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Faucheurs de riz doré, faucheurs de vie. Vous savez peut-être que des essais de riz doré ont été récemment détruits aux Philippines par des faucheurs volontaires (1) . Ce riz transgénique, modifié pour produire du β-carotène, est destiné à lutter contre les carences en vitamine A qui affectent de nombreux pays en voie de développement, dont les Philippines. 500.000 enfants dans le monde deviendraient aveugles chaque année à cause de ces carences, et de 1 à 3 millions en mourraient. Dans la mesure où le riz est à la base de l’alimentation dans de nombreux pays touchés par le fléau, l’introduction du riz doré apparaît comme une solution simple et efficace (2), aux yeux de tout individu non englué dans son dogmatisme. C’est sans doute pour cela que ce projet a fait dès le départ l’objet de violentes attaques de la part de Greenpeace et de la mouvance anti-OGM. Malgré le retard pris par le projet, Greenpeace n’aura pas réussi à le faire capoter (4).

Une faucheuse volontaire… Anton Suwalki Sur le même sujet : Notes : Rats, Tumors and Critical Assessment of Science. My email box exploded with new messages. A flurry of notes contained a link to a new peer-reviewed paper, a work showing that rats fed “GMO” corn developed massive tumors and died early, compared to controls. Immediately I smelled a Seralini paper. A click on the link did not disappoint-- it's Seralini again. I was electronically whisked to a PDF of the whole text and began to read. Within minutes I was blown away by the lack of rigor, poor experimental design, attention to controls and loose statistics. The anti-GMO interests were quick to anoint this new work as a rigorous pillar of exceptional science, a hard-science detailing of the danger of transgenic food.

I was really impressed by how the scientific media and the science blogosphere pounced. What I will do, which is highly uncharacteristic and but consistent with the post hoc analysis done all the time, is provide a level of analysis that was not explored. Here are some red flags the others have not mentioned. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Doutes sérieux sur le maïs MON810 ? Samedi 12 décembre 2009 6 12 /12 /Déc /2009 21:51 màj le 12 mars 2011 English version En 2008, le gouvernement français a interdit la culture du maïs MON810 (autorisée depuis 1998 dans l’UE). Sur quelles bases : scientifiques ou politiques ? Chronologie de quelques événements politiques français : 8 janvier 2008, conférence de presse, le Président de la République Nicolas Sarkozy: la clause de sauvegarde sera enclenchée contre les OGM en cas de « doutes sérieux » Dès le lendemain, le Sénateur Jean-François Le Grand (UMP), Président du Comité de Préfiguration de la Haute Autorité sur les biotechnologies (CPHA), annonce des « doutes sérieux » sur le maïs MON810 10 jan, le gouvernement reprend ces termes 11 jan, 12/15 scientifiques du CPHA réfutent ces interprétations 13 jan, le Premier Ministre François Fillon admet : « un compromis scellé dans le Grenelle de l’environnement » (Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro) Mars 08, interview à Agriculture Horizon, le Sénateur Le Grand reconnait :

Menaces pour l'évaluation des risques basée sur la science. Mercredi 12 juin 2013 3 12 /06 /Juin /2013 10:20 Read English version below Dans une étude publiée en juin 2013 par la prestigieuse revue scientifique Nature Biotechnology , Marcel Kuntz, John Davison et Agnès Ricroch, chercheurs de la recherche publique française (CNRS, INRA, AgroParisTech), analysent point par point les arguments "scientifiques" avancés par le gouvernement de Nicolas Sarkozy pour "justifier" son interdiction de culture du maïs MON810 en 2012.

Il est montré que des documents scientifiques authentiques, y compris ceux de l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA), ont été faussement interprétés. D'autres articles scientifiques importants, mais qui ne vont pas dans le sens voulu par le gouvernement, ont été ignorés. Des auteurs scientifiques étrangers cités par le document du gouvernement français ont témoigné que leurs conclusions ont été détournées de leur sens. Lire une traduction en Français de l'étude Lire les turpitudes de 2008. Une étude démontre que les anti-OGM s'occupent mal des animaux. Une étude australienne sur des porcs vient d'être publiée en juin, et elle démontrerait que les porcs nourris aux OGM auraient plus d'inflammation de l'estomac que ceux nourris sans OGM. Etrangement, elle n'a pas (pas encore ?) Eu dans l'Hexagone le retentissement incroyable qu'avait eu celle de Séralini sur des rats, alors que sur le fond elles se ressemblent comme deux gouttes d'eau.

Est-ce parce que les médias sont un peu échaudés et ont décidé de ne plus se faire avoir – on peut toujours rêver.. - ? Est ce parce que cette étude n'est même pas française, ou alors parce que ses auteurs n'avaient pas mis en place un plan média digne d'un blockbuster façon Criigen ? Même InfOGM et le Criigen n'ont pas encore présenté l'étude sur leur site au moment où ces lignes sont écrites... mais que se passe-t-il ?????

GMO pigs study – more junk science. When I saw on Twitter that a ‘major new peer-reviewed study’ was about to reveal serious health impacts from GMO corn and soya, I was intrigued to say the least. Would this be Seralini 2.0, a propaganda effort by anti-biotech campaigners masquerading as proper science, or something truly new and ground-breaking? Extraordinary claims require extraordinary evidence – and it would take a lot of extraordinary evidence to confound the hundreds of studies showing that GMO foods are just as safe as conventional, as summarised in this recent AAAS statement: “The science is quite clear: crop improvement by the modern molecular techniques of biotechnology is safe. The World Health Organization, the American Medical Association, the U.S.

So when I found the paper, again via Twitter, I determined to read it as I would a climate ‘denier’ paper which aimed to overturn the scientific consensus in that area – with an open mind, but a sceptical one. Really? Time to have a look at the study. GMO Truthers need to be kicked out of the Progressive movement. How do you decide which side is scientifically valid? So I guess we should start of with something very basic: how do we judge if something is scientifically valid, and how do we make scientifically valid arguments? The most obvious answer is to look at the research. But for someone who never took a science class after high school, how do you know what to look for?

Well you look at a number of things. For one, the study should be relatively recent (ideally within ten years). But when evaluating a scientific study the first thing I look for is the journal it was published in. Now it is very difficult to wade through all that research on your own. A good tool that I used when I was in school for finding such studies and articles is PubMed , which is a search engine of sorts for scientific research. Now how do you decide what is right after researching a scientific topic? What is not a valid way to make a scientific argument is to make appeals to authority rather than research.

OGM : environnement, santé et politique. Dernières nouvelles des OGM. Le site Scientific American vient de mettre en ligne deux articles de Nature qui font le point sur les OGM d'un point de vue scientifique. Le premier, "Trangenic, a new breed of crops", fait un petit tour du monde des recherches en cours pour créer de nouvelles variétés de plantes OGM, avec des précisions aussi sur l'évolution de ces techniques de mise au point. En Grande-Bretagne, au Rothamsted Center, les chercheurs travaillent sur des variétés de plantes qui pourraient se passer d'insecticide, en envoyant aux ravageurs un faux signal de danger (notamment aux pucerons, dans un premier temps). A Zurich, une équipe essaie de mettre au point un manioc capable de résister à des virus, ce qui serait directement utile dans les zones tropicales, généralement très pauvres, où cette plante est cultivée et consommée.

Aux Philippines, le Golden Rice, enrichi en vitamine A et annoncé depuis plusieurs années, est en train d'être finalisé. Voir ici pour en savoir plus (c'est en anglais): Yann Kindo. Le militantisme anti-OGM, ou l'«anticapitalisme» au service de Carrefour et Auchan. Impossible de résister au plaisir de diffuser cet article de "L'Union Ardennais" qui rapporte la manière dont un groupe de militants anti-OGM, sans doute désoeuvré faute de champ à faucher, a décidé de mettre ses capacités de communication non plus indirectement, mais cette fois-ci directement au service de deux fameuses enseignes de la grande distribution : Carrefour et Auchan. Oui, vous avez bien lu. Ils sont tellement enthousiastes qu'ils sont allés jusqu'à organiser une action pour promouvoir ces deux fameuses coopératives socialistes autogérées, en commençant par Auchan. « « M. le directeur d'Auchan nous autorise à tenir un stand », nous dit dans l'article Dominique.

Vous en voulez encore ? Un petit dernier pour la route ? Yann Kindo. L’intérêt des OGM? Réponse ouverte à Jacques Testart | Sham and Science. J’écoutais la tête au carré aujourd’hui sur le thème des OGM et l’émission se terminait sur un cri de Jacques Testart concernant l’utilité des OGM: quel est l’intérêt des OGM pour les consommateurs? Si ce dernier répond avec emphase que les OGM permettent d’enrichir les multinationales agroalimentaires, je peux bien volontiers le dénoncer aussi. Je rappellerai néanmoins à Jacques Testart que si les mouvements écologistes ne s’opposaient pas si aveuglément aux OGM, des projets publics pourraient alors voir le jour – un paradoxe tout de même rarement admis par les pourfendeurs des OGM. Bénéfices pour l’environnement Les OGM de type RR (roundup ready, résistant au roundup) permettent à l’agriculteur de travailler beaucoup moins la terre, revendication souvent mise en avant par les écologistes: moins de travail de la terre, plus de respect de la nature.

Ajoutons que les produits à base de glyphosate (roundup) sont connus pour être moins toxiques que d’autres pesticides. Bénéfices sociaux. Qu’est ce qu’un OGM? | Sham and Science. J’aimerais dans une série d’articles faire un bilan de ce que l’on sait sur les OGMs (organismes génétiquement modifiés) et essayer de faire le point sur les controverses qui les entourent.

Aujourd’hui, nous tenterons de définir ce qu’est un OGM. Organisme génétiquement modifié ou Organisme Génétiquement Modifié? Une vidéo amusante montre un créationniste nous expliquant non sans enthousiasme que la banane a été crée par Dieu pour s’adapter parfaitement à notre main avec une couleur jaune des plus attractive. Il se trouve en fait que la banane a été génétiquement modifiée par l’homme, par sélection artificielle, et qu’à l’état sauvage elle ne ressemble guère à ce que nous mangeons aujourd’hui. enjoy: Le patrimoine génétique de la banane a bien été modifié par l’intervention de l’homme mais la banane n’est pas pour autant considérée comme un OGM. Mais, au fait, qu’est ce qu’un gène? Gène, transgène Tentons de faire au plus simple. Comment fabrique-t-on un OGM? Une vidéo à ne pas rater: L’agriculture avant les OGMs | Sham and Science. Si vous avez suivi ma première contribution sur les OGMs, vous avez sans doute compris que, depuis 10000 ans, l’agriculture cherche à améliorer les espèces cultivées.

Pour mieux comprendre les débats qui entourent les OGMs, je pense qu’il est important de connaître, même grossièrement, les méthodes utilisées en agriculture avant l’apparition des techniques de génie génétique. Améliorer, ça veut dire quoi? L’amélioration peut se faire sur plusieurs critères, éventuellement en conflit les uns avec les autres. Par exemple, on peut sélectionner des plantes pour leur aspect esthétique ce qui peut éventuellement nuire à leur qualité gustative.

Mais au fait, comment est-ce qu’on améliore une plante? 1. La reproduction n’étant jamais une copie conforme, aucune plante n’est exactement identique à une autre en terme de patrimoine génétique. La sélection artificielle consiste à sélectionner et à ne ressemer que les plantes contenant l’amélioration désirée. 2. 3. Quel rapport avec le débat OGM?

Séralini n'aime pas les statistiques. Voilà quelques semaines qu'on entend sur les radios et qu'on voit à la télévision Gilles-Eric Séralini dérouler son argumentation autour de sa publication dans Food and Chemical Toxicology concernant la toxicité du maïs NK603. Je me souviens du matin où j'ai entendu pour la première fois parler de cette étude. On m'a dit "ça y est, on a démontré que les OGM donnent le cancer. " J'y ai cru tout de suite, moi, aux conclusions annoncées sur le maïs NK603. Et pourtant, j'ai trouvé la phrase absurdement généraliste. Et puis les critiques sont venues (une récente, accablante, est disponible ici). Puis d'autres voix encore hostiles à Séralini s'élèvent et on me contacte pour me demander mon avis. "3 rats morts, ça n'est sûrement pas significatif ?

" Tout ça, c'était avant que j'allume la télévision, jeudi 18 octobre 2012 au soir, pour être estomaqué par Séralini qui, au cours d'un "reportage" de promotion sur France 5 (OGM. Critique de deux articles pro-#OGM qu’on m’a signalé. Cliquez sur l’image Dans mon dernier billet j’ai répété un « chiche » que j’avais précédemment mis sur Twitter : chiche, envoyez-moi un lien vers une étude #OGM aussi mal faite que celle de #Seralini. Je la critique volontiers. tuan kuranes a relevé le gant que je lançais ainsi, et m’a fourni deux liens vers des articles récents, dans la même revue (Food and Chemical Toxicology, pas libre accès), qui concluent tous deux à une absence de risques concernant des OGM après étude de 90 jours sur des rats.

Merci à Tuan. (Et si vous avez lu le billet quand il y avait peu de commentaires, retournez le lire, les commentaires sont intéressants.) Voici donc mes commentaires sur ces deux articles. Article 1 : Subchronic feeding study of stacked trait genetically-modified soybean (3Ø5423 × 40-3-2) in Sprague–Dawley rats C’est pas super bien écrit, mais dans l’ensemble c’est compréhensible.Ils font des vrais tests statistiques et donnent les résultats.

Le blé préféré de l'agriculture biologique. La contradiction de l’agriculture biologique refusant les OGM atteint son apogée avec le blé Renan. En effet cette variété créée par l’INRA en 1989 est une variété phare de blé conseillée en agriculture biologique. On la retrouve dans toutes les officines conseillant ce type d’agriculture et bien sur dans le très sérieux Institut Technique de l’Agriculture Biologique. Mais sait-on, et ceux qui la cultivent en premier, que cette variété n’est pas issue de la recherche conventionnelle, mais d’une série de manipulations génétiques afin d’arriver à une variété résistante à beaucoup d’agresseurs biologiques, tout en conservant de très bon caractères panifiables.

Certes la modification génétique ne s’est pas faite par les méthodes modernes où l’on coupe des fragments d’ADN d’une plante qu’on introduit dans une autre, mais il n’en reste pas moins que la manipulation rend ce blé pas plus naturel qu’un vrai OGM, sans doute même pire.