background preloader

Acteurs non étatiques

Facebook Twitter

Mali: un haut responsable d'Ansar Dine arrêté près de la frontière algérienne (sources concordantes) Au Mali, des islamistes largement soutenus. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Boubou Cissé, économiste à la Banque mondiale ; Joseph Brunet-Jailly, économiste ; Gilles Holder, anthropologue (CNRS) En venant à Paris le 20 septembre présenter sa conviction qu'il faut "déloger les narcotrafiquants et les terroristes" de son pays, le premier ministre du Mali aura trouvé une oreille attentive en François Hollande.

Au Mali, des islamistes largement soutenus

Un processus de légalité internationale est désormais enclenché et l'on attend que la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) donne corps à celle-ci pour enfin "chasser les bandits armés". Cette expression fait l'unanimité à Bamako. Tout le monde semble déterminé à chasser les "bandits armés", sans pourtant qu'aucun acte n'ait accompagné ces déclarations, jusqu'à ce que le chef de l'Etat demande, le 1er septembre, le secours de la Cédéao. Décision importante car elle internationalise le conflit. Pourtant, cette décision est malencontreuse, comme toutes les interventions extérieures jusqu'à présent. Mahamadou Issoufou sur RFI : « Le MNLA n’est pas représentatif du peuple touareg » - Niger / Mali. Sur l'intervention française au Mali « L’intervention française était nécessaire et légitime.

Mahamadou Issoufou sur RFI : « Le MNLA n’est pas représentatif du peuple touareg » - Niger / Mali

Si la France n’était pas intervenue après l’offensive des jihadistes sur Konna, ils seraient à Bamako. Cela veut dire que l’Etat malien serait devenu un Etat terroriste, menaçant les pays voisins. » « Lorsque j’entends certains dire que c’est le retour de la Françafrique, je n’ai pas la même vision des choses. » « Je ne pense pas que l’intervention française soit terminée avec la libération des villes du nord du Mali. Sur le rôle de la force africaine Misma (Mission internationale de soutien au Mali) « L’objectif de cette guerre, c’est non seulement de libérer le nord du Mali des jihadistes et des trafiquant de drogue, mais aussi de débarrasser l’ensemble du Sahel de ces groupes […] qui constituent non seulement une menace pour nous, mais aussi pour vous, pour l’Europe, pour le monde entier. » « J’ai confiance en cette force, la Misma.

Moyens des islamistes

Belmokhtar burnishes jihadi credentials with Algeria attack. Qui est la brigade Al-Mouthalimin, qui revendique la prise d'otages en Algérie ? Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le | Par Hélène Sallon La brigade Al-Mouthalimin ("les enturbannés"), dirigée par Mokhtar Belmokhtar, alias Khaled Aboul Abbas ou "Le Borgne" ou encore "Mister Marlboro", a revendiqué la prise d'otages, mercredi 17 janvier, sur le site gazier du géant pétrolier britannique BP à In Amenas, dans l'est de l'Algérie.

Qui est la brigade Al-Mouthalimin, qui revendique la prise d'otages en Algérie ?

L'opération a été baptisée du nom de Abdel Rahim Al-Mauritani, un combattant décédé. "Cette brigade est issue d'un groupe qui a fait dissidence ou a été exclue d'Al-Qaida au Maghreb islamique [AQMI] à la fin de l'année 2012", indique Dominique Thomas, spécialiste des réseaux islamistes. Dans cette vidéo en arabe diffusée début décembre, où Mokhtar Belmokhtar apparaissait pour la première fois à visage découvert armé d'une kalachnikov, il a annoncé sa rupture avec AQMI et la création de son nouveau groupe islamiste armé. La brigade serait constituée d'environ 200 à 300 militants, bien entraînés et bien armés. Mali: le MNLA arrête deux hauts responsables d'Ansar Dine et du Mujao - Mali. Un haut responsable d'Ansar Dine, Mohamed Moussa Ag Mohamed, et un autre du Mujao, Oumeïni Ould Baba Akhmed, ont été arrêtés samedi à la frontière algérienne par le MNLA.

Mali: le MNLA arrête deux hauts responsables d'Ansar Dine et du Mujao - Mali

C'est du moins ce qu'affirme un cadre du mouvement touareg, qui précise que l'arrestation s'est produite après un accrochage entre le MNLA et un convoi de rebelles qui tentait de passer la frontière algérienne. Ibrahim Ag Mohamed AssaléChargé des relations extérieures du MNLA, il revient sur cette arrestation. 11/10/2013 - par Olivier Rogez écouter. Al Qaida au Sahara et au Sahel. Contribution à la compréhension (...) L’ESPACE géographique où sévit AQMI s’insère dans un espace gigantesque : le Sahara couvre 8 000 000 km2, auxquels il convient d’ajouter les 3 000 000 km2 du Sahel.

Al Qaida au Sahara et au Sahel. Contribution à la compréhension (...)

Ces contrées, comparables en cela à des étendues maritimes, se montrent difficilement contrôlables. AQMI en utilise une partie car la configuration du terrain lui offre de multiples avantages : les conditions de vie très difficiles écartent la plupart des hommes, il existe de nombreux axes de communication hormis les routes transsahariennes répertoriées et des ressources importantes se trouvent dans la région. Un relief accidenté Contrairement à un lieu commun répandu, les dunes n’occupent que 20% du territoire du Sahara. La région saharo-sahélienne est donc propice au camouflage de petits groupes mobiles, offre aux populations qui la parcourent une multitude de refuges (canyons, grottes, rochers en surplomb) et fournit des sites de repli quasiment inexpugnables.

Une immense zone aride. Géo : Les Touaregs dans le cyclone géopolitique du Mali. AQMI au Sahel. Mali : l’inquiétant arsenal de guerre des jihadistes. Mali : qui sont les ennemis de la France? Al-Qaida au Maghreb islamique Cette mouvance est installée dans la région sahélienne depuis 2007 et représente désormais une menace terroriste récurrente.

Mali : qui sont les ennemis de la France?

Avant de faire allégeance à Oussama Ben Laden en changeant de nom, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) se nommait Groupe islamiste pour la prédication et le combat (GSPC), lui-même issue d'une dissidence du Groupe islamique armé (GIA), le mouvement algérien auteur de plusieurs attentats en France il y a 20 ans. "Ce sont des Algériens qui veulent continuer la guerre d'Algérie", résume pour leJDD.frFrançois Heisbourg, conseiller spécial à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), en allusion à la guerre civile qui a frappé le pays dans les années 1990.

Basé en Algérie, le chef d'Aqmi se nomme Abdelmalek Droukdel, alias Abou Moussaab Abdelouadoud.