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Les mobilités

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Planète terre : Les migrants changent-ils l’espace et le monde ? - Clio Prépas. Planète terre : Les migrants changent-ils l’espace et le monde ? Samedi 21 février 2015, par Bruno Modica La géopolitique des migrations fait toujours partie du programme de la filière lettres de l’école militaire interarmes. La préparation de ce concours est ouverte à des soldats du rang et sous-officiers d’active de l’armée de terre qui doivent concilier les exigences d’un concours et les contraintes d’un métier particulier. Sur la géopolitique des migrations le podcast de cette émission peut permettre d’occuper efficacement des temps de gardes statiques. Où en est le phénomène migratoire dans le monde ? Invité(s) : Gildas Simon, géographe, professeur émérite à l’Université de Poitiers, fondateur et directeur (1985-1995) du laboratoire MIGRINTER et de la Revue Européenne des Migrations Internationales (médaille d’argent du CNRS 1996).

Rue89. Tourisme: pourquoi le match entre Paris et Londres n'a pas lieu d'être. Faut-il un visa pour aller en .... « Korben Korben. Faut-il un visa pour aller en …. Le visa est un document qui est parfois nécessaire de posséder pour pouvoir entrer dans un pays. C'est ce papier qui dit grosso modo que le pays accepte votre entrée sur son territoire.

Seulement, en fonction de votre nationalité et des accords internationaux, il n'est pas toujours obligatoire. Alors, comment savoir ? Et bien voici une carte interactive nommée VisaMapper qui permet de voir d'un seul coup d'oeil les pays qui exigent un visa avant votre arrivée, qui n'en demandent pas, qui en propose en ligne ou encore qui en fournissent une fois arrivé à destination, tout ça en fonction de votre nationalité. C'est un site participatif donc pensez à vérifier avec une source officielle. À garder dans vos bookmarks pour préparer vos voyages. Source Vous avez aimé cet article ? 3300 migrants sont morts à Lampedusa depuis 2002. Floating body, CC Noborder Network On ne saura jamais exactement combien de migrants sont morts en cherchant à gagner les frontières de l'Europe.

Nombreuses sont en effet les embarcations qui coulent sans laisser de trace, sans parler de tous ces réfugiés qui meurent pendant la traversée, et dont les corps sont jetés par-dessus bord, afin de ne pas importuner les survivants, et d'optimiser leur probabilité d'arriver à bon port. L'ONG United against racism et un journaliste italien, Gabriele del Grande, ont entrepris depuis des années de documenter, à partir d'articles de presse, de rapports d'autorités ou d'ONG, le nombre de réfugiés morts ou disparus en cherchant à gagner l'Europe. L'ONG estime ainsi le nombre de "morts aux frontières de l'Europe" à 17 306, depuis 1993; le journaliste à 19 142 depuis 1998, dont 2352 en 2011, et 6 835 dans le seul le détroit de Sicile, où se trouve Lampedusa. Le 15 mai 2003, des pêcheurs trouvaient 4 cadavres dans leur filet. Naufrage à Lampedusa: «Nous ne savons plus où mettre les corps» De Lampedusa à Calais, le drame de l’Europe. Mourir aux portes de l'Europe.

« Un nouveau drame de l’immigration », déclarent les présentateurs de télévision d’un air contrit : jeudi 3 octobre, le naufrage, au large de l’île italienne de Lampedusa, d’une embarcation partie de Libye et qui transportait de quatre cent cinquante à cinq cents migrants s’est soldé par la mort d’au moins trois cents personnes. Dans l’exposition d’esquisses cartographiques « Cartes en colère », Philippe Rekacewicz revenait, à partir de plusieurs figures, sur la « véritable stratégie de guerre » mise en œuvre par l’Europe pour contenir « l’envahisseur ».

Extrait. Le monde Interdit Un monde sanctuarisé Esquisse cartographique de Philippe Rekacewicz, extraite de l’exposition « Cartes en colères » présentée à la maison des métallos à Paris en octobre 2012. C’est étrange, cette peur paranoïaque de l’invasion, cette volonté de se « protéger » coûte que coûte de ces êtres humains qui, chaque année, prennent le chemin de l’exil vers les pays riches qu’ils imaginent terre d’espérance. Manichéen ? Services-Tourisme-Transports - Palmarès des sites culturels et récréatifs en 2011. A Calais, la France dans le déni des migrants. En décembre 2002, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a fait fermer le centre de Sangatte où étaient hébergées 1 500 personnes. « La fermeture du camp a résolu le problème », affirmait-il… Dix ans après, les exilés afghans, iraniens, irakiens, albanais, érythréens, soudanais, égyptiens ou syriens, sont toujours aussi nombreux. La plupart rêvent d’Angleterre et attendent un hypothétique passage ; certains décident de déposer une demande d’asile en France.

Dispersés sur le littoral, ils vivent dans des hangars à l’abandon, dans des cabanons ou dans des campements incertains sous des bâches en plastique près de la plage, dans des zones industrielles, dans les champs ou dans les bois. Ces migrants « invisibles » sont dans une précarité matérielle, sanitaire et administrative qui résulte directement des politiques migratoires actuelles. Photo : @ Marion Osmont, 2011. « Africa House » Novembre 2009. Au squat Pagniez Février 2010, squat Pagniez. Décembre 2009, squat Pagniez. La guerre aux migrants a fait 18 000 morts (au moins) Les chiffres de l'immigration en France - Immigration et politique migratoire en France - Dossiers.

Campement de réfugiés aux Jardins d'Éole, Paris, France, 2015. © Wikimedia Commons Agrandir l'image Dans un article sur "L’immigration en France : des chiffres en débat" (publié dans le n°385 de la revue Cahiers français, La Documentation française, mars-avril 2015), François Héran déclare que « s’il est un domaine où le cadrage préalable du débat par les chiffres s’avère délicat, c’est bien celui de l’immigration. On demande souvent au démographe ou au statisticien d’ouvrir un recueil collectif sur la question migratoire en présentant quelques données de base, avant de passer le relais à d’autres spécialistes qui se chargeront de mener des analyses plus approfondies.

Régulièrement le législateur propose de réunir les organismes ayant à connaître des flux migratoires pour qu’ils s’accordent sur des chiffres de référence "incontestables", capables de dépassionner le débat. Dans ce contexte très sensible, la statistique de l’immigration doit relever un double défi.