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Caricature et cie

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Parodie

CARICATURE : Définition de CARICATURE. 1.ARTS PLASTIQUES.

CARICATURE : Définition de CARICATURE

[Gén. en parlant d'une pers. (ou d'un groupe), rarement en parlant d'un animal ou d'une chose]Portrait en charge, le plus souvent schématique, dessiné ou peint, mettant exagérément l'accent, dans une intention plaisante ou satirique, sur un trait jugé caractéristique du sujet.Les légendes de ses dessins étaient célèbres, (...) aucun trône ne résistait à ses caricatures (Giraudoux, Suzanne et le Pacifique,1921, p. 210): 1. Tous les autres voyageurs, alignés et muets, (...) avaient l'air d'une collection de caricatures, d'un musée des grotesques, d'une série de charges de la face humaine, ... Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, La Dot, 1884, p. 562. Caricature. Une caricature est un portrait peint, dessiné ou sculpté qui amplifie certains traits caractéristiques du sujet.

Caricature

Souvent humoristique, la caricature est un type de satire graphique quand elle charge des aspects ridicules ou déplaisants. La presse en use largement depuis l'introduction des procédés de reproduction typographique d'images au XIXe siècle. La « caricature de personne » utilise l'exagération de caractères physiques comme métaphore d'une idée ; la « caricature de situation » représente des événements réels ou imaginaires sous une forme visiblement exagérée et met en relief les mœurs ou le comportement de certains groupes humains[1]. Caricature italien caricatura de caricare charger. Représentation grotesque, en dessin, en peinture, etc., obtenue par l'exagération et la déformation des traits caractéristiques du visage ou des proportions du corps, dans une intention satirique.

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La naissance et l'évolution du genre La caricature semble avoir existé dès l'Antiquité, chez les Grecs et chez les Romains, comme en témoignent le nom du caricaturiste Pauson, cité par Aristophane et Aristote, ainsi que les graffitis découverts sur les murs de Pompéi. Au Moyen Âge, on rencontre, dans les peintures et les sculptures, des personnages grotesques et un bestiaire fabuleux. La laideur étant alors à la beauté ce que le vice est à la vertu, la caricature tient lieu de parodie. Néanmoins, il n'est pas certain que les représentations grotesques de l'Antiquité et du Moyen Âge appartiennent à ce genre proprement dit, dans la mesure où elles s'appliquent le plus souvent à des personnages imaginaires, dans un contexte religieux et parfois avec un but d'exorcisme.

Daumier. La Révolution de 1789 va multiplier ces images (mille cinq cents gravures satiriques entre 1789 et 1792) et la demande suscitée par l'actualité va être à l'origine d'un appareil de production organisé.

Daumier

Des journaux hebdomadaires comme Les Révolutions de France et de Brabant de Camille Desmoulins ou les Révolutions de Paris de l'éditeur Prudhomme font une large place au dessin, satirique pour l'un, d'inspiration plus "reportage" pour l'autre. La presse royaliste publie de son côté des caricatures anti-révolutionnaires tandis qu'en 1793 le Comité de Salut Public demande au député David de "multiplier les gravures et les caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules les ennemis de la liberté et de la république".Cité dans "La caricature, deux siècles de dérision salutaire", Historia, n° 651, mars 2000, p.52.

Le site pédagogique.