouvrière, ses gestes, ses bruits, la fatigue et les rêves confisqués, tout en se souvenant de sa vie d'avant, baignée de culture et d'imagination. Dans ce texte, j’ai cherché à rendre au plus juste dans l’écrit, la manière dont on pense quand on est sur une ligne de production.

Quand on est à l’usine, les pensées vont très vite, et pour rendre compte de cette vérité, il fallait que je retourne à la ligne constamment, et c’est évidemment un double sens qui a imposé un titre au livre assez rapidement : retourner à la ligne de production et retourner à la ligne dans l’écriture et dans les chapitres. Je n’écris pas « pour», j’écris « parce que ». L’usine m’a révélé à moi-même, je me suis découvert une perfection plus grande physiquement -j’ai pris des muscles que je ne connaissais pas- et une force morale inattendue. « À la ligne » de Joseph Ponthus : le livre coup de cœur.

Une intellectuelle à l’usine : épisode 1/4 du podcast Simone Weil, philosophe sur tous les fronts. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Le corps des salariés mis en boite, tisane et naturopathie : épisode 1/4 du podcast Le corps au travail. La mine, l’industrie et l’agriculture faisaient autrefois une large place aux capacités physiques des travailleurs.

Dans la seconde partie du XXe siècle, l’automation a contribué à invisibiliser les corps. Aujourd’hui, la tendance s’inverse. Dans un lent processus managérial que nous racontent les sociologues Hélène Stevens et Daniele Linhart le corps fait son grand retour au travail. Activité physique, consultations avec des diététiciens, vélo-taf, prise en compte des rythmes biologiques, architecture et mobilier professionnels adapté… ou quand les entreprises prennent en main le bonheur de leur employé comme en témoigne Valérie Vezinhet, DRH chez PWC : “Nous sommes persuadés que la performance individuelle et collective ne peut être là que si, parallèlement, on fait attention au bien-être, à la santé physique et mentale des employés.

Un documentaire de Rémi Dybowski-Douat, réalisé par Jean-Philippe Navarre. Avec : Danielle Linhart, sociologue Valerie Vezinhet, DRH PWC France et Maghreb. HLP, l'humain et ses limites. l'humain, le surhumain, l'inhumain. Poème de Baudelaire : « Les petites vieilles » Telles vous cheminez, stoïques et sans plaintes, A travers le chaos des vivantes cités, Mères au cœur saignant, courtisanes ou saintes, Dont autrefois les noms par tous étaient cités. Vous qui fûtes la grâce ou qui fûtes la gloire, Nul ne vous reconnaît ! Vous insulte en passant d’un amour dérisoire; Sur vos talons gambade un enfant lâche et vil. Honteuses d’exister, ombres ratatinées, Peureuses, le dos bas, vous côtoyez les murs : Et nul ne vous salue, étranges destinées !

Débris d’humanité pour l’éternité mûrs! Mais moi, moi qui de loin tendrement vous surveille, L’Œil inquiet, fixé sur vos pas incertains, Tout comme si j’étais votre père, ô merveille ! Je goûte à votre insu des plaisirs clandestins: Je vois s’épanouir vos passions novices; Sombres ou lumineux, je vis vos jours perdus; Mon cœur multiplié jouit de tous vos vices! Mon âme resplendit de toutes vos vertus ! Ruines! Je vous fais chaque soir un solennel adieu! Où serez-vous demain. Au Cœur des Robots 2/2 - HD (2015) Princesse Mononoké au pays des philosophes : épisode 3/8 du podcast Philosopher avec Miyazaki.