background preloader

Histoire de la formation d'adultes

Facebook Twitter

Conference Rolland Viau La motivation à apprendre des étudiants mieux comprendre pour mieux agir. Sentiment d’auto-efficacité. 1 Définition La manière et les moyens retenus par une personne pour une tâche dépendent de la manière dont elle se sent capable de réaliser une tâche qui soit utile. Bandura (1997, cité par Karsenti et Larose, 2001) a défini le sentiment d'auto-efficacité comme la conviction qu'a un individu d'être capable d'organiser et de réaliser les actions nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. La notion de sentiment d'auto-efficacité se partage en sentiment d'efficacité (ou de compétence) (efficacity expectations) qui est la conviction qu'a un individu de sa compétence à réaliser une tâche ou une action dans un contexte donné et en sentiment de la valeur du résultat (outcome expectation) qui reflète le sentiment que les actions réalisées produiront les résultats espérés.

D’autre part, pour Bandura, la perception qu’a un individu de ses capacités à exécuter une activité influence et détermine largement son mode de penser, son niveau de motivation et son comportement. 2 Application 3 Références. A. Bandura. Auto-efficacité. Le sentiment d’efficacité personnelle. 1Albert Bandura est docteur en psychologie et enseigne à l’université de Stanford (Californie).

Il est l’auteur de L’Apprentissage social (Mardaga, 1985). 2Depuis les années 80, Albert Bandura s’intéresse au sentiment d’efficacité personnelle. Ce concept s’inscrit dans le cadre de la théorie sociocognitive (théorie issue du béhaviorisme et du cognitivisme). Selon cette théorie, le fonctionnement et le développement psychologique doivent être compris en considérant trois facteurs en interaction : le comportement, l’environnement et la personne. 3Le sentiment d’efficacité personnelle désigne les croyances des individus quant à leurs capacités à réaliser des performances particulières.

L’expérience active de maîtrise est une des sources les plus influentes sur la croyance en l’efficacité personnelle car elle est fondée sur la maîtrise personnelle des tâches à effectuer. Pourquoi nous formons-nous ? On peut suivre une formation professionnelle pour de multiples raisons, très différentes : viser une promotion, se cultiver, bénéficier de contacts sociaux, acquérir une meilleure image de soi, s'évader de conflits familiaux, etc.

Autant dans le monde de la formation continue que dans le système scolaire, l'évocation de la notion de motivation suscite des attitudes variées. Si le praticien l'exploite pour expliquer certains comportements des apprenants, il peut également la rejeter parce qu'opaque, simpliste ou, finalement, inutile. Il peut en nier l'existence, ou au contraire, tirer du constat de sa toute-puissance une forme de résignation pédagogique. Il peut s'acharner à créer de la motivation, ou inversement, abdiquer devant sa propre incapacité à influencer ce mystérieux moteur de l'engagement éducatif.

Bref, suivant l'interlocuteur, la question de la motivation peut alternativement susciter résistance, passion, curiosité ou indifférence... Sur le plan scientifique, d'après R. Andragogie - Licence Professionnelle: Formateur dans le contexte de publics à besoins spécifiques. Memoire serious game et fo.