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Caton

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How to Talk to Little Girls. I went to a dinner party at a friend’s home last weekend, and met her five-year-old daughter for the first time. Little Maya was all curly brown hair, doe-like dark eyes, and adorable in her shiny pink nightgown. I wanted to squeal, “Maya, you’re so cute!

Look at you! Turn around and model that pretty ruffled gown, you gorgeous thing!” But I didn’t. I squelched myself. As I always bite my tongue when I meet little girls, restraining myself from my first impulse, which is to tell them how darn cute/ pretty/ beautiful/ well-dressed/ well-manicured/ well-coiffed they are. What’s wrong with that? Hold that thought for just a moment. This week ABC news reported that nearly half of all three- to six-year-old girls worry about being fat. Teaching girls that their appearance is the first thing you notice tells them that looks are more important than anything. That’s why I force myself to talk to little girls as follows.

“Hey, what are you reading?” “I LOVE books,” I said. Most kids do. Des papas lésés ? Après une séparation, la justice évince-t-elle systématiquement les pères de la garde d’enfant ? C’est ce que dénoncent des mouvements de pères en colère. La réalité est tout autre. Le week-end du 16-17 février 2013, toutes les caméras de télévisions de France et de Navarre étaient braquées sur un seul homme. À Nantes, Serge Charney, divorcé, passe trois nuits en haut d’une grue pour réclamer un droit de visite et un droit de garde pour son fils.

D’autres actions spectaculaires menées en parallèle semblent alors faire découvrir à la France l’existence d’un mouvement de pères divorcés en colère, dénonçant une justice qui les éloignerait arbitrairement de leurs enfants. La tyrannie des « vulvocrates » ? Pourtant, rappelle la politiste Anne Verjus, ces associations, très développées au Canada, existent depuis les années 1970 en France. Car pour ces associations, les institutions sont complices de la volonté de vengeance que porteraient les femmes. Jugements consensuels. Masculins pluriels. La masculinité ne s’exprime pas de la même manière selon les milieux sociaux. Les évolutions qui se font jour restent très mesurées. Comme souvent lorsque l’on parle d’identité, il y a un paradoxe du masculin. D’un côté, chacun a en tête, qu’il l’approuve ou non, l’image canonique de l’homme « vrai », fort, courageux, dominateur, maître de lui… De l’autre, on serait souvent bien en peine de trouver autour de soi un individu qui corresponde un tant soit peu à ce qui s’apparente à une caricature de macho des années 1950.

Pour résoudre ce paradoxe, la sociologie anglo-saxonne a avancé il y a quelques années le concept de « masculinité hégémonique ». Ce modèle, quel est-il ? Le souci de préserver la face, ensuite : « Un homme fait front, reste calme et ferme devant les crises émotionnelles » , et protège son entourage. Virilités populaires Être « psychologiquement costaud » Reste que cette virilité populaire n’est pas monolithique. Pas touche aux privilèges ! Pourriez-vous donner des exemples ? La fin des hommes ? La montée en puissance des femmes aurait-elle finalement signé la fin du pouvoir masculin ? C’est la thèse provocatrice développée récemment par la journaliste américaine Hanna Rosin dans son ouvrage The End of Men.

De même, les récentes actions spectaculaires des pères divorcés en colère ont donné l’image d’une masculinité aux abois. La domination masculine serait-elle en train de s’effacer ? Les travaux d’historiens et de sociologues invitent à la prudence quant aux discours sur une « crise » de la virilité : certes, les hommes cèdent peu à peu du terrain, mais ont-ils vraiment changé pour autant ? La domination masculine ? Plastic Woman et Carton Man Et les hommes, là-dedans ? Quelles transformations du masculin ? Aux États-Unis, les spécialistes de la famille se sont quelque peu étouffés devant cette description jugée désinvolte de l’évolution des rapports hommes/femmes. Le silence a régné, en revanche, sur la condition masculine telle que la dépeint H. Rien de neuf sous le soleil ? La volonté de parler à tout prix de race. Quand les adversaires d'un ensemble de travaux scientifiques portent leur polémique en dehors du monde scientifique, il y a toujours de quoi s'inquiéter.

Pas d'exception pour les travaux sur le genre, avec un nouvel exemple avec . Sans surprise, il apparaît clairement que les auteurs ont d'autres choses en tête que le simple questionnement scientifique qu'ils prétendent affirmer. Pourquoi ? Parce que sur le plan strictement logique, leur argumentation ne tient pas : si "sexes" et "races" désignent des classes logiques, ce n'est pas ce qu'ils montrent ici. Si vous affirmez l'existence chez les humains de deux sexes, plutôt que d'un seul ou de toute une kyrielle, vous êtes aussitôt taxé d'"essentialisme". Des faits donc, qu'on vous dit, des faits ! Commençons par le critère le plus mal choisi : "les hommes ont en moyenne un niveau de testostérone plus élevé que les femmes". Prenons un exemple pour être plus clair. Reste le deuxième critère cité : le fait d'avoir ou non un utérus. Masculin-féminin : cinq idées reçues sur les études de genre.

L'opposition au mariage pour tous a ravivé un débat lancé en 2011 par l'introduction de la notion de genre dans les manuels de SVT. Ses détracteurs parlent de la "théorie du genre". En protestant contre la loi autorisant le mariage aux personnes de même sexe, les membres de la "Manif pour tous" ont également ravivé la polémique sur le genre. "Le vrai but du mariage homosexuel est d'imposer la théorie du genre", affirment certains détracteurs du mariage pour tous. Qui affirment, dans la foulée, que la société serait menacée par ce qu'ils assurent être une idéologie niant la réalité biologique. Ces inquiétudes avaient déjà agité les milieux catholiques en 2011, lorsque le ministère de l'éducation avait annoncé l'introduction du concept de genre dans certains manuels scolaires. Loin d'être une idéologie unifiée, le genre est avant tout un outil conceptuel utilisé par des chercheurs qui travaillent sur les rapports entre hommes et femmes.

Le genre est-il une théorie ? Sexes et races, deux illusions. LE MONDE | • Mis à jour le | Alexis Jenni (Agrégé de sciences naturelles, prix Goncourt 2011) A lire l'article "Sexes et races, deux réalités", de Nancy Huston et de Michel Raymond (Le Monde, 20 mai), on se sent progressivement envahi d'un curieux sentiment d'attente déçue.

Le titre en est affirmatif, vraie promesse de révélations, et ils attaquent bille en tête : ils démontent une position fausse, et annoncent défendre une vision vraie, rétablissent une réalité maltraitée, ce qui est la structure habituelle d'un article polémique ; mais où est-il, le contenu de cette pensée censément neuve, et juste, et méconnue, qu'ils voulaient promouvoir ? Dans leurs livres, sûrement, mais pas ici. Les deux auteurs, bien appariés car l'une chargée des sciences humaines, et l'autre des sciences tout court, se posent en clairvoyants incompris, posture qui se suffit à elle-même et dispense de trop creuser : la résistance, si elle est bien affichée, évite de fournir un contenu détaillé. Aigreurs administratives. L'impolitesse du désespoir.

Je n'ai pas d'humour. Voilà, comme ça, c'est dit. J'ai préféré préciser ce point d'entrée de jeu pour que les choses soient claires... Parce qu'on va me le reprocher, et parce que c'est aussi de ça dont je voudrais parler : de toutes ces situations où l'on reproche à l'autre de ne pas comprendre ou de ne pas vouloir comprendre que c'est de l'humour. De ces petites phrases simples que l'on lâche facilement : "c'est bon, c'est de l'humour", "c'est pas sérieux", "faut pas le prendre au premier degré", "mais personne n'y croit vraiment ! ", et toutes ces sortes de choses. Et comme je n'ai pas d'humour, je vais faire appel pour cela à quelqu'un qui en avait beaucoup : Erving Goffman.

En tant qu'enseignant, j'y suis sans cesse confronté : des élèves qui se traitent de "pédé", "tarlouze", "sale arabe", "enculé", "pute", "pétasse", "fils de pute", "enculé de ta race", "bougnoule", j'en passe et des pas mûres, c'est malheureusement courant... A quels moments sommes-nous embarrassés ? « Dans l’amour des homosexuels : personne n’est homophobe | «Genre! Il faut se réjouir de la manifestation du 13 janvier – mais si, je vous assure. On a effectivement appris à cette occasion que s’opposer au mariage pour les couples de même sexe, ce n’est pas être homophobe. D’ailleurs, c’est celui qui dit qui y’est: c’est le gouvernement qui est homophobe, lui qui prétend réduire les homosexuel·le·s à leurs "instincts". Frigide Barjot, organisatrice de cette manifestation, a commenté sur BFM TV la mobilisation en déclarant qu’« un million de personnes se sont mobilisées dans l’amour des homosexuels".

On peut se demander ce qu’il en serait si ces personnes n’aimaient effectivement pas les homosexuel·le·s. Le mot d’ordre de la manifestation était d’ailleurs aux bonnes moeurs anti-homophobes, et on a pu voir des slogans aussi touchants que "mariageophile, pas homophobe" (à prononcer la bouche en cœur et les yeux candides). A noter aussi à gauche: "On veut du sexe pas du genre". La genrophobie, elle, a visiblement bonne presse.

Pour Eric Fassin, AC Husson. La violence symbolique, qu’est-ce que c’est ? C’est un processus de soumission par lequel les dominés perçoivent la hiérarchie sociale comme légitime et naturelle. Les dominés intègrent la vision que les dominants ont du monde. Ce qui les conduit à se faire d’eux-mêmes une représentation négative. La violence symbolique est source chez les dominés d’un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance. Les dominants assignent aux dominés un statut d’infériorité.Ce statut engendre des situations dévalorisantes pour les dominésLes dominés éprouvent un sentiment d’infériorité ou d’insignifiance - ils sont soit invisibles (ils exercent des métiers auxquels peu de gens prêtent attention par exemple) - soit stigmatisés. (Bourdieu les qualifient d’êtres perçus, alors que les dominants sont ceux qui perçoivent…) Ces réalités sociales confirment les représentations mentales que les dominants se font des dominésSi bien que la hiérarchie sociale apparaît "logique" aux yeux de tous.

La violence symbolique, influence ou manipulation ? Like this: "Non violente", la Manif pour Tous? C'est devenu un de ses Leitmotiv, au même titre que "Un papa! Une maman! ": la Manif pour Tous serait "non violente": "Ce qui me semble être la force de notre mouvement, c'est la non-violence intérieure.

C'est celle qu'exprime désormais dans la rue le mouvement naissant des "veilleurs". Le pouvoir utilise désormais comme élément de langage pour nous décrire les mots de "violence" et de "haine" qui sont aux antipodes de ce que nous vivons comme fraternisation derrière nos banderoles. " Il s'agit notamment de se dissocier de l'activisme de mouvements tels que le GUD, et d'éviter que les plus jeunes manifestants se laissent séduire par la tentation de l'illégalité, via des initiatives "spontanées" telles que le Printemps Français. La Manif pour tous est-elle violente? "La violence est l’utilisation de force physique ou psychologique pour contraindre, dominer, causer des dommages ou la mort.

Et la violence entre personnes, qu'elle attribue à des éléments isolés: Certainement pas. . [...] L'Égalitarisme c'est pas ce que vous croyez ! | C'est vachement mieux. Il y a quelques jours, j’ai été invitée par Biaise sur twitter à co-écrire une FAQ du sexisme avec tout plein de beau monde tout partout. Beaucoup ont participé, tous n’ont pas signé à la fin (parce qu’ils n’avaient pas envie ou parce qu’ils ne se sont pas manifestés), mais en tout cas, je suis fière de vous présenter cette FAQ à présent terminée. J’espère de tout cœur que cet article commun permettra de chasser un peu les idées reçues liées au féminisme !

À noter que ce texte est donc, totalement libre de droit. Vous pouvez le copier, le diffuser partout, mais en laissant les signatures, par contre. ** »LE féminisme »** Pour des raisons évidentes de simplicité, il est courant d’employer le terme féminisme au singulier (nous l’employons d’ailleurs parfois dans cette FAQ). **Qu’est-ce que le sexisme ? **Quelques autres FAQ au sujet du féminisme. « On a déjà fait de gros progrès en France/en Europe. » C’est justement parce qu’on n’a pas baissé les bras que les progrès ont été faits. Ce qui est à moi. Il est tout de même amusant de constater le nombre de besoins de la classe dominante, besoins dont elle serait la seule à devoir bénéficier. On les voit ainsi nier aux uns le droit de se marier, ainsi qu'aux autres (être silencieux jusque dans sa joie, on n'aurait su imaginer un plus beau concept) non pas parce que cela leur ôterait quelque chose mais en tant que garants d'une cellule familiale qui, me semble-t-il, n'a guère fait ses preuves jusqu'ici, sauf à nier les violences écrasantes qu'on y rencontre.

Mais comme on le sait à présent mieux vaut prétendre qu'il pourrait arriver quelque chose si on changeait les choses, plutôt que de constater que les ratés de l'existant, qui pourtant, n'a de cesse d'écraser celles et ceux qui auraient le tort de différer de la norme. Je ne saurais donc que conseiller à Civitas, Barjot et toute association se sentant opprimée par des droits qu'oseraient réclamer des homosexuels, des femmes ou des racisés, d'escalader qui une grue, qui un clocher. Quelques exemples. (les liens donnés renvoient sur des blogs vous vous êtes évidemment invité-e-s à explorer) : - Il n'est pas normal de craindre de se faire violer dès qu'on sort, voir sur Crêpe Georgette. Comme beaucoup, j'avais cette frousse, cette trouille vissée au ventre. Pourtant il ne m'était jamais rien arrivé, et de toutes façons il n'aurait pas pu m'arriver grand chose vu que j'ai été retenue tard à la maison (une étude à ce propos par ici), sous différents prétextes (tenue, âge, moyen de locomotion) quand mes frères ont pu sortir assez tôt et faire tout un tas de conneries.

Si le viol EST une réalité très très concrète pour les femmes, et là encore je renvoie à KKT, pour autant on continue d'éduquer les petits garçons à être courageux et les petites filles craintives, on dit aux femmes de ne pas sortir tard le soir, de ne pas sortir seule, de ne pas boire, de ne pas s'habiller trop court, de ne pas parler aux inconnus, de ne pas trop se maquiller, et aux hommes de... rien.