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Grève à Radio-France mars 2015

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Loin d'être anodine cette grève.

Radio France : sortie de grève amère pour tous. Les programmes reprennent sur France Info et France Inter. Après vingt-sept jours de grève, la fameuse playlist de Radio France a cessé, mercredi 15 avril, de tourner dès 4 heures sur France Info et 5 heures sur France Inter pour laisser la parole aux présentateurs des matinales. La grève n'est cependant pas terminée. Mardi, la poursuite du mouvement pour vingt-quatre heures supplémentaires a été votée en assemblée générale, mais quatre syndicats sur cinq – la CFDT, le SNFORT (Force ouvrière), SUD et l'UNSA – ont appelé à la reprise du travail, en s'appuyant sur la consultation de leurs militants. Seule la CGT a maintenu son appel à la grève. Isolée, elle ne semble pas en mesure de maintenir le blocage des antennes. Lire : Vers la fin de la grève à Radio France ? Assemblée générale « houleuse » Ce matin, certains journalistes se réjouissaient de la reprise des programmes dans leur intégralité, à l'image de Fabienne Sintes, qui présente la matinale de France Info.

Radio France : vers une sortie du conflit ? L'assemblée générale des personnels de Radio France, réunie lundi 13 avril à partir de 10 heures pour décider de la poursuite ou non du mouvement de grève, s'est interrompue vers midi et devrait reprendre à 15 heures pour le vote, selon l'Agence France-Presse. Depuis vingt-six jours, les antennes sont perturrbées par le conflit social, le plus grave qu'ait traversé le groupe. Après la remise dimanche soir du rapport du médiateur nommé par Fleur Pellerin, les syndicats, « amers », déploraient toujours des « points de blocage ».

La ministre de la culture s'est, elle, voulue confiante, en estimant que le texte ouvrait « la voie d'un compromis permettant une sortie du conflit ». Dimanche, Dominique-Jean Chertier, le médiateur chargé de dénouer la crise sociale à Radio France, a quitté la Maison de la radio dans la soirée, après avoir remis son texte à la direction et aux syndicats. « Sans attendre leur réponse », a-t-il précisé. . « Peu de garanties » sur l'emploi « Thérapie de groupe » Radio France: grève reconduite pour un 27e jour.

Radio France dans l'impasse. La délégation de grévistes reçue hier au ministère de la Culture, l’audition ce matin du président de Radio France, Mathieu Gallet, à l’Assemblée nationale et le Comité central d’entreprise exceptionnel… Rien, malgré le programme chargé de négociation, n’aura permis de faire évoluer le blocage à Radio France. Ni les menues concessions de la direction – qui réitérait mardi son « plan stratégique » quasi inchangé –, ni les annonces de la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, n’ont ébréché la détermination des salariés à aller jusqu’au bout du rapport de forces. La grève a été reconduite ce mercredi après-midi pour le 22e jour. Un conflit historiquement long. Ce que les salariés demandent, depuis le 15 mars : Le remplacement des postes vacants et l’arrêt des suppressions d’emplois.

Dans les métiers logistiques et techniques, on crie au sous-effectif. Défendre l’excellence des métiers de Radio France, face à la « rationalisation » à tous les étages. Grillé, Gallet ? Radio France, combien de divisions ? Fleur Pellerin : "Je souhaite qu’on puisse travailler sur la singularité de Radio France" - vidéo dailymotion.

Radio France : un projet stratégique sans surprise. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Alexis Delcambre « Mon projet reprend ce que j’ai déjà présenté, il n’y aura rien de vraiment nouveau », annonçait Mathieu Gallet, jeudi 2 avril, sur les ondes de France Inter. La promesse est tenue, si l’on en croit le document qui a été remis aux syndicats mardi 7 avril, à la veille de sa présentation en comité central d’entreprise (CCE), mercredi. Le projet comprend cinq points : Radio France, radio de tous à l’ère numériqueRadio France, acteur majeur de la musique et de la culture en FranceAller à la rencontre des publics et diversifier les activitésTransformer et moderniser l’entrepriseLes principes du retour à l’équilibre On y retrouve la plupart des axes développés par Mathieu Gallet depuis son audition par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui l’a désigné en février 2014.

En réponse aux attentes de la ministre de la culture, Fleur Pellerin, le document s’efforce de mieux définir ce qu’est le « service public de radio ». Radio France : Pellerin missionne Dominique-Jean Chertier. La ministre de la culture et de la communication, Fleur Pellerin, a annoncé, jeudi 9 avril, avoir nommé Dominique-Jean Chertier, conseiller social à Matignon de 2002 à 2003, sous Jean-Pierre Raffarin, pour mener une médiation dans le conflit qui oppose la direction de Radio France et ses salariés, en grève depuis vingt-deux jours. Selon les syndicats, une première rencontre entre eux et le médiateur aura lieu vendredi, « en fin de matinée ». Le médiateur se voit confier une double mission.

A court terme, son rôle sera de sortir au plus vite de la crise actuelle en facilitant la reprise des négociations entre la direction et les syndicats grévistes autour des revendications de ces derniers (abandon des réformes du service propreté et moyens pour l'accueil et la sécurité ; abandon de la réforme des modes de production ; maintien des effectifs et rejet des mutualisations de programmes sur France Bleu). Lire : A Radio France, les raisons d’une crise qui s’éternise A moyen terme, M. Grèves et manifestations aujourd’hui dans toute la France contre l’austérité. L’austérité contre laquelle on se bat partout en Europe, comme Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne. Mais en France, ce n’est pas la gauche dont on parle dans tous les médias, c’est le Front National qui tient l’agenda.

Pourquoi Marine Le Pen rafle-t-elle la mise et squatte les télés ? Cette semaine, c’est grâce à Jean-Marie qui a encore dit une connerie ! Et c’est à Radio France que la politique d’austérité est déjà à l’œuvre, dont les salariés poursuivent la grève depuis 22 jours. Le point sur la lutte et sur l’avenir de Radio France, avec Philippe DUCELLIER, élu du syndicat SUD-Radio France, Jamila EL FADIL EL IDRISSI, assistante de rédaction à France Culture, Adala BENRAAD, journaliste à RFI, qui a déjà connu un plan de licenciements, et Henri MALER, qui a réfléchi à l’avenir du service public audiovisuel. LÀ-BAS HEBDO n°12 (extrait) Télécharger le MP3- Les différentes séquences de l’émission 01. À lire : La grève à Radio France ou ce qui risque d'être une occasion manquée - de l'importance des médias et des intermittents.

Il y a depuis un certain temps une grève à Radio France. Cependant, ils ont interrompu leur grève pendant environ 1h, il y a quelques jours, pour diffuser un entretien avec Naomi Klein. Pourquoi n'envisagerait-on pas une convergence des luttes ? On est peut-être trop en retard par rapport à cette grève, mais reste que les médias sont incontournables pour avoir le changement souhaité par le M6R. Changer la constitution librement, ça implique de défier les puissants, ça implique de faire une révolution (des mentalités etc.), et ça ne peut pas se faire aujourd'hui sans agir sur les médias.

Voilà pourquoi les intermittents et leur mouvement (www.cip-idf.org) sont tellement indispensables pour le succès du M6R, voilà pourquoi il faut absolument développer une coopération avec les intermittents - et un M6R auto-organisé qui soit autonome (de Mélenchon, du PG, etc.) devrait faciliter cela. Radio France : nouvel échec des négociations. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexis Delcambre Quelques heures après l'envoi d'une lettre de cadrage par la ministre de la culture, Fleur Pellerin, les négociations entre la direction de Radio France et les syndicats engagés dans une grève illimitée se sont soldées par un échec, samedi 4 avril au soir.

Si les syndicats reconnaissent des avancées sur les orchestres, amenés à être maintenus, ils estiment qu'aucune avancée n'a été proposée sur leurs autres revendications. Lire aussi : Crise à Radio France : Mathieu Gallet dos au mur « L’urgence d’une médiation » « Le blocage reste total », écrit l'intersyndicale dans un message envoyé samedi soir à la direction de Radio France et au ministère, dont Le Monde a eu copie.

La direction explique avoir proposé un nouveau protocole d'accord. Refusons l’asservissement de la radio publique. Par Marie Hélène Fraïssé « Voici donc où nous en sommes… », gémit Iago, avec une délectation secrète, en découvrant que ses insinuations ont poussé Othello au meurtre, plus vite qu’il ne l’espérait. J’ai repensé à cette phrase, ces derniers jours, dans la Maison Ronde. Antennes muettes, dialogues de sourds. Que s’est-il donc passé pour qu’on en soit là ? Pas facile de réécrire le scénario, pas facile de comprendre l’enchaînement des faits. Essayons. Radio France ressemble étrangement à notre société française.

Aujourd’hui, alors qu’on lui demande de renier ce pour quoi elle est faite et de devenir une pure entreprise de spectacle offerte au mieux disant, elle se réveille. Rubrique incompétence : un chantier interminable, utilisant des matériaux toxiques, explosant ses budgets, enchaînant les dérapages financiers et techniques. Rubrique opportunisme : rentabilisons la valeur locative de nos espaces, disent nos dirigeants actuels, faisons de l’évènementiel, multiplions les partenariats. Le conflit à Radio France est dans l'impasse. RADIO FRANCE N'EST PAS UNE MARQUE, MONSIEUR LE PRÉSIDENT. Les auditeurs reviennent toujours. On pourrait graver cette phrase en lettres d’or sur la maison de la Radio. Quand l’audience décline, quand un président arrive, quand un humoriste se fait virer, quand l’actualité ne fait pas recette, il y a toujours une voix placide dans l’ascenseur pour dire, « Bah, les auditeurs reviennent toujours !

». Un directeur se demandait même un jour ce qu’il faudrait faire pour que les auditeurs s’en aillent vraiment une bonne fois pour toutes. Pour France Inter, la première radio de Radio France, deuxième radio généraliste du pays avec plus de cinq millions d’auditeurs chaque jour, l’audience en effet semble un long fleuve tranquille. Pourtant , quatre fois par an, la publication des chiffres d’audience par le très opaque institut de sondage Médiametrie distille l’angoisse au long des couloirs de France inter. Incapable d’affirmer sa différence en lui redonnant un sens et une ambition, la radio publique, a fini par s’aligner sur la loi du marché.

Radio France, une grève de civilisation. LÀ-BAS Hebdo n°10, seconde partie, accessible à tous grâce aux Abonnés Modestes et Géniaux. Neuvième jour de grève à Radio France. Pas une grève comme une autre : une grève de civilisation. Depuis la fin des années 1970, les grands intérêts privés ont mis en route un énorme rouleau compresseur pour privatiser, délocaliser, et s’attaquer aux grands secteurs publics, lentement ou brutalement. Dans le domaine audiovisuel, il reste une forteresse : Radio France. Radio France a une longue histoire, issue du Conseil National de la Résistance, et c’est chaque jour le symbole sonore de l’attachement des Français au bien public. Radio France est aussi un succès dans son financement original qu’est la redevance. 26 € par an pour sept chaînes de radio, deux orchestres, des chœurs. Un reportage de Gaylord VAN WYMEERSCH. Radio France, une grève de civilisation Télécharger le MP3- Les différentes séquences de l’émission Partie 1ère : Non, M. le président, Radio France n’est pas une marque À suivre :

RADIO FRANCE EN LUTTE ! Radio France : "cette grève est pour vous" "Suite à un appel à la grève de plusieurs organisations syndicales, nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes", annonce le poste des habitués du service public radiophonique. Depuis le 19 mars, cinq syndicats de Radio France ont lancé une grève illimitée qui continue. Les sociétés de producteurs de France Culture, France Inter et France Musique s'expliquent dans une "Lettre ouverte aux auditeurs de Radio France". Nous sommes les voix qui, chaque jour, s’adressent à vos oreilles. A travers nos émissions, nos interviews, chroniques, reportages, documentaires, nous tentons au mieux de faire vivre les missions de la radio publique : « informer, éduquer, divertir ».

Nous, équipes de production des émissions de Radio France (animateurs, reporters, collaborateurs, chroniqueurs…) partageons les inquiétudes de l’ensemble des personnels de Radio France mobilisés depuis le 19 mars. Le service public n’a ni la vocation, ni la possibilité d’être rentable.