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Infogramme - Architecture de l’information. 15 septembre 2009 Classé dans Architecture de l'information , Expérience utilisateur , IDEA09 , Web En sociologie, il existe la notion de « troisièmes lieux », qui, après la résidence et le lieu de travail, caractérisent notre environnement et jouent un rôle essentiel autant dans nos vies que nos sociétés. Le café du coin, le centre commercial, le devant de l’église, la bibliothèque, le parc où on promène son chien, peuvent être caractérisés de troisièmes lieux. Pour le sociologue Ray Oldenburg , ces lieux sont essentiels à la démocratie et à la participation citoyenne. Ils permettent aux membres d’une communauté de tisser des liens, d’échanger de l’information et des points de vue et de s’organiser pour éventuellement mener des actions citoyennes. « Third places, then, are « anchors » of community life and facilitate and foster broader, more creative interaction.

Le Web serait-il devenu le nouveau troisième lieu dominant de nos sociétés? C’est une question de taille. 18 juillet 2009. Arrêté du 12 mai 2010 portant définition des compétences à acquérir par les professeurs, documentalistes et conseillers principaux d'éducation pour l'exercice de leur métier. Learning centre: quels enjeux pédagogiques, professionnels et collectifs?

Centre de connaissances et de culture : vous avez dit « culture »? En choisissant de proposer une appellation française pour ce que les anglo-américains appellent learning centre, le ministère de l’éducation nationale a fait des choix de nombre.

Centre de connaissances et de culture : vous avez dit « culture »?

Les connaissances sont au pluriel, la culture au singulier. Si on imagine une appellation utilisant seulement le singulier – centre de connaissance et de culture- ou le pluriel – centre de connaissances et de cultures-, ou, pourquoi pas, une inversion du choix des nombres – centre de connaissance et de cultures, on voit bien que la signification s’en trouve modifiée. Il nous paraît intéressant de lire dans ces choix la confirmation de ce que nous avons écrit dans nos précédents billets du mois d’avril portant sur le modèle politique d’éducation en oeuvre[1], sur le sens politique[2] des centres de connaissances et de culture, mais aussi sur un autre aspect de la circulaire de préparation de la rentrée 2012 qui les promeut, touchant à la laïcité[3]. Mais la difficulté est bien plus grande encore.

. [1] [2] [3] [7] [13] Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ? Les réactions suscitées sur une liste professionnelle des professeurs-documentalistes par mon récent billet sur l’expérimentation proposée d’évolution des centres de documentation et d’information (CDI) en centres de connaissances et de culture[1] me conduisent à revenir sur la dimension politique de cette orientation.

Centres de connaissances et de culture : quelle dimension politique ?

La loi d’orientation pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005 stipule dans son article 2 qu’«outre la transmission des connaissances, la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager aux élèves les valeurs de la République». Elle réaffirme ainsi on ne peut plus clairement : - la place essentielle des savoirs dans la formation scolaire - la dimension politique de la mission de l’école ; le code de l’éducation rappelle, dans son article L 111.1, que « dans l’exercice de leurs missions, les personnels mettent en œuvre ces valeurs ». On le sait aussi, notre enseignement secondaire a du mal à tenir les deux bouts de cette chaîne. Bibliothèques et écoles à l’ère numérique : quelles convergences ? Pour un observateur du monde de l’éducation, la journée d’étude consacrée le 31 mai, à Bordeaux, aux Politiques documentaires jeunesse à l’heure du numérique[1] ne manquait pas d’intérêt.

Bibliothèques et écoles à l’ère numérique : quelles convergences ?

Elle a permis en effet de mettre en lumière les changements en cours dans les bibliothèques. L’essor du numérique n’est pas un simple ajout à la typologie des supports documentaires. Il constitue, comme l’a dit, en ouverture de cette journée, Benoît Tuleu[2], « un vrai changement de paradigme ». Il se caractérise selon lui par quatre aspects : le contexte concurrentiel (dont Google est un symbole), la dilution des frontières des œuvres de l’esprit et donc de la collection, la perte de contrôle sur les usages des lecteurs, le brouillage des repères professionnels.

Il se manifeste notamment par la création de bibliothèques sans livres imprimés ou presque, comme Sophie Danis[3] l’a montré en présentant l’atelier numérique de Versailles. . [2] Bibliothèque nationale de France-département du dépôt légal.