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Lutter contre la faim ou s'approprier les terres ?

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Petition : Des milliers de paysannes et de paysans chassés de leurs terres : STOPPONS LA NOUVELLE ALLIANCE DU G7 ! Plus de 60 millions d’hectares de terres ont été achetées ou louées dans le monde depuis 2000 par des multinationales ou des Etats, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de nombreuses communautés paysannes .

Petition : Des milliers de paysannes et de paysans chassés de leurs terres : STOPPONS LA NOUVELLE ALLIANCE DU G7 !

"Cette terre est mon foyer ; elle représente tout pour moi. [...] Nous n’avons jamais eu la moindre influence sur les décisions concernant nos terres et notre avenir. Il n’y a eu aucune forme de transparence. " explique Anza Ramadhani, agricultrice en Tanzanie où l’entreprise suédoise EcoEnergy projette d’accaparer 20 000 hectares de terres. Pendant la première phase du projet, près de 1300 agriculteurs-trices comme Anza perdront une grande partie de leurs terres et de leurs habitations. Le projet d’EcoEnergy est un projet phare de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition . 1/ La Nouvelle Alliance profite principalement aux multinationales : 2/ Des risques importants d’accaparements de terres : 3/ Un modèle agricole non durable :

Associations au taquet

Razzias sur terres cultivables. On savait que des particuliers fortunés pouvaient acheter une île en Ecosse, que Volkswagen s’est offert des milliers d’hectares au Brésil, que l’Argentine propose de vastes espaces en Patagonie (Benetton y a acquis 900000 hectares, Soros et Stallone vont faire de même, aux dépens du peuple Mapuches).

Razzias sur terres cultivables

Mais ce que l’on ne savait pas encore, c’est qu’il est devenu possible de faire main basse sur un petit morceau de continent, à plus grande échelle encore. Va-t-on vers un dépeçage de certains pays pauvres ? C’est en cours. De grandes firmes privées, souvent appuyées par leurs pays d’origine, sont en train de réaliser de telles opérations, en Afrique notamment, en profitant du sous-développement et de la faiblesse de certains Etats "Dans le contexte des ventes de terres arables, il s’agit d’une opération sans précédent, assure Carl Atkin.

On pensait ces pratiques d’une autre époque, on imaginait que cela ne pourrait plus se produire, cela se passe pourtant aujourd’hui, si discrétement... Accaparement des terres et souverainete alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. Vue partielle de l’atelier de Ouidah (février 2012) Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ».

Accaparement des terres et souverainete alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre

L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations, surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. Quelles relations entre accaparement des terres et souveraineté alimentaire ?

Un constat s’impose Sur les 416 cas d’accaparement de terres que nous avons identifiés, 228 cas sont en Afrique. La ruée sur les terres du Sud, le rapport accusateur que vous n'avez pas lu. LandGrab_final_web.pdf (Objet application/pdf) GdS57.indb - GdS57-final.pdf. EU beef imports threaten uncontacted Indians.

Yaguarete has bulldozed a new track (labelled 'picada identificada' on this photo) through uncontacted Indians' forest.

EU beef imports threaten uncontacted Indians

They plan to clear everything to the right of this track. Forest inhabited by uncontacted Indians in Paraguay is being destroyed to make way for cattle destined for the European market. New satellite images reveal that Brazilian company Yaguarete Pora has been felling forest in the north of Paraguay, the ancestral home of Ayoreo Indians. Some of the Ayoreo are uncontacted and are continually forced to flee from cattle ranchers who have taken over much of their land. Yaguarete is part of the UN Global Compact, an initiative set up to encourage companies to abide by principles that ‘support and respect the protection of internationally proclaimed human rights’. But the company’s work places the lives of the uncontacted Ayoreo in extreme danger. Parojnai is one of many Ayoreo who died from disease as a result of contact with outsiders. © Survival Share this news story.