22 mars - Journée mondiale de l'eau 2006 : Eau et patrimoine : L'eau, sculpteur de notre vie sociale. Tout comme elle modèle le monde dans lequel nous vivons et façonne notre patrimoine naturel et culturel, l'eau influence la manière dont nous vivons.
De tout temps, l'eau a été au centre de la vie sociale, amenant les hommes à se regrouper, dans les bains publics ou autour des fontaines, dans des rituels publics ou privés ou lors de taches quotidiennes comme la lessive. C'est ainsi sur toute la planète, bien que les rituels et les événements diffèrent d'un continent à un autre, d'un pays à un autre et même d'une communauté à une autre. Les bains publics existaient déjà depuis au moins 2500 ans avant J. -C., dans la Grèce antique, mais ce sont les Romains qui ont repris l'idée et l'ont développée. Partant des bains des cultures précédentes, ils ont ajouté diverses zones destinées au sport et à l'exercice physique et ont créé de vastes monuments avec une sorte de chauffage central jamais rencontrée auparavant.
L'Antiquité : l'activité thermale. Ce sont sans doute les soldats de César qui ont découvert, vers 50 av.
J. -C., les sources chaudes sur lesquelles est édifié le premier établissement thermal à Saint-Honoré-les-Bains. On ignore la date exacte de la construction de ces thermes, mais ils figurent sur la carte de Peutinger sous le nom d'Aquae Nisinaei. Si l'on s'en réfère aux monnaies retrouvées sur le site, les thermes dateraient du début du Ier siècle après J. -C. Avec les grandes invasions du Vème siècle, le thermalisme a connu un long déclin et, comme bien d'autres, les installations romaines d'Aquae Nisinaei ont souffert des pillages et des destructions.
Les Fontaines salées, sur l'actuelle commune de Saint-Père-sous-Vézelay, sont un autre haut lieu du thermalisme en Morvan.
Les thermes de Rome. Les Thermes de Néron coincés entre le Stade de Domitien, à droite, et le Panthéon à gauche.
Les Thermes du côté du Jardin Public d'Agrippa. Les Thermes de Titus, au centre de l'image, étaient érigés sur le flanc de l'ancienne Maison Dorée de Néron. Les Thermes de Caracalla . Les Thermes de Constantin sur le Quirinal sont parmi les dernières constructions de grands bains publics. Sur le Quirinal. Au 4e siècle s'élevaient au moins 900 établissements de bains à Rome.
Aux eaux guérisseuses : petite histoire du thermalisme en Rhône-Alpes - Lyon et Rhône Alpes. En 2010, près d’un million de Français ont séjourné dans des stations thermales ou des centres de thalassothérapie.
Les stations rhônalpines continuent d’attirer de plus en plus de curistes, venus combattre leur mal de dos, leur fatigue ou leurs kilos en trop. À l’occasion du dernier salon du tourisme Mahana, qui s’est tenu à Lyon du 4 au 6 février 2011, une chaîne de télévision spécialisée a même été lancée sur le web : balineae.tv., qui met en avant l’actualité de seize établissements thermaux de la région Rhône-Alpes.
Des eaux pétillantes des monts du Forez aux eaux cristallines des régions alpines, les qualités médicales exceptionnelles des sources de la région méritent donc que l’on raconte leur histoire. La Pierre Tombante (Allevard) fonds cartes postales BmL (JPEG, 565.9 ko) Sommaire 1. Histoire générale des villes d’eaux en Rhône-Alpes 1.1- Les villes d’eaux à travers les siècles Les élégantes de Montrond-les-Bains (JPEG, 483.6 ko) 1.2- Qui sont les curistes ? (JPEG, 284.1 ko)