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Sciences de l'éducation

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Revue de presse

L'Agence nationale des Usages des TICE - La classe inversée : que peut-elle apporter aux enseignants ? Par Isabelle Nizet * et Florian Meyer * La classe inversée exerce un attrait indéniable sur les enseignants qui souhaitent diversifier leurs approches pédagogiques et tenter de nouvelles expériences avec leurs élèves. Il semble cependant nécessaire de bien comprendre en quoi cette approche offre des bénéfices réels, alors que peu de recherches scientifiques ont démontré son efficacité à l’aide de données probantes, comme le soulignent Steve Bissonnette, professeur à la TÉLUQ, et Clermont Gauthier, professeur à l’Université Laval au Québec.

Une définition souple La classe inversée est souvent perçue comme la simple inversion d’activités typiques d’un enseignement traditionnel : au lieu d’écouter l’enseignant en classe et de faire ses devoirs seul à la maison, l’élève réalise des apprentissages de manière autonome à l’aide de matériel numérique à la maison et fait des exercices en classe avec l’enseignant. Aux origines de la classe inversée Au carrefour de plusieurs tendances Pour conclure. Classe Inversée | Enseigner avec TNT.

Pour lire mon rapport sur mes classes inversées, cliquez ICI (pdf, 3 Mo)Une liste d’articles sur la classe inversée, compilée par Pédagogie Universitaire La classe inversée, c’est quoi ? C’est une façon différente d’enseigner et d’apprendre. Comparativement à une classe traditionnelle, la prise de note se fait à l’extérieur de la classe (à la maison, à la bibliothèque, dans le métro, bref, n’importe quel endroit où des capsules vidéo présentant la théorie peuvent être visionnées) et le temps de classe libéré est utilisé pour approfondir, appliquer et assimiler les notions.

Puisque le professeur n’a plus à « présenter » la matière, il est disponible pour accompagner, motiver et soutenir les élèves dans leur apprentissage. Cette façon de faire est utilisée aux États-Unis au niveau primaire, secondaire, collégial et universitaire depuis 2007. Ici, au Québec, des articles de blogues et autres reportages mentionnent cette approche depuis l’automne 2011.

La classe inversée en image En vidéo. L'éducation non-formelle ou comment apprendre tout au long de la vie. Pouvez-vous présenter l’AEGEE en quelques mots ? Laure Onidi : L’AEGEE (Association des États générauxdes étudiants de l’Europe) a été créée en 1985 par des étudiants de grandes écoles à Paris. C’est une plateforme européenne de discussion et de création de projets qui a pour but l’intégration des étudiants européens par l’échange d’idées et des projets concernant notamment la citoyenneté active, l’éducation supérieure et les échanges interculturels. Son fonctionnement est très démocratique et laisse une large place à la discussion : le bureau (Comité directeur), basé à Bruxelles, est renouvelé tous les ans et les statuts sont régulièrement changés. Elle se structure en 250 groupes locaux, avec la particularité de ne pas avoir de plateforme nationale. Elle regroupe également onze groupes de travail sur des thématiques comme l’éducation ou la culture.

Sans avoir la prétention d’être représentative, l’AEGEE essaie néanmoins de porter la voix des étudiants à Bruxelles.