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Déroulement des conflits

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Le carnet de route de l'envoyé spécial de FRANCE 24 au Mali - MALI. Stratégie française.

Coût de l'intervention

Attention aux fausses vidéos d’exactions dans le Nord-Mali. Des hommes en uniforme amènent une couverture floquée de la mention FRSC pour couvrir un corps (capture d'écran).

Attention aux fausses vidéos d’exactions dans le Nord-Mali

Une vidéo qui montrerait le corps sans vie d’un homme soupçonné d’être lié aux djihadistes du Nord-Mali nous a été envoyée ce matin par plusieurs Maliens. Selon les expéditeurs de ces images, il s’agirait du cadavre d'un bourreau de la police islamique de Gao, victime de vengeance. Après vérification, il s'est avéré que ce n'était pas le cas : cette vidéo a été tournée au Nigeria. Depuis le début de l'intervention des forces armées française et malienne au Nord-Mali, les personnes soupçonnées d’avoir collaboré avec Aqmi, le Mujao ou Ansar Dine, et plus largement des personnes d’origine touareg ou arabe, ont pu être la cible des habitants des villes libérées ou de certains soldats de l’armée malienne.

Plusieurs ONG et médias ont ainsi rapporté des exactions, notamment à Sévaré ou à Mopti. Dans ce contexte, de multiples vidéos témoignant de ces débordements circulent. Nord Mali : Enjeux et perspectives de l'intervention militaire. Un haut responsable d’Ansar Dine arrêté près de la frontière algérienne (sources concordantes) France in Mali: rapid reaction. On 11 January 2013 France initiated military operations against Islamist rebels in Mali in order 'to stop the terrorist aggression ... make Bamako safe ... and enable Mali to recover its territorial integrity'.

France in Mali: rapid reaction

It hopes that the current ground and air offensive will be limited in duration. But this will depend on several factors, including the effectiveness of its planning and intelligence, and the tactics of the opposition. If Bamako is to reassert its authority over the country's ungoverned north, the capacity of Mali's military will need to be dramatically enhanced. According to Paris, as of 15 January, French troops deployed in Mali numbered around 800, with around 1,700 taking part from France's military bases in Africa. Press reports on 17 January indicated that this had risen to 1,400; according to French Defence Minister Jean-Yves Le Drian, troop numbers on the ground will increase to around 2,500. How did we get here? Serval, quelles perspectives ? Le lancement de l’opération Serval par la France le 11 janvier est apparu comme une bonne surprise pour l’armée malienne : jusque là, le gouvernement de Bamako ne désirait pas engager les opérations sans une formation préalable de son armée (appelée à être le fer de lance de la contre-offensive vers le nord), ce qui, en fonction des plans initialement envisagés, aurait repoussé jusque septembre 2013 la contre-offensive contre les islamistes du MUJUAO, d’Ansar Dine et d’AQMI.

Serval, quelles perspectives ?

De même, ce n’était que le 20 décembre que l’ONU avait autorisé le déploiement de la MISMA (Mission Internationale de Soutien au Mali). Or, les islamistes ne sont pas restés inactifs, forçant Bamako à demander l’aide française. Une première attaque par 3 Mirage 2000D de même que par des Gazelle a permis de stopper leur progression vers le sud du pays. Si peu d’éléments sont communiqués par le ministère de la défense, plusieurs constats sont à faire. "Il y avait un risque d'implosion du Mali" Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Hélène Sallon La France a déclaré la "guerre contre le terrorisme", en lançant vendredi 11 janvier une intervention armée au Mali.

"Il y avait un risque d'implosion du Mali"

La décision d'intervenir a été prise à la suite d'une offensive coordonnée des islamistes armés alliés à Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) sur Kona, verrou entre le nord et le sud malien. Le nord du Mali, région en majorité désertique, est depuis fin juin 2012 sous contrôle total de ces groupes armés, qui prônent une application rigoriste de la charia (loi islamique). L'intervention française vise notamment à stopper leur progression vers le sud et notamment Bamako, la capitale.

André Bourgeot, chercheur au CNRS, spécialiste de l'Afrique saharo-sahélienne a répondu à vos questions.