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Revue de presses / Actualité

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Islam, relecture ou terrorisme? Islam, relecture ou terrorisme?

Islam, relecture ou terrorisme?

Je reprends ici un texte que j’avais écrit peu après les attentats du 11 septembre 2001. Il reflète ce qu’un non spécialiste peut comprendre de certains mécanismes à l’oeuvre dans l’Islam qui favorisent l’apparition de comportements meurtriers. Le magazine Made in France. Levons le voile sur la mode « islamique » - ONORIENT.

Faut-il s’insurger de la création de lignes vestimentaires muslim-friendly ?

Levons le voile sur la mode « islamique » - ONORIENT

Voici quelques axes de réflexion pour combattre les conclusions hâtives sur un sujet sans issue. Entre ennui et extase, l'Occident face au monde arabe. Pour ceux qui n’en font pas partie, le Proche-Orient se réduit souvent à un objet intellectuel — un endroit sur la carte où projeter peurs, fantasmes et intérêts.

Entre ennui et extase, l'Occident face au monde arabe

Mais pour beaucoup d’autres hommes et femmes, c’est leur maison. Une maison qu’ils habitent et qui fait leur désespoir, une maison à fuir et à laquelle s’accrocher, à mépriser ou à aimer. Il serait futile de vouloir commenter la situation à leur place. Que dire qu’ils ne sachent déjà ? Les idéaux et les espoirs d’antan se sont désintégrés. Or, la tendance dominante va dans le sens contraire. La réponse occidentale à chaque tragédie proche-orientale est guidée par des facteurs émotionnels réflexes : proximité culturelle (ou son absence) avec les victimes, obsession permanente du terrorisme et pouvoir des images — celles de la barbarie dans le style film d’horreur de l’OEI ou, de temps en temps, d’un enfant noyé.

Le Bien contre le Mal Bien entendu, les États-Unis ne sont pas les seuls coupables. Le monde arabe au miroir de la photographie. La première Biennale des photographes du monde arabe contemporain est une initiative conjointe de l’Institut du monde arabe (IMA) et de la Maison européenne de la photographie (MEP).

Le monde arabe au miroir de la photographie

Dans plusieurs lieux d’exposition parisiens, elle propose jusqu’au 17 janvier 2016 un panorama singulier des photographes qui opèrent depuis le début des années 2000 dans et sur le monde arabe. Au premier abord, l’intitulé a suscité quelques grincements de dents et rouvert le sempiternel débat sur l’existence ou non d’une entité culturelle arabe qui engloberait les pratiques artistiques de toute une région. Gabriel Bauret, le commissaire de l’exposition était du même avis : « parler de photographes "arabes" est une terminologie grossière et floue pour laquelle il n’y a pas de définition à proprement parler », dit-il.

Le foulard islamique, la mode et l'émancipation. Sur l’affiche de la saison 4 de la série américaine Homeland récompensée par un Emmy1, l’actrice principale Claire Danes se détache d’un fond noir par le voile rouge qu’elle porte.

Le foulard islamique, la mode et l'émancipation

Elle nous regarde vivement, droit dans les yeux. Ses cheveux volent au vent ; elle incarne intensément l’action et la liberté au centre d’un ensemble statique. Au bout de quelques secondes, nous reconnaissons que cet arrière-plan noir et morne est en réalité un groupe de femmes musulmanes vêtues d’un même habit noir, sans couleur, mouvement ni expression. Ces femmes n’existent que comme masse informelle ; comme personnes, elles sont invisibles. Cette image des femmes musulmanes correspond à une vision totalement stéréotypée du hijab — du foulard, du voile — et au-delà, d’un islam qui colonise les femmes, étouffant toute velléité d’indépendance et de pouvoir. Vers l’émergence d’une scène BD arabe ?

Du 30 septembre au 3 octobre 2015 s’est tenu le premier festival cairote de la BD arabe, « 3as-Sotooh – Forum de la BD arabe », organisé par Cairo Comix et l’Institut français d’Égypte.

Vers l’émergence d’une scène BD arabe ?

Il a rassemblé des bédéistes venus du Liban, de Jordanie, d’Égypte, de Tunisie et du Maroc. Selon les contextes, la BD est née, a été galvanisée ou revigorée par les mouvements contestataires de 2011. « Proche-Orient : ce que peut le cinéma » « La douleur et la sidération, mais aussi la solidarité avec tous les peuples qui souffrent renforcent notre volonté à poursuivre quoi qu’il arrive. » C’est avec l’autorisation de la préfecture de police et de la mairie de Paris que la 7e édition de la biennale « Proche-Orient : ce que peut le cinéma » se tiendra comme prévu du 20 au 29 novembre au cinéma d’art et d’essai Les 3 Luxembourg.

« Proche-Orient : ce que peut le cinéma »

Initialement dédiée à Stéphane Hessel et à « tous les réfugiés », elle l’est désormais « à toutes les victimes des attentats et des guerres, notamment à Paris, au Liban, en Syrie, en Palestine... ». Quand le cinéma témoigne de l'errance des migrants. « Crossroads »1 est une sélection de cinq films nés d’une coopération entre pays européens et arabes : Letter to the King de Hisham Zaman, On the Bride’s Side de Khaled Soliman Al-Nassiry, Antonio Augugliaro, Gabriele Del Grande, Memories on Stone de Shawkat Amin Korki, The Narrow Frame of Midnight de Tala Hadid avec Khaled Abdalla et Queens of Syria de Yasmin Fedda.

Quand le cinéma témoigne de l'errance des migrants

Ces longs métrages sont le résultat d’échanges, de coproductions et parfois de coréalisations entre le Proche-Orient et l’Europe. L’identité multiple des composantes de ces films pèse non seulement sur leur sens mais également sur leur réalisation et production, modifiant leur portée. Plaçant les migrants au premier plan, les réalisateurs, eux-mêmes marqués par ces questions de déracinement, proposent une autre image des protagonistes, bouleversant les frontières physiques ou symboliques. Crossroads questionne ainsi l’identité et son rapport au cinéma.