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Infidélité : je préfère ne pas savoir … pour commencer. "Don’t ask, don’t tell" : je ne te demanderai rien, je préfère ne rien savoir ; sinon, je crois que ça me ferait souffrir.

Infidélité : je préfère ne pas savoir … pour commencer

Voilà une posture extrêmement répandue, qui a ses mérites. Mais ces mérites sont à mon humble avis assez limités si l’on n’est pas prêt(e) à passer à une posture un peu plus mature quand les circonstances l’exigeront. Sortir de sa zone de confort (ref. photo (c) skitnik sur deviantart.com) "Je préfère ne rien savoir" – au début, ça peut marcher Ma philo, confortée par pas mal de lectures, à force, c’est que la solution "je ne veux pas savoir" marche pour des trucs occasionnels qui peuvent passer dans le cadre du temps libre dont chacun est sensé disposer sans avoir à rendre de comptes (c’est d’ailleurs vital de savoir ménager pour chacun des espaces d’indépendance). Et dans ces circonstances là, c’est même mieux de garder les choses pour soi — pas besoin de se "décharger" sur l’autre pour des trucs qui sont réellement sans conséquences. Culture du viol et disposition du corps des femmes. Imaginons que vous vouliez analyser un fait culturel, n'importe lequel.

Imaginons que vous voulez étudier l'alimentation occidentale en 2014. On sera tenté de dire "qu'on mange car sinon on meurt" et penser qu'il s'agit d'un fait naturel (inné) et puis on constatera qu'on mange certains aliments plutôt que d'autres, on mange avec une fourchette et un couteau, on mange à heures plus ou moins fixes et l'entrée avant le dessert.

Depuis 30 ans on voit de moins en moins de poulets avec leur tête dans les supermarchés, d'abats ou de viande de cheval. Et si nous sommes aussi nombreux à manger avec des fourchettes, cela n'est pas parce que c'est pratique (d'autres trouveront leurs doigts ou des baguettes ou une cuillère etc très pratiques) mais parce qu'il s'agit d'un processus d'apprentissage.

Ainsi rapidement, on constate que l'alimentation n'a plus rien d'inné mais qu'elle est un processus culturel, acquis. Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles. Partie 2 : le cas de la culture occidentale Partie 3 : Alcool, fêtes & viol – les fraternités étudiantes aux États-Unis Je vais commencer une petite série sur les cultures enclines au viol.

Les cultures enclines au viol et les cultures sans viol. Les études interculturelles

Je débuterai par le résumé des études d’anthropologie, notamment celles qu’a menées Peggy Reeves Sanday, et qui l’ont conduit à penser qu’il existait des cultures sans viol et des cultures enclines au viol. Femmes Minangkabau L’anthropologue Peggy Reeves Sanday a étudié plusieurs sociétés préindustrielles afin d’établir leur vision du viol, mais aussi de la sexualité et des rapports entre les hommes et les femmes.

En 1982, elle a ainsi publié une première étude interculturelle où elle comparait 156 sociétés du monde entier1.

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