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Révisions Histoire

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Présentation synthétique de la géopolitique de la France. OLIVIER KEMPF est maître de conférences à l’IEP de Paris, conseiller de rédaction de la Revue Défense Nationale et de la Nouvelle Revue de Géopolitique. Spécialiste de l’OTAN et de la cyberstratégie, il publie une Géopolitique de la France. Le sous-titre Entre déclin et renaissance laisse deviner les transformations en cours. 11 documents statistiques et 28 cartes, dont 8 en couleurs, illustrent un propos en partie délivré à des étudiants de Sciences-Po. Géopolitique intérieure de la France et géopolitique extérieure La construction d’un ouvrage de géopolitique est le reflet des difficultés à en définir la matière, toujours sur le fil entre histoire, géographie et analyse des rapports de forces à différentes échelles.

Première moitié de l’ouvrage : la géopolitique intérieure de la France ; deuxième moitié : sa géopolitique extérieure. « La France se rêve et se comporte comme une puissance » (p.6). Olivier Kempf raisonne sur la longue durée. Les ambiguïtés du « modèle français » Plus. "Géopolitique du Japon", B. Courmont, éd. Artège - Zone asiatique. NOMBRE d’ouvrages sur le Japon paraissent depuis ces derniers mois [1]. Remilitarisation de l’archipel ou coopération avec le géant chinois : les thèses oscillent le plus souvent entre ces deux choix sans que le lecteur puisse se faire une idée plus précise sur les singularités nippones tant sur le plan politique qu’historique. L’ouvrage de Barthélémy Courmont est en ce sens des plus salutaires.

On reconnaîtra à l’auteur son don pour l’analyse des données les plus contemporaines qu’il allie à une approche de terrain. A cette compréhension globale, l’auteur ajoute une solide connaissance historique du Japon sur la longue durée. Ainsi, il nous montre que l’entrée du Japon dans la modernité coïncide avec la percée des Etats-Unis en Extrême-Orient. Les relations Japon / Etats-Unis Dans un contexte de récession économique, cette instabilité révèle, comme le souligne Barthélémy Courmont, deux faits : une crise de la représentativité et la question du renouvellement des élites dirigeantes.

Plus. Le Japon et l’Asie - Zone asiatique. POUR de nombreux observateurs, au Japon comme à l’extérieur, le tsunami du 11 mars 2011 est un évènement historique d’une ampleur comparable à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le discours de l’empereur Akihito (suffisamment rare pour être mentionné) ou les références du Premier ministre Naoto Kan (qui annonça que son pays rencontre la crise la plus profonde depuis 1945) sont à cet égard les indicateurs les plus nets.

Le traumatisme humain est évidemment immense et justifie de telles mentions, et les conséquences économiques sont également souvent citées comme d’une ampleur telle qu’il y aura un avant et un après 11 mars 2011. Mais qu’en est-il des repositionnements politiques du Japon ? Si on tient compte du fait que 1945 marqua le point de départ d’une nouvelle ère pour l’archipel, 2011 peut-il s’inscrire dans la même lignée ?

Quitter l’Asie, rejoindre l’Europe Le Japon peut-il rejoindre l’Asie ? Obstacles et incidences Copyright Juin 2011-Courmont/Diploweb.com Plus . L’inde, puissance mondiale ? - Inde. AVEC près d’un milliard trois cents millions d’habitants, l’Inde ne peut plus être ignorée du monde. Elle ne l’ignore pas non plus et tourne son regard vers le large. Certes son auréole et sa puissance d’aujourd’hui paraissent faibles si l’on se réfère à la Chine voisine. Mais, elle aussi, s’éveille, son potentiel s’affirme et son rôle s’accroît dans les affaires du monde, aussi bien dans les domaines politiques qu’économiques et même militaires.

Analyser la montée en puissance indienne dans ces différents domaines est une nécessité afin de voir comment elle se décline par rapport à la superpuissance américaine et aux grandes puissances d’aujourd’hui et par rapport à la superpuissance de demain, la Chine. Le monde change et l’Inde contribuera à ce changement. Une histoire et une géographie au service d’un grand destin malgré des problèmes internes On ne peut comprendre l’Inde d’aujourd’hui sans se référer à son passé prestigieux qui imprègne l’élite du pays. Conclusion. L’Inde : émergence ou renaissance ? - Inde. L’ASIE monte en puissance. Elle le fait par étapes, puisque le Japon amorce sa transformation dès 1868 en entrant dans l’ère Meiji avant de vaincre la Russie en 1905, et d’afficher son expansionnisme dans les années trente.

Après 1945, il se relève de ses ruines, et devient une puissance économique majeure en une trentaine d’années, en jouant la carte de l’innovation. La Chine communiste entame après 1978 sa mue économique avec les « quatre modernisations » de Deng Xiao Ping. Suivent les « quatre dragons », baptisés alors « nouveaux pays industrialisés » : Corée du Sud, Taiwan, Singapour et Hong Kong. L’Inde n’est pas encore une grande puissance, mais elle devient un acteur sur le grand théâtre du monde [1]. De la sujétion à l’émergence : trois étapes L’Inde indépendante s’est construite sur deux fondements. Avec l’Indépendance, le second pilier de l’émergence de l’Inde est posé. La troisième étape fut la grande transition des années 1990. L’Inde post-post coloniale. L’indispensable rebond japonais - Zone asiatique. IL EST DES événements qui placent soudain une nation face à son destin.

La catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011, est de ceux-là. Lorsque le tsunami a atteint les côtes du Tôhoku, le Japon faisait déjà face à de sérieux défis. Au vieillissement accéléré de la population, au surendettement et à la montée en puissance du voisin chinois est venue s’ajouter une remise en cause brutale de la sécurité énergétique de l’archipel. Sans doute parce qu’ils traduisent des évolutions lentes et profondes, les Japonais s’étaient habitués à vivre avec les trois premiers défis. Le terrible choc du tsunami les oblige à réagir. Le plus immédiat est de résoudre l’équation énergétique. Sur cinquante-quatre réacteurs nucléaires, il n’en reste plus que deux en fonctionnement. Alors que la catastrophe a montré la très grande résilience de la société et sa cohésion tout à fait exemplaire, les autorités n’ont pas été à la hauteur de la situation.

Quelles perspectives financières ? Japon, Tokyo. Plus . Le changement de paradigme au Moyen-Orient - Moyen-Orient. TOUTE SOCIETE SE TROUVE, quelle que soit l’époque, dominée par une certaine façon de percevoir le monde, par un système de représentation, c’est-à-dire par un paradigme, les Allemands disent une Weltanschauung. Certes, les paradigmes peuvent différer selon les groupes sociaux ou les individus, mais à chaque temps historique, toute société est bien imprégnée par un paradigme dominant, donc par un ensemble de croyances et de valeurs qui influence la façon dont cette société perçoit la réalité et réagit à cette perception. L’information nous en livre chaque jour des preuves.

Par exemple, alors que la société française reste, au début du XXIe siècle, dominée par un paradigme laïque, ce n’est nullement le cas aux États-Unis, comme l’a montré à nouveau, le 7 novembre 2006, le discours de remerciement d’Hillary Clinton, réélue sénatrice de l’État de New York, où elle déclarait notamment : « God bless America ». La montée et les atouts du paradigme panarabe Les succès du panarabisme. L’UE-27, puissance économique et commerciale étrange. L’UE, une puissance économique… relative Recourons aux données consolidées publiées par Eurostat dans son annuaire le plus récent [1]. [2] A la différence d’Eurostat, nous utiliserons l’expression « espace UE-27 » pour désigner l’ensemble de pays formé par les 15 anciens États membres et les 12 candidats à une date antérieure à leur adhésion effective, le 1er mai 2004 ou le 1er janvier 2007. [3] Sans prétendre à l’exhaustivité, considérons successivement le PIB, le PIB par habitant, le commerce intra et extra UE-27 puis son évolution.

Commençons par le graphique « Espace UE-27, UE-27, zone euro, Japon et Etats-Unis : PIB aux prix courants du marché de 1998 à 2008, en milliards d’euros. » [4] Celui-ci offre la vision classique d’une UE « championne du monde ». Espace UE-27, UE-27, zone euro, Japon et Etats-Unis : PIB aux prix courants du marché de 1998 à 2008, en milliards d’euros Comme une douche froide L’UE : quelle puissance commerciale ? Dans une large mesure, il s’agit d’un succès. . . L’Amérique latine dans un ordre mondial en mutation - Amérique du Sud. UNE nouvelle distribution du pouvoir est en train de se produire à l’échelle du monde. Elle entraîne une profonde transformation du système international. Elle n’est pas une conséquence simple et passagère de la récession provoquée par la crise des subprimes.

Celle-ci a simplement contribué à la rendre visible. Le centre de gravité de la planète change sous nos yeux. La montée en puissance des États émergents menace la suprématie économique des pays développés. L’Amérique latine, évidemment, est partie prenante de ce basculement global. Certains indices spectaculaires semblent l’attester. Peut-on en déduire que l’Amérique latine, qui a commencé à commémorer deux siècles d’indépendance, a changé de statut et assume un nouveau rôle sur l’échiquier international ? Une nouvelle Amérique latine ? Il ne fait aucun doute que la situation de l’Amérique latine n’a jamais été meilleure depuis 1930, il y a donc quatre-vingts ans. La région connaît une forte concentration de la pauvreté. Sommaire : Les Africains doivent développer leur pensée stratégique. EN CE DEBUT du XXIe siècle, le monde traverse une crise sans précédent et l’humanité toute entière en ressent les effets.

Universelle et totale, cette crise que nous subissons affecte les disciplines intellectuelles et/ou morales les plus variées et les courants de pensée qu’en apparence tout oppose. Elle touche également plusieurs secteurs d’activités et bouleverse leur mode de fonctionnement. Aucun pays, aucune région et aucun continent n’est désormais à l’abri de menaces de plus en plus réelles, brutales et qui ont tendance à s’internationaliser. [1] De toutes les aires géopolitiques, l’Afrique semble être le continent le plus exposé à ces soubresauts.

Malgré ce tableau pour le moins sombre, tout laisse à croire que l’Afrique n’a pas encore dit son dernier mot dans sa longue marche vers le développement. Ce nouvel intérêt stratégique devrait permettre au continent africain de mieux se positionner dans le paysage des relations internationales de plus en plus dominé par le réalisme. Etats-Unis : Hyperpuissance ? Vingt ans après, le repli - Amérique du Nord. VINGT ANS après la « Fin de l’histoire » [1], quelles nouvelles de l’ « Hyperpuissance » ? A l’instar de la trilogie des Mousquetaires de Dumas, le Vingt ans après de l’Amérique post- guerre froide (ou post-moderne si l’on préfère) nous a gratifié d’aventures rebondissantes qui nous incitent à dresser un bilan improbable de ces deux dernières décennies.

A l’heure où se profile une élection présidentielle importante, cet inventaire devrait nous aider à mieux comprendre si l’Amérique aura dans l’avenir la volonté de s’engager activement dans les affaires de ce monde ou si, au contraire, elle renoncera à assumer les responsabilités qui lui incombent en tant que première puissance mondiale. Les Etats-Unis et le paradoxe de la puissance Dans le domaine du sport, on dit souvent qu’il est plus difficile de défendre un titre que de l’acquérir. Le cas des Etats-Unis est très particulier. Dans les faits, le peuple américain s’est montré à toutes les époques profondément isolationniste. . . . .

Chine nouvelle et China Bashing. En panne sur le chemin de la (...) LA CHINE, en panne sur le chemin de la puissance ? Cette question fait écho à mon ouvrage La Chine et le monde au XXe siècle, Les Chemins de la puissance (Ellipses) [1] dont la conclusion s’intitule Le XXIe siècle, un siècle chinois ? Depuis sa parution en septembre 2012, la relève politique de la 5e génération de dirigeants chinois s’est effectuée comme prévu à l’issue du XVIIIe congrès du PCC mais avec un mois de retard et dans un contexte inhabituellement morose sur fond de scandales liés à des faits de corruption dont l’ampleur et le détail méritent réexamen. L’image internationale de la Chine s’est par ailleurs dégradée de façon connexe, au point de renforcer des interrogations sur une trajectoire historique qu’il convient aussi de réévaluer. Une corruption qui éclate au grand jour La dénonciation des faits de corruption affecte, selon un équilibre assez usuel en Chine, aussi bien les « néomaoistes » (Bo Xilai), que les « réformateurs » (Wen Jiabao).

China Bashing Exit China ? 1. . . La puissance chinoise affaiblie par sa démographie. LA CHINE réalise année après année les objectifs qu’elle se fixe pour devenir la première puissance mondiale dans tous les domaines : politique, économique, militaire, spatial, culturel. L’Empire asiatique remporte non seulement des succès mais les dépasse, qui plus est souvent plus rapidement qu’attendu [1]. Rien ne semble pouvoir la freiner. Mais ce nouveau grand bond en avant de développement de puissance possède ses revers. S’il est souvent mis en avant les déséquilibres environnementaux et les drames humains collatéraux, la démographie est moins citée.

Les autorités et beaucoup d’observateurs extérieurs en parlent, mais généralement de façon assez vague, en n’allant que rarement au fond du sujet, tant sur le plan des conséquences du déséquilibre, que des remèdes des causes structurelles. La Chine risque une déstabilisation de grande ampleur, à l’image de sa pyramide des âges, étranglée à la base, et déséquilibrée par une tête hypertrophiée. . . . . Des évolutions à venir ? . . . . . Chine - "Les trente ans qui ont changé la Chine (1980-2010)", C. (...) IL est parfois salutaire de lire ou de relire l’analyse rigoureuse des grands journalistes sur la Chine. On pense à Robert Guillain et Francis Deron bien sûr ou Caroline Puel dont le dernier ouvrage, Les trente ans qui ont changé la Chine est des plus pénétrants. Caroline Puel a fondé le bureau de Libération en Chine et celui du Point dont elle est toujours la correspondante. Elle a reçu le prix Albert Londres pour ses reportages sur ce pays qu’elle sillonne depuis près de trente ans.

Saisir le Zeigeist, le temps qu’il fait, à Pékin et dans ses provinces mais aussi l’impact des réformes entreprises par Deng Xiaoping sur l’échiquier mondial et l’évolution du régime est l’objet de cette étude très dense qui allie des témoignages personnels à une observation distancée des événements. Trente années de croissance vertigineuse ont un prix Sur le plan économique, Caroline Puel montre comment la Chine, encore miséreuse au sortir de la Révolution Culturelle, s’est hissée au deuxième rang mondial.

Chine : de la puissance économique à la puissance politique, une (...) "Je suis désarçonné par l’ignorance des commencements, tout comme je suis désarçonné par le mystère des aboutissements" Gamal Ghitany LA CHINE affirme de façon de plus en plus orgueilleuse son poids économique au reste du monde. Et on peut le concevoir tant son développement durant ces trois dernières décennies fascine. Cette fascination tourne parfois à la béatitude devant un acteur économique et politique devenu incontournable. De fait, nombreux sont les facteurs qui participent aux ressorts de la puissance économique chinoise : . la capacité de la Chine à inscrire ses politiques dans la constance et la définition d’investissements stratégiques à un horizon lointain ; . la consécration systématique des efforts de recherche au développement industriel et technologique ; . la propension à occuper tous les terrains afin de n’enregistrer aucun point faible et de ne pas être dépendant [1], au contraire d’une logique de développement des avantages comparatifs dans les économies occidentales ;

Liu Xiaobo prix Nobel de la paix 2010, ou de l’influence de la (...) Quelles perspectives pour le partenariat stratégique sino-russe (...) La Chine en Afrique : une réalité à nuancer.