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Revenu et bonheur: la paradoxe d’Easterlin | Horizons Économiques. Par Lukas Jasmin-Tucci Au XIXe siècle, à une époque où philosophie et économie s’enchevêtraient naturellement, le concept d’utilité faisait son apparition dans les réflexions du philosophe anglais Jeremy Bentham sur la morale et la législation. C’était le principe du «plus grand bonheur du plus grand nombre», un regard humaniste sur le bien-être.

John Stuart Mill, philosophe anglais héritier et contemporain de Bentham, viendra y préciser la définition du plaisir et du bonheur pour conclure qu’il est sain pour un individu de maximiser son utilité, ajoutant que cela devrait être l’unique objectif d’une société. Toutefois, l’utilitarisme demeurait encore très philosophique. C’est par la volonté de prouver que la science économique est une science naturelle que la mathématisation de l’utilité s’est produite. Selon l’économiste William Stanley Jevons, une science exacte se définit par son utilisation des mathématiques et des statistiques.

Dominique Méda. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Parcours personnel[modifier | modifier le code] Depuis 2011, Dominique Méda est professeur de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, chercheur à l'Institut de recherches interdisciplinaires en sciences sociales[1] (IRISSO, UMR CNRS) et titulaire de la chaire "Écologie, travail, emploi" au Collège d'études mondiales (CEM)[2]. Elle est chevalier de la Légion d'honneur. Travaux[modifier | modifier le code] Depuis 1993, date de son premier ouvrage collectif (Politiques sociales, FNSP/DALLOZ), écrit avec Marie Thérèse Join-Lambert, Anne Bolot-Gittler, Christine Daniel et Daniel Lenoir, également membres de l'IGAS, Dominique Méda mène une réflexion philosophique et sociologique sur la place du travail dans nos sociétés, les rapports entre économie et politique, les instruments avec lesquels nous mesurons la richesse d'une société, la place des femmes dans l'emploi, le modèle social français.

Autres activités[modifier | modifier le code] Explications : Pourquoi les politiques ont cette obsession de la croissance ? Nicolas Sarkozy devrait mettre l’accent sur la compétitivité et la croissance, François Hollande en a beaucoup parlé, même Éva Joly en parle avec sa croissance verte. Pourquoi cette obsession de la croissance et comment en fabrique-t-on ? La croissance, c’est le moteur de la société. C’est parce que la société est créatrice de richesse et de progrès qu’elle crée des emplois. Et c’est comme la bicyclette : elle ne tient en équilibre que si elle avance. L’histoire économique nous enseigne qu’il y a deux façons. La deuxième politique de soutien à la croissance passe par l’offre et consiste à créer un environnement favorable aux entreprises pour qu’elles innovent et inventent des produits.

Politique économique: et si Hollande et Ayrault n'avaient pas tout faux? Pour les deux têtes du pouvoir exécutif, 2013 a mal commencé. Selon le tableau de bord mensuel Ifop-Paris Match, publié le 8 janvier, le chef de l’Etat et le Premier ministre ont encore grimpé en impopularité, avec respectivement 63 % et 59 % des sondés qui désapprouvent leur action; seuls 37 % de nos concitoyens approuveraient la politique économique de François Hollande et 40 % celle de Jean-Marc Ayrault (qui est la même...). Le moins que l’on puisse dire est que le pays ne se mobilise pas derrière ses dirigeants. Ces mauvais scores n’ont rien d’étonnant. Cherchez ce qui augmente, vous trouverez les impôts et le chômage. Il est difficile d’être populaire dans ce contexte. publicité Ajoutez l’épisode Depardieu et les vicissitudes de la taxation à 75% des plus hauts revenus, sans oublier les effets toujours négatifs dans l’opinion du dossier Florange, vous avez toutes les raisons d’avoir des sondages minables.

La rigueur paie, mais ne plaît pas La perte du AAA: oubliée! Gérard Horny. "La croissance mondiale va s'arrêter" Quarante ans après son rapport au Club de Rome, Dennis Meadows réaffirme les limites de l’expansion économique. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart et Hervé Kempf En mars 1972, répondant à une commande d'un think tank basé à Zurich (Suisse) – le Club de Rome –, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) publiaient The Limits to Growth, un rapport modélisant les conséquences possibles du maintien de la croissance économique sur le long terme. De passage à Paris , mercredi 23 mai, à l'occasion de la publication en français de la dernière édition de ce texte qui fait date (Les Limites à la croissance, Rue de l'Echiquier, coll. "Inital(e)s DD", 408 p., 25 euros), son premier auteur, le physicien américain Dennis Meadows, 69 ans, a répondu aux questions du Monde.

Quel bilan tirez-vous, quarante ans après la publication du rapport de 1972 ? D'abord, le titre n'était pas bon. Pourtant, l'idée commune est, aujourd'hui encore, qu'il n'y a pas de limites. Croissance 2013: pourquoi le gouvernement s'accroche envers et contre tous à sa prévision. Le gouvernement a annoncé jeudi qu'il maintenait son objectifs de croissance de 0,8% et de déficit public pour 2013 malgré des prévisions européennes moins optimistes, convaincu des effets immédiats de son plan compétitivité et d'une prochaine sortie de crise en zone euro. Le ministre des Finances Pierre Moscovici a estimé jeudi que la commission européenne "n'avait pas toutes les cartes en mains" lorsqu'elle a établi ses prévisions.

La France maintient donc son objectif d'une croissance à 0,8% en 2013 et de la réduction de ses déficits publics à 3% du PIB. La veille, la commission européenne avait refroidi les espoirs français, en prédisant une croissance à 0,4% et un dérapage des déficits à 3,5% du PIB. "Je suis un peu plus optimiste qu'elle, car nous avons une politique économique solide et crédible, c'est pour ça que nous sommes confiants et que la prévision de la France est maintenue", a expliqué le patron de Bercy. Langue de bois Mais Bercy réfute cet argument.

Croissance économique : une obsession pour politiques en manque d'inspiration. Lorsque les marchés financiers auront achevé de dévaster nos sociétés et nos esprits, ce sera un jeu de reprendre une à une les obsessions quasi-religieuses qui nous trottaient dans la tête, du temps de leur omnipotence. Celles qui nous hypnotisaient et nous faisaient admettre que les cours de la Bourse étaient la quintessence même du cours de notre vie.

Par exemple, la prévision de croissance. Depuis des années, plus aucune décision politique ne se prend sans consulter les augures économiques sur la croissance à venir. Et ces pythies se livrent entre elles, dans leurs temples modernes appelés INSEE, Rexecode, OCDE, FMI, à des formules et des incantations mystérieuses pour finalement rendre un verdict implacable, qui autorise ou non nos gouvernements à mettre en oeuvre les politiques pour lesquelles ils sont élus. La croissance : dogme religieux radicalement impensé... D’abord que la croissance n’a jamais fait le bonheur. Ce n’est que cela la croissance. La neige, c’est mauvais pour la crise… "Aujourd'hui, ça doit être l'anniversaire de l'hiver, tout le monde lui fait sa fête en postant de chouettes photos blanches", par l'artiste Martine Camillieri, 19 janvier 2013 Tout a commencé samedi matin.

Dans la fenêtre de mon navigateur web, les photos et commentaires tombent comme les flocons, ils respirent presque tous la joie de vivre et la bonne humeur. Certain(e)s paniquent, certes, mais la poudreuse ne nous ramenait-elle donc pas un peu à l'essentiel ? "C'est l'angoisse du temps qui passe... ... qui nous fait parler du temps qui fait". Vous vous souvenez d'Amélie Poulain et son joli univers parisien? Et bien depuis quelques jours à Paris (et dans le Nord de la France, plus largement), c'est comme si tout le monde s'appelait Amélie pour y aller de son cliché ! Et vous savez quoi ? Sur Facebook, mon ami Erick commence par faire peur : "ce matin, la guerre a été déclarée avec les territoires frontaliers : France contre Maroc contre Pologne...

" dit le début de son statut... " Pour une raison écologique et Social-écologie. Philippe Meyer, dans son émission hebdomadaire sur France Inter La prochaine fois, je vous le chanterai, consacre toujours un temps d'antenne à diffuser une même chanson interprétée par deux artistes différents, parce que l'une et l'autre versions sont, à ses oreilles, " pareillement aimables ". On pourrait en dire autant de ces deux livres sur le même thème - l'économie face aux défis environnementaux -, parus le même jour chez le même éditeur, écrits par deux économistes de talent. Divergences Pourtant, à première vue, les deux auteurs paraissent plus s'opposer que se rejoindre, l'un (Eloi Laurent) croyant aux capacités de l'économie à relever le défi et à inverser le cours des choses ; l'autre (Bernard Perret) n'y croyant pas.

Pour Eloi Laurent, l'effet écologique du développement économique " dépend du niveau des inégalités, et donc du niveau d'exigence démocratique des sociétés et des gouvernements ". Convergences Opposition frontale ? Pas vraiment. Conditions de vie-Société - Qualité de vie et bien-être vont souvent de pair. Marie-Hélène Amiel, Pascal Godefroy et Stéfan Lollivier, Insee Résumé Les adultes vivant en France métropolitaine déclarent en 2011 un niveau moyen de satisfaction dans la vie de 6,8 sur une échelle allant de 0 à 10. Si 13 % d’entre eux estiment leur bien-être à 9 ou 10, ils sont 7 % à le situer à moins de 5 sur l’échelle de satisfaction.

Ce ne sont pas seulement les restrictions monétaires, contraintes financières ou faibles revenus, qui vont de pair avec une moindre satisfaction. Sommaire Encadrés Publication En moyenne, sur une échelle de 0 à 10, les adultes situent leur bien-être à 6,8 De nombreuses initiatives ont vu le jour en France suite à la rédaction du rapport sur la mesure du progrès économique et social (rapport Stiglitz).

Au sein de la population, les faiblement satisfaits sont peu nombreux : ils sont seulement 7 % à attribuer à leur satisfaction dans la vie une note inférieure à 5 (graphique). Graphique - Satisfaction dans la vie en général Retour au sommaire Encadrés * santé. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Forum pour d'autres indicateurs de richesse (FAIR) Plusieurs membres du FAIR ont été conviés individuellement à participer aux travaux des quatre réunions de la Commission de concertation sur les indicateurs complémentaires au PIB (Florence Jany-Catrice, Dominique Méda, Géraldine Thiry, Patrick Viveret) et ont assisté aux trois premières réunions (17 février, 3 mars, 17 mars).

L’objectif de cette Commission coprésidée par le CESE et France Stratégie est de « proposer un tableau de bord d’une dizaine d’indicateurs afin d’éclairer les décisions de politiques publiques. Ce tableau de bord pourrait notamment répondre aux attentes de la proposition de loi visant la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques, proposition de loi adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale mercredi 29 janvier 2015. FAIR se réjouit de voir la thématique des nouveaux indicateurs de richesse progresser lorsqu’elle contribue à aller au-delà du PIB.

Lire la suite... Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Le webdocumentaire | Le bonheur brut. L'argent ne fait pas le bonheur, et c'est l'Insee qui le dit. L'Insee publie une étude sur le bonheur. Comment les économistes s'y prennent-ils pour le mesurer ? Ce n'est pas quelque chose de facile. Nicolas Sarkozy a mis en place une commission, présidée par Joseph Stiglitz, pour réfléchir à cette question. Nous nous sommes basés sur une étude conduite chaque année depuis 1975, par Eurobaromètre, qui demande aux personnes interrogées leur degré de satisfaction sur la vie qu'ils mènent. Le bien-être en économie, c'est donc avant tout un sentiment, qui évolue au cours de la vie. Quel impact a l'argent sur le bonheur ? Il faut aussi souligner que l'impact de l'argent, s'il est positif, est relativement modeste.

Notre étude le confirme : l'argent ne fait pas le bonheur... La crise a-t-elle renforcé l'intérêt des économistes pour le bonheur ? IUF » Florence JANY-CATRICE. C'est quoi le bonheur ? - L'événement. Les deuxièmes assises internationales du bonheur qui viennent de se tenir à Sète, dans l'Hérault, nous rappellent que l'idée de bien-être, trop souvent ignorée, commence à être prise en compte comme l'un des indicateurs importants de l'évolution de nos sociétés. La crise économique mondiale, la spirale infernale dans laquelle tournoie la zone euro, la chasse aux déficits, les restrictions des dépenses d'État, la perspective d'une fiscalité plus contraignante pour les contribuables et un taux de chômage toujours bien trop haut.

N'en jetez plus ! Les questions et indices économiques donnent le tempo de l'actualité et sont les indicateurs de la bonne santé de la société. Pour autant, peuvent-ils à eux seuls donner une idée du niveau de vie dans tel ou tel pays ? Assurément non, et c'est la raison pour laquelle une réflexion a vu le jour pour définir, à côté du produit intérieur brut (PIB) un autre indice : le bonheur intérieur brut (BIB). Assises du bonheur à Sète zoom Par exemple ? OCDE – Votre indicateur du vivre mieux. LE RAPPORT STIGLITZ REMIS A SARKOZY - [AID Association initiatives dionysiennes]

Après le rapport Stiglitz, comment mesurer la richesse ? Questions à Dominique Méda [par Nicolas Delalande & Audrey Williamson [15-09-2009]-> Depuis plus d’une dizaine d’années, la sociologue Dominique Méda critique les insuffisances du PIB. L’une des premières, elle a souligné l’incapacité de cet indicateur de richesse à tenir compte des inégalités, de la santé sociale et de la dégradation environnementale.

La Vie des Idées a recueilli son analyse après la publication du rapport coordonné par Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi. Dominique Méda est membre du collectif Fair (Forum pour d’autres indicateurs de richesse). Sommaire des vidéos : • Le rapport Stiglitz introduit-il une rupture dans la façon dont on mesure la richesse d’un pays ? • Le rapport propose-t-il néanmoins des idées originales, de nouveaux types d’indicateurs ? Le rapport Stiglitz préconise de mesurer le bien-être DEV. Changer de direction.

L'OCDE affine son indicateur de la richesse. PRESSE. Etre heureux pendant la crise, ça se mesure? | Territoires de paix. La croissance rend-elle heureux ? - Monde. Les fêtes de fin d’année ne riment pas vraiment avec décroissance et les indicateurs économiques sont, durant cette période en particulier, braqués sur les résultats de vente des commerces. On interroge le comportement du consommateur dont l’acte d’achat devient quasiment un acte civique de participation à la croissance du pays. S’il ne consomme pas à Noël, peut-être se rattrapera-t-il au moment des soldes, autre période clé d’hyper-consommation. Les publicités affichées pour les fêtes imposent cette équation parfaite : achat = bonheur = fêtes réussies... Après les fêtes, dans un pays où la croissance est devenue une religion, viendra l’heure des bilans et l’on saura si les résultats de notre économie sont à la la hauteur des prévisions.

Croissance et développement : une certaine vision du bien-être des nations Niveau du PIB dans le monde (2007) Source : International Monetary Fund Croissance et inégalités Le PIB : un concept purement quantitatif. Comment lutter contre les inégalités ? Au Bhoutan, le bonheur national brut remplace le PIB. La carte du monde selon le bien-être par pays. Comparatif : le bonheur dans l'UE.