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Point du mari

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Césariennes à vif, épisiotomies imposées… Le grand tabou des violences durant l'accouchement. L'accouchement, le plus beau jour de la vie d'une femme ?

Césariennes à vif, épisiotomies imposées… Le grand tabou des violences durant l'accouchement

"C'est en tout cas l'impression qu'on a quand on lit les témoignages de jeunes mamans sur Internet", reconnaît Ana. Mais pour cette trentenaire qui a eu un garçon en mars, la réalité a été un peu moins heureuse. "La venue au monde de mon fils a été l'une des pires expériences de ma vie. J'ai été maltraitée, humiliée, et rien ne nous prépare à ça. " Sept mois plus tard, la jeune femme souffre encore de stress post-traumatique. "Cela va de la parole insultante et du refus d'information aux gestes autoritaires, qu'il s'agisse d'une immobilisation forcée, d'une épisiotomie non consentie ou d'une péridurale refusée, énumère l'ancien médecin et blogueur Martin Winckler à franceinfo.

Episiotomie et "point du mari" Comment affirmer que ce point en trop est fait exprès ?

Episiotomie et "point du mari"

Cela peut-il plutôt être une négligence ou un travail 'mal fait' ? D’après les sages-femmes que j’ai pu consulter si des parties non lésées étaient suturées, les tissus ne cicatriseraient pas ensemble. De ce point de vue le témoignage d’Agnès Ledig me parait très clair. « Souvent un ou plusieurs points plus serrés que nécessaire en fin de suture d'épisiotomie ou de déchirure et dans le pire des cas c’est un rajout de points au niveau des muqueuses en les ayant parfois abrasées pour qu’elles cicatrisent ensemble une fois suturées. C'est cet acte précis qui est extrêmement choquant. » (1) Ensuite, nous avons des témoignages de professionnels qui disent avoir entendu parlé ou vu pratiquer ce type de pratique.

L’expression reconstruction des conditions virginales apparait également sur des documents plus anciens. La prévention et l’élimination du manque de respect et des mauvais traitements lors de l’accouchement dans des établissements de soins. Le point du mari, un vrai scandale ? « Je vous fais un point du mari ?

Le point du mari, un vrai scandale ?

Pour vous, ça ne changera rien, mais votre conjoint sera content ! » C’est d’abord dans un billet publié sur Facebook qu’Agnès Ledig, écrivaine et sage-femme, a dénoncé cette pratique qui consisterait, après une épisiotomie, à resserrer l’entrée du vagin d’une femme avec un point de suture supplémentaire de façon à favoriser le plaisir de l’homme. Son texte, repris sur le blog d’Isabelle Alonso, ex-Chienne de garde, a lancé la polémique sur Internet et dans la presse. Si de nombreux praticiens en obstétrique assurent n’avoir jamais entendu parler d’un tel acte, d’autres sont catégoriques : la pratique est très marginale, mais elle existe. « Au cours de ma carrière, j’ai croisé quelques internes auxquels il a fallu la désapprendre », se souvient Francine Dauphin, sage-femme depuis quarante ans et membre du Groupe Naissances. « On me l’a enseignée à l’école de sages-femmes il y a trente ans », renchérit sa collègue Claude Vouillot.

Polémique sur le "point du mari": de quoi s'agit-il? - Infos. La polémique est née en France ce printemps: selon les dires d’une sage-femme devenue écrivaine, des gynécologues-obstétriciens pratiqueraient ce que l’on appelle le "point du mari"… Le point de suture de trop, lors d’une épisiotomie, pour augmenter le plaisir sexuel du partenaire.

Polémique sur le "point du mari": de quoi s'agit-il? - Infos

Le point sur ce que l’on sait de l’existence (ou pas?) De cette pratique. Agnès Ledig*, ancienne sage-femme reconvertie en écrivaine, publiait en mars dernier un texte explosif sur le blog d’Isabelle Alonso, féministe contemporaine la plus célèbre de France. Derrière le « point du mari », le traumatisme de l'épisiotomie. Ce geste clandestin consisterait, pour un chirurgien, à recoudre une incise faite lorsque l'enfant risque de déchirer le périnée de sa mère par quelques points de suture supplémentaires.

Derrière le « point du mari », le traumatisme de l'épisiotomie

Retour sur un sujet tabou. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Diane Jeantet Des médecins qui décident de vous refaire un « vagin de jeune fille » à peine sortie de l'accouchement ? Ce sont les bruits qui circulent sur la Toile depuis quelques semaines. Ce n'est pas la première fois que des femmes dénoncent ce « point du mari » ; un geste clandestin qui consiste à recoudre une épisiotomie (incise faite lorsque l'enfant risque de déchirer le périnée de sa mère) par quelques points de suture supplémentaires, supposé accroître le plaisir de l'homme lors des rapports sexuels.

Lorsque la féministe française Isabelle Alonso évoque sur son blog ce sujet tabou, habituellement cantonné aux forums de jeunes mamans, les articles se multiplient, les commentaires foisonnent. Le douloureux "point du mari" pour un "vagin de jeune fille" après l'accouchement. "C'est son mari qui va être content, un vrai vagin de jeune fille".

Le douloureux "point du mari" pour un "vagin de jeune fille" après l'accouchement

Cette réflexion, Caroline l'a entendue il y a cinq ans dans la bouche d'un gynécologue à la sortie d'une salle d'accouchement. Le spécialiste venait de suturer une toute jeune maman de manière "serrée". "Je l'observais en train de faire, il me semblait bien qu'il faisait quelque chose de bizarre à l'entrée du vagin", se souvient cette sage-femme aujourd'hui âgée de 29 ans. Faut-il en découdre avec le «point du mari» ? Il enflamme les forums de discussions des femmes enceintes sur Internet : le «point du mari», une pratique barbare qui consisterait, pendant une épisiotomie (incision pratiquée dans le périnée pour faciliter la sortie du bébé), à recoudre plus serré le vagin de madame pour mieux satisfaire les désirs de monsieur.

Faut-il en découdre avec le «point du mari» ?

Tout a commencé il y a quelques semaines, avec un texte virulent publié sur Internet par la sage-femme et écrivaine Agnès Ledig. Elle y dénonce le point du mari, une «mutilation sexuelle» : «Lors de la suture d’un périnée déchiré, ou d’une épisiotomie, […] un point supplémentaire pour resserrer l’entrée du vagin, et permettre, lors de l’intromission de monsieur, un plaisir accentué». L’écrivaine dit s’appuyer sur de nombreux témoignages de sages-femmes et de victimes. Point du mari, point du déni. Civilisation Mis en ligne le 21/04/14 I Rédaction par Isabelle Germain Dénoncée à plusieurs reprises, la pratique qui consiste à réduire la taille du vagin après épisiotomie pour le plaisir du mari serait « dans la tête des femmes » selon le président du syndicat des gynécologues.

Point du mari, point du déni

Depuis qu’Isabelle Alonso a publié sur son site le texte de la sage-femme et écrivaine Agnes Ledig, la pratique du « point du mari » par certains gynécologues est à nouveau dénoncée. De quoi s’agit-il ? « Techniquement, il consiste, lors de la suture d‘un périnée déchiré, ou d‘une épisiotomie, à faire un dernier point supplémentaire pour resserrer l‘entrée du vagin, et permettre, lors de l‘intromission de Monsieur, un plaisir accentué. Episiotomie, point du mari: votre parole. Derrière le « point du mari », le traumatisme de l'épisiotomie.

"Point du mari" : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d'une misogynie effrontée. Prélèvements d'ovules sur une patiente à la clinique spécialisée de la Muette à Paris, le 07/10/2010 (MFREY/SIPA).

"Point du mari" : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d'une misogynie effrontée

Nous avons pu lire avec effroi les propos de Jean Marty dans un article publié hier dans le monde.fr à propos du "point du mari". Interrogé en sa qualité de président du Syndicat des gynécologues-obstétriciens de France, Jean Marty, a tenu dans ce journal des propos emblématiques de la plus pure misogynie et d’un refus minutieux d'entrer en empathie avec les femmes. Ses propos nous alarment sur ce syndicat : si cet homme prétend défendre les intérêts de sa profession, on tremble en pensant combien ils pourraient être opposés à ceux des patientes.

Point du mari : une mutilation Mal nommée, le "point du mari" est une mutilation sexuelle visant à rétrécir les sexes des femmes au moment de la suture de l'épisiotomie (section du périnée au moment de l'accouchement censée prévenir des risques de déchirures plus graves). Les femmes seraient des menteuses et les médecins des artistes. Une ouverture aux mutilations vaginales? Stupéfaction au Québec. Réagissant à une modification du guide de pratique de la Société des obstétriciens gynécologues du Canada (SOGC) qui semble ouvrir la porte à la pratique de la réinfibulation vaginale, le Collège des médecins du Québec a réitéré qu’il s’agit d’une mutilation génitale, qu’elle est criminelle et qu’elle ne sera pas tolérée.

Une ouverture aux mutilations vaginales? Stupéfaction au Québec

Mardi, l’Ottawa Citizen rapportait que la SOGC a publié une mise à jour de ses recommandations sur les mutilations génitales féminines qui semble ouvrir cette porte. L’infibulation consiste en l’excision d’une partie des organes génitaux externes et la suture de l’orifice vaginal. Lors d’un accouchement naturel, il s’avère souvent nécessaire de pratiquer une ouverture, et les médecins peuvent être confrontés à des demandes pour pratiquer une réinfibulation ensuite. La précédente directive clinique stipulait que les médecins « devaient » refuser de telles demandes. Marisol Touraine: nous voulons une enquête sur le "point du mari" Point du mari ou un point sur les mutilations sexuelles en France en 2014 ! - Maïa, sage femme. Ayant été assez occupée ces derniers temps, par le mouvement des sages-femmes en particulier, j'avoue avoir été un peu absente de cette toile-ci. Ma capacité d'indignation ayant été largement accrue par les divers propos entendus à notre sujet de multiples parts, je pensais avoir utilisé les cartouche de bonds de chaise, étouffements de colère et nausées de dégoût... jusqu'à ce soir !!!!

Non, ce ne sont pas les propos écoeurants de quelques médecins aux égos surdimensionnés ou de quelques ministres à l'incompétence notable qui ont généré cette réaction... J'aurai largement préféré !!! C'est un post sur facebook, écrit par une sage-femme. « Je vous fais un petit point du mari, madame ? Pour vous, ça ne change rien, mais votre mari sera content » Le point sur le « point du mari » «Le point du mari est une porte d’entrée vers les violences subies par les femmes lors de l'accouchement» Mythe «farfelu» pour certains. Pôle Mère-Femme. Sources: Publications de notre service concernant l'évaluation de notre politique restrictive d'épisiotomie.

Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction, disponible en ligne depuis le mardi 30 juillet 2013 (source) Influence d’une forte diminution du recours à l’épisiotomie sur le taux global de périnée intact et peu lésionnel dans une population d’une maternité de niveau III (Impact of a major decrease in the use of episiotomy on perineal tears in a level III maternity ward) M. Chehab, M. Courjon, A. Résumé. Lettre ouverte au Dr Jean Marty, président du Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens Français. Cher Dr Marty, Les poings serrés !

Le point du mari ? Pour moi, ce fut d'abord quelques lignes en attente d'article depuis… 2008, déroutée par le récit lu sur le net d'une femme envisageant une épisiotomie recousue très/trop serrée pour le bonheur supposé de son mec. Et puis j'ai pas écrit, pas assez d'éléments. Le point du mari, plus récemment, des sages-femmes l'ont dénoncé sur les réseaux sociaux. Mais, faute de témoignage direct, je n'ai pas écrit non plus, ne sachant s'il ressortait de l'intervention volontaire ou d'une terrible combinaison d'incompétence et de goujaterie...

En effet, si je ne l'ai jamais vu pratiquer, j'ai hélas entendu des femmes évoquer certaines phrases satisfaites prononcées après une suture d'épisiotomie : Maintenant vous êtes comme neuve ou Votre mari n'y verra que du feu et autres allusions graveleuses supposant une virginité retrouvée. Mais mes amis du Syngof sont toujours prompts à relancer mon inspiration (voir par exemple, ici, ici ou encore là...). Point du mari: «On ne peut pas remettre la parole des femmes en question», selon une sage-femme.

"Point du mari" : quand un syndicat de gynécologues fait preuve d'une misogynie effrontée. Réponse de J. Marty sur le « point du mari » Fecal and urinary incontinence after vag... [Am J Obstet Gynecol. 2003. Lettre ouverte au Dr Jean Marty, président du Syndicat National des Gynécologues Obstétriciens Français. Interview : Agnès Ledig, auteur du papier à propos du point du mari, explique tout à Allo-Médecins - Allo-Médecins. « Ce papier, je l'avais posté sur ma page facebook, pour exprimer mon avis, sans savoir que cela allait être autant diffusé, repris, et parfois mal interprété. ».