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Politique agricole commune : «Servir l’intérêt général plutôt que l’agrobusiness» « La plateforme Pour une autre PAC », c’est : 38 organisations paysannes, environnementales, de bien-être animal, de solidarité internationale et de citoyens-consommateurs.

Politique agricole commune : «Servir l’intérêt général plutôt que l’agrobusiness»

Ensemble nous portons une vision nouvelle pour la Politique Agricole Commune : juste, saine et durable. Organisations paysannes : Confédération paysanne, Fédérations des associations pour le développement de l’emploi agricole et rural, Fédération nationale pour l’agriculture biologique - FNAB, MRJC, Réseau CIVAM - Centres d’Initiatives pour Valoriser l’Agriculture et Milieu rural, Terre de Liens, Terre et Humanisme, Union nationale de l’apiculture française – UNAF, AFAC-agroforesterie, Réseau national des espaces‐test agricoles – RENETA Organisations de protection de l’environnement et du bien-être animal : Organisations de solidarité internationale : Organisations de citoyen·ne·s - consommateur·rice·s :

Maraîcher et "oublié de la PAC", il réclame une redistribution plus juste. "On est vraiment les oubliés de la PAC": entre espoirs et désillusions, Gwenaël Le Floc'h, 39 ans, patron d'une ferme maraîchère en Bretagne, demande une redistribution plus juste des aides européennes aux petits paysans.

Maraîcher et "oublié de la PAC", il réclame une redistribution plus juste

Mâche, tomates, concombres, courgettes, navets... Dans sa ferme à Maure-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) au sud de Rennes, ce patron d'une entreprise de quatre salariés se promène fièrement dans ses 5.000 m2 de serres pour dorloter ses légumes. Mais ce grand homme au regard doux est amer, il "touche zéro prime PAC". A l'approche du scrutin européen le 26 mai, il espère un changement de cap de la Politique agricole commune (PAC) dont la France est le premier bénéficiaire avec plus de 60 milliards d'euros à partager entre agriculteurs entre 2014 et 2020. A la ferme Le Floc'h, de moins d'un hectare, tout est bio. "On est des petits fermiers et en plus on est complètement exclus. "On a des cacahuètes", critique-t-il. Agriculteur, il préserve l'eau… et perd ses subventions ! Quel est le point commun entre un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes et un maraîcher qui arrête d’irriguer ?

Agriculteur, il préserve l'eau… et perd ses subventions !

Un passage par la case tribunal. Le premier, Emmanuel Giboulot, s’est retrouvé en infraction pour avoir refusé l’usage préventif de pesticides. Le second, Benoît Biteau, exploitant d’une ferme bio et ecocitoyenne à Sablonceaux (Charente-Maritime), a décidé d’attaquer en justice après s’être vu privé de subventions versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Sans raisons apparentes, sa démarche de désirrigation, pourtant exemplaire en matière de préservation des ressources, ne serait pas compatible avec les aides européennes à l’agriculture bio. Cet imbroglio administratif a privé son exploitation – la ferme Val de Seudre – en polyactivité et vente directe de quelque 45 000 euros ces cinq dernières années. Terra eco : Vous dites qu’arrêter d’irriguer vous fait perdre de l’argent. Benoît Biteau : Difficile à dire. C’est certain. Que préconisez-vous ? Les surfaces d'intérêt écologique de la PAC sont fixées.

Suite à une ultime réunion le 17 septembre 2014 avec les organisations professionnelles agricoles, la liste précise des surfaces d'intérêt écologique (SIE) a été fixée.

Les surfaces d'intérêt écologique de la PAC sont fixées

Les agriculteurs savent désormais ce qui sera pris en compte dans leur exploitation pour évaluer leur respect des critères de verdissement de la Politique agricole commune (PAC). Dans le cadre de la refonte de la PAC qui doit entrer en vigueur en 2015, 30% des aides directes (premier pilier) seront conditionnés à la mise en place de mesures d'écologisation dans les exploitations. Les SIE doivent notamment représenter au moins 5% des terres arables. Seront comptabilisés comme des SIE, les haies ou bandes boisées, les arbres isolés, alignés ou en groupe, les bandes tampons et les bordures de champs, les mares, les fossés et les murs traditionnels en pierre et les terrasses, ainsi que les bandes d'hectares bordant les forêts. Les hectares en agroforesterie et les terres en jachères font aussi partie des SIE.

Tout comprendre sur la PAC. Brèves de campagne4 Le 20 novembre 2013 La Politique Agricole Commune représente 40% du budget européen pour 2014-2020 (soit 363 milliards d’euros), 64 milliards d’euros pour la France pour la même période, touche directement 500 millions d’européens et coûte à chaque contribuable de l’Union 100 euros par an… Au delà d’un système d’aides pour le monde agricole et rural, la PAC a un impact direct et quotidien sur notre alimentation, notre environnement et la vie dans nos campagnes.

Tout comprendre sur la PAC

Et pourtant, cette politique reste méconnue de la plupart des citoyens européens et apparaît souvent comme trop lointaine et trop compliquée. Il semblait donc nécessaire de comprendre ce qui se cache derrière la PAC et de se donner les moyens de l’expliquer au plus grand nombre. Nous relevons le défi avec notre série d’infographies pédagogiques régulièrement publiées sur le blog qui vous permettront de mieux saisir les enjeux mais aussi l’histoire et l’évolution de la PAC depuis 50 ans. Partager.