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Thème BONHEUR & ADOPTION

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Adoption d'un enfant à l'étranger. Le nouveau visage de l'adoption - Désir d'enfant - Adoption - Vécu. Cet automne, l’Assemblée nationale doit se pencher sur le projet de loi 125 modifiant la Loi sur la protection de la jeunesse (1979). En gros, ce projet de loi vise à réduire la durée des placements temporaires d’enfants en famille d'accueil, en favorisant la stabilité de l’enfant, entre autres, via l’adoption. Modification importante Les parents à qui on retirera la garde des enfants auront un délai précis, inscrit dans la loi, pour se reprendre en main et démontrer qu’ils sont aptes à retrouver leurs droits parentaux. Cette durée sera de 12 mois pour les bébés de moins de 2 ans, de 18 mois pour les bambins de 2 à 5 ans et de 24 mois pour les enfants de plus de 6 ans.

Au terme de cette période, il peut se produire 3 choses : le tribunal prolonge le placement temporaire quand les parents sont en bonne voie de se reprendre en main, une famille d’accueil est désignée tuteur de l’enfant ou l’enfant est mis en adoption. Assurance *Institut de la statistique du Québec, 2004 Adoption simple. Le nouveau visage de l'adoption - Désir d'enfant - Adoption - Vécu. Les enfants adoptés trouvent le plus souvent un bon équilibre de vie. Quels sont les facteurs favorisant l’intégration familiale, scolaire ou professionnelle des enfants adoptés à l’étranger ? Quel jugement portent-ils eux-mêmes sur leur parcours ? Jusqu’à présent, faute d’étude menée en France, il était impossible de trouver une réponse à ces questions.

Une enquête (1) vient combler ce vide en apportant pour la première fois des éléments de réponses à partir d’information recueillies sur 1 450 jeunes, dont 83 % d’adoptés et 17 % d’enfants biologiques au sein de familles adoptantes. Parmi les adoptés, 17 % sont nés en France, 30 % en Amérique latine, 22 % en Afrique, 20 % en Asie et 11 % en Europe de l’Est. Les deux tiers se disent satisfaits de leur vie L’étude se révèle plutôt encourageante sur le devenir des enfants qui sont donc principalement issus de l’adoption internationale.

> À lire : l’adoption internationale chute libre Autre indice positif, les relations des adoptés avec leurs parents sont « toujours bonnes », pour 80 % d’entre eux. «La famille, première clé de l'épanouissement» INTERVIEW - Face à la perte de repères, la famille est plus que jamais perçue comme un espace de bonheur, analyse Marie-José Forissier, présidente de Sociovision-Cofremca. LE FIGARO MAGAZINE. - La famille rime-t-elle avec bonheur aux yeux des Français? Marie-José FORISSIER. - La famille est plus que jamais source de bonheur et d'épanouissement. 89 % des Français interrogés par Sociovision-Cofremca * se disent heureux sur le plan familial, 87 % soulignent que rien ne compte plus à leurs yeux que de partager des moments forts avec leurs proches. La famille est l'une des clés du bonheur des Français, leur réponse à l'adversité ambiante.

La crise a-t-elle accentué cette tendance? Elle a joué un rôle d'accélérateur. Les difficultés économiques, la baisse du pouvoir d'achat et l'inquiétude face à la perte de l'emploi sont autant d'invitations à rechercher ce qui peut contribuer à se maintenir au chaud. Ce retour en force de la famille est-il assimilable à un repli? Et si être parent rendait heureux, finalement? Parents, vous êtes plus heureux que les non-parents. Jusqu’à présent, les pseudo-études qui avaient cherché à diviser le monde avaient plutôt montré le contraire. Ainsi, deux psychologues de l'université de l'Ontario, après une expérience menée sur 80 nord-américains parents d'au moins un enfant mineur avaient conclu que plus les parents étaient conscients des sacrifices financiers à faire, plus ils se disaient heureux.

Ainsi, les parents se mentent sur le bonheur que leur apporte leur progénitude de manière à rationnaliser le coût nécessaire à leur éducation (soit 200.000 dollars pour un enfant aux Etats-Unis). Une autre étude était venue apporter une nuance: pour être heureux, il faut avoir deux filles tandis que les parents de quatre filles eux tutoient la dépression. Enfin, une étude britannique avait elle conclu que les personnes sans enfants ont une vie de couple plus épanouie et se sentent plus estimés que ceux qui se sont reproduits une ou plusieurs fois. l'étude complète est ici. La douloureuse vérité de l'adoption. «Je ne désire plus être la mère de cet enfant.» Ces mots ne sont pas moi. Ils ont été écrits par Torry Hansen, infirmière du Tennessee de 33 ans, dans une lettre qu'elle a envoyée par avion en Russie avec le fils de 7 ans qu'elle avait adopté en septembre dernier. Pourtant, cet été, quand nous avons ramené de Chine notre petite de 3 ans fraîchement adoptée, j'aurais très bien pu les écrire.

Cette phrase incarne parfaitement l'état dans lequel j'étais au cours des semaines qui ont suivi notre retour de ce voyage d'adoption (bien que ma version aurait contenu davantage de gros mots). Je n'aimais pas cette enfant. Évidemment, j'ai fini par y arriver, car sinon la tempête qui fait rage autour de Torry Hansen se déchaînerait aujourd'hui contre moi. Tout comme moi, Hansen a dû se dire qu'elle était prête. D'autres enfants ont déjà été renvoyés L'histoire de Torry Hansen n'est pas la première à se terminer ainsi. Recoller les morceaux En réalité, ce n'est la faute de personne.

KJ Dell'Antonia. Etats-Unis : cède enfant adopté, 10 ans, 3 500 $ hors taxe. Dylan sourit sur la photo. Il a 10 ans, le regard malicieux, et une passion pour le jardinage. «Il n’a pas été diagnostiqué hyperactif et ne prend pas de médicaments. Il est capable de bien se concentrer et il adore faire des puzzles», explique la page Facebook qui le présente à l’adoption. Même son «prix» est affiché : 3 500 dollars (2 600 euros) de frais d’agence, plus 200 dollars d’enregistrement et de 1 500 à 2 500 pour les avocats. Le tout déductible d’impôts, précise l’annonce publiée sur Second Chance Adoptions. Dylan a été adopté en Russie mais ses parents ne veulent plus de lui. Comme des dizaines d’autres enfants aux Etats-Unis, il est sur le «marché» de «seconde main» : le «rehoming» disent les Américains, même si le terme est controversé. «Les parents ne sont pas toujours bien préparés à des enfants qui peuvent être difficiles», explique Sandra Moats, qui en élève dix-neuf, dont dix «réadoptés» abandonnés par leurs premières familles américaines.

«C’est notre croix à porter»