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Médias sociaux

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Réseaux sociaux : notre passivité en question. L’obfuscation, l’arme du faible. Par Hubert Guillaud le 22/10/14 | 9 commentaires | 5,568 lectures | Impression Sur son blog, Ethan Zuckerman (@EthanZ), directeur du Centre pour les médias civiques du MIT, revient sur une conférence donnée au MIT par la chercheuse spécialiste de la vie privée Helen Nissenbaum. L’obfuscation : une technique pour disparaître ? Face à la collecte et à la tyrannie des données (“vous êtes tyrannisés dans la mesure où vous pouvez être contrôlé par la décision arbitraire d’autrui” dit le politologue Michael Walzer), chacun cherche à résister à sa mesure.

Pour elle, nous pouvons (et devons) créer des outils pour améliorer le respect de la vie privée, des outils qui permettent d’obscurcir ses données et qui s’inscrivent dans un cadre d’entraide et de résistance. Image : le principe de l’obfuscation démontré par l’exemple. Maintenant, trouvez Charlie ! Car Helen Nissenbaum n’est pas qu’une théoricienne, rappelle Zuckerman. L’obfuscation : une solution ? L’obfuscation est-elle éthique ? Www.mysocialnetwork.net/downloads/iCS18.pdf. Wp-content/uploads/2012/04/cyberasocial-zeynep-asa-2011.pdf. Vol. 1, No 1 (2012) Réseaux. Ca y est ! J’ai le plaisir de vous signaler la parution toute récente, dans le dernier numéro de la revue Réseaux, de notre traduction collective du fameux article de John A. Barnes, « Classes and Committees in a Norwegian Island Parish », dont nous avions initié et documenté le déroulement ici même (voir [...]

I’ve been in Bergen (Norway) for a few days, to teach a 4 lecture course on social network analysis. For students and colleagues following the courses, and for anyone interested in a presentation on the subject in English, you may follow that link to download the slides, bibliographical references, data samples and scripts used in [...] Toute la semaine qui vient, je vais coordonner avec Julie Pagis le module « Analyse des réseaux » de Quantilille 2013, la fameuse école d’été qui depuis de très nombreuses années a beaucoup contribué à la diffusion des méthodes quantitatives dans les sciences sociales. Lien social et réseaux sociaux : Déclin ou renforcement de la sociabilité et de la solidarité ? Lien social et réseaux sociaux : Déclin ou renforcement de la sociabilité et de la solidarité ? Organisé par la Fondation pour le lien social - Croix-Rouge française le jeudi 22 mai au CESE Si l’émergence du web 2.0 inquiète du fait des risques soulevés (isolement, harcèlement, perte d’identité…), il importe aussi de réfléchir aux usages positifs que les réseaux sociaux nous permettent de développer au service du lien social.

Le colloque organisé par la Fondation pour le lien social verra de nombreux spécialistes enrichir les échanges pluridisciplinaires engagés autour de l’impact du développement des réseaux numériques sur nos vies quotidiennes. Revoir les débats de la matinée : 1- COLLOQUE « LIEN SOCIAL ET RÉSEAUX SOCIAUX... par le_cese Revoir les débats de l'après-midi : 2- COLLOQUE « LIEN SOCIAL ET RÉSEAUX SOCIAUX... par le_cese La révolution numérique, avec l’émergence du web 2.0, paraît s’opposer au déclin des relations sociales en créant une nouvelle forme de sociabilité.

L'INNOVATION ET LE NUMÉRIQUE PAR MICHEL SERRES. À propos. Je suis enseignant-chercheur en histoire visuelle, maître de conférences à l’EHESS (contact, travaux). L’image sociale est un carnet de recherches spécialisé dans le domaine des études visuelles. Il propose une extension publique de mon séminaire de recherche et s’inspire de ses fonctionnements. Le matériel audiovisuel reproduit est mobilisé à des fins de documentation, d’interprétation ou de démonstration, hors toute exploitation commerciale, et s’inscrit sous le régime de l’exception de citation. Ouvert en septembre 2014, L’image sociale prend la suite de plusieurs carnets qui m’ont permis d’enregistrer et de discuter au jour le jour relevés, hypothèses et observations. On retrouvera ces notes sur Actualités de la recherche en histoire visuelle (1001 billets, 2005-2009), Totem (250 billets, 2009-2012) ou L’Atelier des icônes (384 billets, 2009-2014). Mode d’emploi Comme en séminaire, toutes les questions, remarques ou critiques sont les bienvenues, dans le respect de la civilité.

Les clés de la déconnexion. Je découvre (via le signalement d’Olivier Ertzscheid) le clip déconnexionniste de Prince Rea. Dans ma jeunesse, les chanteurs engagés protestaient contre la guerre ou la misère. Aujourd’hui, c’est contre le téléphone portable. Ce qui frappe dans ce slam qui reprend l’essentiel des motifs de la “digital detox” (« so many selfies, not enough us« , « technology has made us more selfish and separate than ever« ), c’est son très bas niveau de rationalisation. Presque entièrement composé d’échos de formules publicitaires ou de vérités “de bon sens”, semblables à celles d’un powerpoint de proverbes tibétains, il habille d’un peu de musique relaxante et de quelques vues de mer au soleil couchant la promesse d’un retour à une vie plus humaine, avec pour seul programme l’abandon du portable.

Comment en sommes-nous arrivés là? L’étape suivante est franchie par les best-sellers de la psychologue Jean M. Jean M. Jean M. . « The Me Me Me Generation », couverture du Time du 20/05/2013. La “vraie vie” sent bon le camembert. Dans ses réflexions toujours vivifiantes sur les pratiques numériques, Xavier de La Porte épingle l’idéologie de la déconnexion, à partir d’un clip caricatural (“Look up“), qui se désole des ravages causés par les outils connectés. Nous avons tous subi l’ado scotché à son smartphone à l’heure du repas, ou tardé à décoller le nez de l’écran lorsqu’on nous appelle pour sortir. Ces micro-frustrations alimentent une sympathie spontanée pour le message déconnexionniste, auquel une image de champ de blé donne l’évidence d’un slogan publicitaire: lève les yeux, éteint ton téléphone, regarde autour de toi, parle avec ceux qui t’entourent (voir également le clip “Put Your Phone Down“). Gary Turk, "Look Up", 2014 (photogramme).

Le problème, c’est que la « vraie vie » déconnexionniste ressemble comme deux gouttes d’eau à une pub pour camembert industriel, c’est à dire au cliché marketing de la vie rurale selon le rite mormon. Publicité pour le camembert Le Rustique, 2009. Déconnexion : à qui nous adressons-nous. Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de ce qui nous arrive sur la toile… et d’une vidéo. Elle a été mise en ligne le 25 avril dernier par un jeune britannique du nom de Gary Turk et totalise aujourd’hui plus de 25 millions de vues (c’était 20 millions hier). Cette vidéo est très partagée – elle est virale selon le langage adéquat -, elle est très commentée, en général sur un mode très positif de la part des internautes, elle est discutée sur des blogs, dans articles de la presse en ligne. Qu’est-ce que donne à voir cette vidéo ?

Elle s’intitule “Look up”, soit “Lève les yeux”. L’argumentation est excessive “toute cette technologie n’est qu’une illusion”, nous “sommes esclaves de nos outils”, “nous nous coupons du monde”, “la vraie vie, c’est le réel”. Pourquoi, malgré tout, c’est intéressant ? Parce que ce n’est pas la première fois qu’un tel phénomène a lieu. Je ne pense pas qu’elles mettent des mots sur une expérience, qu’elles trouvent un écho dans quelque chose de vécu.