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Kerviel - 22.06.2010

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Kerviel, un "génie malfaisant" selon l'ancien PDG de la SocGen, Par Thierry Lévêque PARIS (Reuters) - L'ancien PDG de la Société générale Daniel Bouton a qualifié de "génie malfaisant" l'ex-trader Jérôme Kerviel, jugé pour des positions ayant entraîné une perte de 4,9 milliards d'euros en 2008. Au dixième jour d'audience, à l'extrême fin des débats, l'ancien dirigeant chassé de son poste en avril 2009 à la suite du scandale a qualifié de "fraudeur" le prévenu et s'est même tourné vers lui pour le prendre à témoin de sa démonstration. Daniel Bouton a expliqué que les positions sur des indices boursiers européens à hauteur de 50 milliards d'euros prises par le trader ne pouvaient avoir été approuvées par sa hiérarchie.

"Cinquante milliards c'est monstrueux. Ce n'est pas le métier d'une banque de jouer son destin sur la hausse ou la baisse des bourses. Il s'est tourné vers Kerviel assis derrière lui, qui restait silencieux: "Je suis désolé, mon cher". "Le trader dissimulateur a continué à mentir ou à dissimuler. Édité par Yves Clarisse. Daniel Bouton au procès Kerviel: la fraude était "une catastroph. La défense de Kerviel conteste qu'il ait mis la banque en péril, PARIS (Reuters) - La défense de l'ancien trader de la Société générale Jérôme Kerviel a contesté que son client ait mis la banque en danger de faillite en 2008 avec ses positions de 50 milliards d'euros sur les marchés.

Au dixième jour du procès, Me Olivier Metzner a souligné que la banque avait engagé 35 milliards d'euros sur les produits financiers à risque liés aux "subprimes" aux Etats-Unis, au même moment où elle a découvert l'affaire Kerviel. L'avocat a donc contesté le témoignage du trader de la Société générale Maxime Kahn, qui a débouclé sur ordre de la direction de la banque les positions prises par Jérôme Kerviel, entre le 21 et le 23 janvier 2008, en pleine débâcle boursière, entraînant une perte historique de 4,9 milliards d'euros. "Le régulateur n'aurait pas pu autoriser la banque à garder cette position. Le risque de 50 milliards consommait plus de fonds propres que n'en avait la banque", a dit Maxime Kahn. Les fonds propres étaient alors de 34 milliards d'euros. JUSTICE : PROCÈS KERVIEL - Daniel Bouton qualifie l'ancien trade. L'ancien pdg de la Société générale Daniel Bouton a qualifié, mardi, de "génie malfaisant" l'ex-trader Jérôme Kerviel, jugé pour des positions ayant entraîné une perte de 4,9 milliards d'euros en 2008.

Au dixième jour d'audience, à l'extrême fin des débats, l'ancien dirigeant chassé de son poste en avril 2009 à la suite du scandale a qualifié de "fraudeur" le prévenu et s'est même tourné vers lui pour le prendre à témoin de sa démonstration. Daniel Bouton a expliqué que les positions sur des indices boursiers européens à hauteur de 50 milliards d'euros prises par le trader ne pouvaient avoir été approuvées par sa hiérarchie.

"Cinquante milliards, c'est monstrueux. Ce n'est pas le métier d'une banque de jouer son destin sur la hausse ou la baisse des Bourses. Il s'est tourné vers Kerviel assis derrière lui, qui restait silencieux : "Je suis désolé, mon cher. " Bouton désemparé Parlant de "fraudeur, il a toutefois reconnu qu'il y avait des problèmes dans la banque. Pour Me Hagège, Kerviel est "à côté de la plaque" - Finance et M. Bouton regrette d'avoir embauché Kerviel - Finance et Marchés - EN DIRECT du procès Kerviel au palais de justice de Paris | Reut. PARIS, 22 juin (Reuters) - Voici les moments forts et les principales déclarations mardi à la dixième audience du procès de l'ex-trader de la Société générale (SOGN.PA: Cotation) Jérôme Kerviel devant le tribunal correctionnel de Paris: 09h50 : Ouverture de l'audience. 10h10 : Maxime Kahn, le trader qui a "débouclé" en janvier 2008 les positions de 50 milliards d'euros prises par Kerviel : "Normalement, on ne prend jamais des positions directionnelles de plus de quelques dizaines de millions d'euros.

La banque était en faillite potentielle" 10h40 : "Le régulateur n'aurait pas pu autoriser la banque à garder cette position. Le risque de 50 milliards consommait plus de fonds propres que n'en avait la banque", dit Maxime Kahn. 10H56 : "La Société générale ne mettait-elle pas dans les mains de jeunes traders, en quelque sorte, l'arme atomique ? " Procès Kerviel: tous coupables. Capture d'écran sur Dailymotion Palais de justice, 14h30, 9ème jour d’audience dans le procès Kerviel. Lundi matin, le tribunal a entendu le N+1 du trader, son supérieur direct en français, autrement dit Eric Cordelle. Je n’y étais pas mais il ne m’a pas fallu longtemps pour obtenir la confirmation de ce que je savais déjà : il n’a rien vu, rien entendu, comme les autres, jusqu’à ce fameux 18 janvier 2008, un vendredi pas tout à fait comme les autres où soudain les yeux de toute la hiérarchie se sont décillés, où l’on allait découvrir avec horreur que Kerviel avait engagé la banque à hauteur de 50 milliards d’euros !

L’effet Tchernobyle L’après-midi du procès fut du même acabit. Des petits papillons blancs Tout le monde est licencié mais il n’y a rien d’anormal ! L’avocat du trader, Olivier Metzner, s’énerve, « les N+1, 2, 3, 4, 5 ont été licenciés, le N+7 démissionne ainsi que le président de la banque et il ne s’est rien passé d’anormal ? C’est la crise qu’on examine dans ce prétoire. France : Bouton charge Kerviel. "Un agent qui avait une capacité de mensonge et de dissimulation" insoupçonnée jusqu'alors. Voila comment l’ancien PDG de la Société générale Daniel Bouton a évoqué le cas Jérôme Kerviel, mardi, au procès de son ancien salarié auquel il était appelé à témoigner.

Quand il a appris que l'ancien trader avait pris des positions "dissimulées" pour près de 50 milliards d'euros, Daniel Bouton a dit avoir eu l'impression que "dix étages de plancher s'écroulaient sous (ses) pieds. "C'était une catastrophe en soi", a déclaré l'ancien PDG, parce que "la confiance était rompue". Un ancien patron à la barre Après onze ans à la tête de la Société Générale , dont il avait contribué à faire l'un des fleurons de la finance mondiale, Daniel Bouton avait été poussé à la démission , fin avril 2009, après une série de scandales liés notamment aux rémunérations des dirigeants de la SocGen.

"Les années fric" Le "trader fou" Jérôme Kerviel est jugé psychologiquement équili. Kerviel admet des actes ''débiles'' Jérôme Kerviel a reconnu aujourd'hui des "erreurs" et des actes "complètement débiles", par lesquels il a engagé la Société Générale pour des dizaines de milliards d'euros, tout en continuant de refuser de les assumer seuls. "Encore une fois je reconnais des erreurs, (des choses) complètement débiles, j'ai conscience que certaines personnes ont pu souffrir, mais je ne suis pas d'accord pour dire que mes actes étaient invisibles", a déclaré l'ancien trader à son procès, à côté de l'ancien PDG de la banque appelé à témoigner.

"Je continue de dire que quand je gagnais, mes supérieurs étaient contents, et quand je perdais ils n'étaient plus contents du tout", a ajouté Jérôme Kerviel, qui maintient depuis le début de son procès que sa hiérarchie directe savait ce qu'il faisait. Daniel Bouton lui a ensuite répondu: "Il m'arrive d'avoir un rêve (...): que Jérôme Kerviel reconnaisse qu'il a menti et qu'il a fait cela tout seul (...), qu'il puisse me dire in fine ce qui l'a motivé". Procès Kerviel  : en attendant Daniel Bouton - BANQUE SOCIETE GE. Procès Kerviel: Bouton évoque une ”catastrophe” - Justice - Actu. Kerviel, l'homme de confiance et le mythomane. Procès Kerviel: «Au pire, on perdait 30 milliards d’euros, c'éta.

Trader contre trader. Au dixième jour du procès de Jérôme Kerviel, ex-trader de la Société générale, la partie civile appelle à la barre une star du trading maison. Maxime Kahn, 39 ans, est l’homme à qui est revenu la tâche délicate de déboucler les 49 milliards de positions spéculatives ouvertes engagées en sous-main par Kerviel sur les marchés futurs. Entre deux gorgées d’eau, l’actuel patron d’une filiale de trading de la banque raconte un épisode de sa vie dont il n'a compris que plus tard l’importance. Pour lui, l’affaire débute le dimanche 20 janvier au soir par un coup de fil de son supérieur Pierre Yves Morlat lui demandant d’être là le lendemain matin à 8 heures. «Là, il m’explique qu’il y a un ordre client à exécuter pour une taille significative: il s’agissait de vendre des contrats futurs sur plusieurs indices. Dix fois la totalité des risques envisageables Le Président: «Vous parlez de limites de risques, c’est un repère ou une contrainte?»

Kahn: «Oui, je vais les voir.» Jérôme Kerviel contre la Société Générale : le procès en direct. Procès de Kerviel: Bouton assure que la banque ne savait pas - S. Ce qu'a fait Kerviel est l'inverse de notre métier, accuse le tr. Le vrai match, c'est Bouton contre Kerviel. Au procès Kerviel, Daniel Bouton raconte ses rêves étranges. Procès Kerviel: le réquisitoire sévère de Daniel Bouton - 20minu. « Vous êtes le meilleur communicant » de la Société générale, a fait remarquer un avocat des parties civiles à Daniel Bouton. Ou le meilleur procureur contre Jérôme Kerviel, au choix. En deux heures de témoignage, l’ancien patron de la banque, qu’il a quittée en 2009, s’est attaché à enfoncer la défense du prévenu. Et n’a pas hésité à le signaler au tribunal.

«Je remarque M. le président que Me Metzner ne dit plus que “la Société générale savait”. Il dit autre chose, “c’est qu’elle pouvait savoir, ou devait savoir”», triomphe-t-il après avoir ferraillé une demi-heure avec l’avocat du prévenu. >> Retrouvez la journée de mardi en live ici «Défaillances dans le contrôle» Oui, il y a eu des «défaillances dans le contrôle», notamment parce que « le principe de méfiance » n’était pas assez développé dans la banque, mais «la première erreur, c’est d’avoir embauché Jérôme Kerviel», le «fraudeur», a-t-il asséné, d’un ton docte, dans un costume gris légèrement trop grand.

Maud Pierron «Le mystère» "Mais qui êtes-vous donc, Jérôme Kerviel ?" « Etiez-vous fait pour être trader ? » demande le président du tribunal. « L'histoire a montré que non », répond Kerviel. Jambes croisées, à peine un regard aux témoins qui défilent, juste quelques notes jetées de temps à autre sur un petit carnet : ce mardi, au dernier jour des auditions de son procès, Jérôme Kerviel semblait absent. Pour l'ancien trader de la Société générale, c'était pourtant l'ultime chance de s'exprimer sur la perte de 4,9 milliards d'euros subie par la banque.

La défense de Jérôme Kerviel n'a pas varié. Oui, il a joué 50 milliards d'euros et caché ses « positions » [ses investissements, ndlr], mais sa hiérarchie savait. Ce mardi, à 18 heures, alors que la salle est déjà à moitié vide, le président du tribunal n'y tient plus. . - « Mais qui êtes-vous donc, M. . - Je suis quelqu'un qui a essayé de faire son travail le mieux possible, dans l'intérêt de la banque […]. Le président retente sa chance : - « Etiez-vous fait pour être trader ? - Probablement que non.