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L'éducation à la Citoyenneté

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Les stéréotypes. Catégorisation, stéréotypes et préjugès. La catégorisation est donc un processus automatique de base bien connu des chercheurs.

Catégorisation, stéréotypes et préjugès

Ce qui définit le stéréotype, c’est sa dimension consensuelle. Pour mesurer les stéréotypes de façon concrète, on va soumettre au sujet une liste de traits concernant un groupe et le stéréotype sera défini à partir des items (propositions) les plus massivement choisis. On peut alors calculer le « score de stéréotypie » pour chaque personne. Les études sur les stéréotypes montrent qu’ils auraient une activation quasi automatique. Il s’agit, en effet, de croyances apprises très tôt puisque certaines études tendent à montrer que vers 6,8 ans, l’essentiel est acquis. La formation du stéréotype correspondrait à une logique essentialiste. Le préjugé est, quand à lui, une attitude défavorable envers une ou plusieurs personnes en raison de leur appartenance à un groupe particulier.

Les représentations sociales. Les représentations sociales sont nées du concept sociologique de représentations collectives énoncé par Durkeim.

Les représentations sociales

Pour situer le concept de représentations sociales : On a l’opinion, l’attitude, la représentation et l’idéologie. Ce découpage allant du particulier au général, de l’individuel au collectif mais aussi du plus récent au plus ancien, du plus fragile au plus stable. De nombreux scientifiques, tel que Denise Jodelet, s’accordent pour définir la représentation comme «une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social.»

Selon Moscovici, une représentation sociale comporte trois dimensions: L’attitude, l'information et le champ de représentation : L'attitude : Elle exprime un positionnement, une orientation générale, positive ou négative par rapport à l'objet de la représentation. Le discriminologue. La mixité. Égalité filles-garçons - Le cerveau a-t-il un sexe ? Par Catherine VidalNeurobiologiste,Directrice de Recherche à l'Institut Pasteur de Paris Introduction Avec les progrès des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences biologiques entre les hommes et femmes ont été balayées.

Égalité filles-garçons - Le cerveau a-t-il un sexe ?

Ce n'est manifestement pas le cas dans notre réalité quotidienne. Médias et magazines continuent de nous abreuver de vieux clichés qui prétendent que les femmes sont "naturellement" bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient nés bons en maths et compétitifs. Parité et égalité hommes-femmes : une réalité ?  - Citoyenneté et démocratie Découverte des institutions. <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.

Parité et égalité hommes-femmes : une réalité ?  - Citoyenneté et démocratie Découverte des institutions

</p> Quelques dates clés 1791 : Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges, dont le préambule commence ainsi : "Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en Assemblée nationale". 1804 : Le Code civil donne aux femmes des droits civils mais leur refuse les droits politiques. 1893 : Octroi du droit de vote aux femmes en Nouvelle-Zélande, premier pays au monde à l’accorder ; la Grande-Bretagne (pour les femmes de plus de 30 ans jusqu’en 1928), la Suède et l’Allemagne l’accordent en 1918, le Canada et les Pays-Bas en 1919, les États-Unis en 1920 (quelques États l’avaient déjà adopté avant). Observatoire des inégalités.

22 mars 2006 - Mariette Sineau (Directrice de recherches au CNRS et membre du Centre de recherches politiques de Sciences Po) montre qu’en dépit d’une féminisation accélérée des assemblées locales, l’inégalité des femmes face au pouvoir politique perdure en France.

Observatoire des inégalités

Dans le contexte français d’une crise de la représentation politique aux symptômes multiples, le thème du renouveau des élites, a été depuis quelque 20 ans au centre des discours et des programmes, mais aussi des attentes de l’opinion. C’est cette rhétorique du changement qui a fondé la légitimé d’un certain nombre de projets de réformes institutionnelles, dont le projet paritaire. Nous ferons d’abord porter notre investigation sur le sens d’une réforme intervenue par le biais législatif et le recours à l’action positive, dans un pays de culture universaliste. En effet, la révision constitutionnelle concernant la parité peut être considérée comme une remise en cause de la conception classique de la représentation. Jean-Pascal Charvet : « ringardiser les stéréotypes ». Le Directeur de l’ONISEP (Office National d’Information sur les Enseignements et les Professions) répond aux questions de femmes.gouv.fr et donne son point de vue sur les priorités du nouveau ministère des Droits des femmes.

Jean-Pascal Charvet : « ringardiser les stéréotypes ».

Comment accueillez-vous la création d’un Ministère des Droits des femmes de plein exercice au sein du gouvernement Ayrault ? C’est un acte politique fort et qui fait naître un grand espoir. Une inscription dans l’histoire de notre pays aussi : la reconnaissance sereine de ce que ces « droits » sont encore en devenir et que la parité est toujours à construire. Disons le franchement : si l’inter ministérialité peut être intéressante sur le fond, l’expérience montre qu’elle n’est guère opérationnelle.

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