background preloader

French defence white paper - livre blanc de la défense 2013

Facebook Twitter

DCNS touché de plein fouet par la loi de programmation militaire. Le Livre blanc de la défense entérine une doctrine bien peu démocratique. Le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, un simple document de cadrage budgétaire ? C’est l’impression donnée par un certain nombre de commentateurs, pour qui la principale critique concerne la diminution de l’effort de défense. Pourtant, le Livre blanc, publié le 29 avril avec quatre mois de retard, n’est pas rédigé par Bercy mais bien par une commission composée de militaires, de parlementaires, et autres experts militaires, sous la tutelle du ministre de la Défense et de ses conseillers. C’est un acte profondément « politique », car il définit la doctrine stratégique de l’armée pour les années à venir. On a oublié un peu trop facilement que le précédent Livre blanc (2008) avait suscité de nombreuses critiques en faisant entrer la « sécurité nationale » dans le répertoire français, un concept tout droit tiré de la politique « anti-terroriste » américaine.

Une doctrine bien pratique pour les politiques Une analyse plus policière que géopolitique Une exception à la règle ? Pourquoi il ne faut (presque) rien attendre du Livre blanc... FIRI, retenez bien ce nom. Les armées au bord de la crise de nerfs. Les points noirs du Livre blanc. Attendu avec impatience par l'ensemble de l'appareil militaro-industriel français, le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale ne remet pas en cause les grandes fonctions stratégiques, qui demeurent la connaissance et l'anticipation, la dissuasion, la protection, la prévention et l'intervention.

Le document remis ce lundi au président de la République, réarticule cependant ces fonctions autour de trois thèmes : la protection intérieure du territoire et de la population (en métropole et outre-mer), la dissuasion nucléaire et l'intervention extérieure. Les mesures détaillées seront prises plus tard, lors de la discussion de la loi de programmation militaire, attendue pour la fin de l'année 2013. Crise financière Chez Jean-Yves Le Drian, on explique avoir voulu "un exercice de vérité. Quatre principes Différenciation Troisième principe : la différenciation des forces.

Les moyens Contrats opérationnels L'Europe et ses abords. Les gagnants et les perdants du Livre blanc. Que retenir du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale publié aujourd’hui ? Cinq ans après le dernier exercice de ce type, le document est le résultat d’un ardu compromis entre le poids des contraintes budgétaires et la volonté de préserver un outil militaire cohérent. Résultat : pas de tsunami financier comme d’aucuns le craignaient (le budget prévu reste à 31,4 milliards d'euros comme annoncé par François Hollande), mais une armée à la diète qui verra encore son format décroître et ses capacités d’intervention se réduire.

Revue de détail des gagnants et des perdants du Livre blanc. - Une armée de l’air à la diète Le ravitaillement en vol est aussi touché, avec 12 appareils MRTT prévus au lieu de 14, de mêle que le transport, avec 50 appareils au lieu de 70. . - Une Marine qui sauve les meubles - L’armée de terre au régime sec Avec 66 000 hommes « projetables », l’armée de terre perd un quart de la force opérationnelle annoncée en 2008 (88 000 hommes).

(photo AFP) Que penser de ce Livre blanc 2013 sur la défense et la sécurité nationale. Tellement attendu, enfin arrivé, et comme je l’avais pressenti avant cette publication, si peu de commentaires dans la période de torpeur des vacances scolaires hormis les chiffres alors qu’un Livre blanc est avant tout une vision stratégique pour la France dans le domaine de la défense de ses intérêts. Selon le Monde, le président de la République devrait cependant s’exprimer sur ces grandes orientations sécuritaires le 24 mai. Un Livre blanc apparemment peu novateur Ce Livre blanc surprend-il ? Non si on garde une lecture traditionnelle. Reconnaissons cependant qu’il est clair, explicite, pédagogique à la grande différence de celui de 2008, réaliste sans doute.

Réaction à la marge, j’exprimerai cependant un certain agacement devant les expressions « les femmes et les hommes » ou les « civils et militaires » systématiquement employées dans le texte, le militaire venant toujours « après ». Ce qui a été commenté Cependant, au hasard de la lecture, des orientations apparaissent. L'armée française ne peut intervenir partout - Pale Moon. LE MONDE | | Vincent Desportes (Professeur associé à Sciences Po, ancien directeur de l'Ecole de guerre) Le pire a été évité, rien d'autre.

Ferme face aux comptables du court terme, écoutant les Français, reconnaissant la force du front bipartisan, le président a empêché l'effacement de notre défense. C'est heureux. L'effondrement de nos investissements militaires aurait créé un risque sécuritaire majeur tant pour la France que pour l'Europe. Notre nation aurait définitivement perdu la place encore exceptionnelle qu'elle a dans le monde. Faite à coups d'épée, la France est encore grande parce qu'elle a su maintenir effilé le tranchant de sa lame. A ce point même que le désarmement massif de l'Europe l'a fait émerger et lui donne, d'un même souffle, une responsabilité, un rôle et une chance historiques.

Le pire est évité, mais l'inacceptable est encore possible. De quelle sanctuarisation parle-t-on aujourd'hui ? Nous avons pourtant, aujourd'hui, une occasion historique. Défense : peut-on se financer en vendant les bijoux de famille ? Livre blanc, tout çà pour çà. Agitant le landernau stratégique depuis plusieurs mois, excitant certains, empêchant les autres de dormir, le Livre Blanc Défense et Sécurité Nationale (LBDSN) version 2013 est enfin paru. Venant cinq ans après le précédent, délai que d’aucuns jugeront court et d’autres infiniment long, le document cadre de la stratégie de défense et de sécurité de la France se présente dans un petit opuscule de moins de 200 pages. Beaucoup a déjà été dit sur ce dernier, dans des colonnes bien plus spécialisées « défense » que les nôtres, aussi n’est-il pas temps de s’interroger sur les moyens – nombre de FREMM, d’avions de combat, format des différentes armées, renforcement des forces spéciales, etc. – mais plutôt sur le fond annoncé : la stratégie.

Si cette dernière est selon les termes d’André Beaufre « la dialectique des volontés » alors on peut se demander quelle est la volonté qui transparait de ce Livre blanc. La comparaison avec d’autres Livres blancs apparait intéressante. Bruno Tertrais: Défense: ne pas se tromper d'époque. DÉFENSE - À peine l'encre sèche, le nouveau Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale fait déjà l'objet de vives critiques.

On ne peut que se féliciter du renouvellement du débat démocratique sur la défense, qui est l'un des postes budgétaires les plus importants de l'État et la fonction régalienne par excellence. Mais de la critique légitime au mauvais procès, il n'y a souvent qu'un pas. Certes, le Livre blanc consacre des révisions significatives de notre posture, un ralentissement de la modernisation de nos forces, des baisses temporaires de capacités, et une légère réduction de notre potentiel de combat. Mais quatre idées fausses doivent être contestées. La première est qu'il ne s'agirait que d'un simple "habillage", une adaptation à la contrainte financière.

La deuxième est que les décisions prises ne seraient pas cohérentes avec le tableau des risques -qui n'ont pas diminué- et les incertitudes du contexte stratégique -qui sont grandissantes. Defence Cooperation – UK Welcomes France’s Defence White Paper - News stories. In response to France’s Defence White Paper (Livre Blanc) announcement yesterday, the Foreign Secretary William Hague and the Defence Secretary Philip Hammond said: The British Government welcomes the publication by France of its Defence White Paper, with its vision of highly skilled, well equipped, expeditionary French Armed Forces and the willingness to deploy them alongside allies to protect and strengthen the rules-based international system.

We welcome the framework the Livre Blanc provides for the UK and France to continue to develop our defence co-operation, whether through sharing the costs of developing high-end military capabilities or developing the UK/French Combined Joint Expeditionary Force, which will underpin our future interoperability. The UK is fully committed to the ambitious agenda set out in the Lancaster House Treaties of 2010. Is De Gaulle rolling over in his grave? Image Credit: Shutterstock It’s a sad state of affairs when a major allied country can spend 1.5% of its GDP on defense and remain Europe’s No. 2 in military spending. But that’s the case now with France, whose defense expenditure remains only slightly behind Great Britain’s despite cutting thousands from its force structure and defense ministry personnel over the past four years. But that’s the state of the alliance today, where only the US and the UK (and perhaps not for long) spend more than the 2% of their country’s GDP on defense — a floor set by NATO members more than a decade ago.

With the issuance of its new White Paper on defense and national security, the French government has, despite the paper’s rhetorical assurances to the contrary, only confirmed its slow but sure demise as a major defense power. The paper claims that France will retain both its nuclear deterrent and the military capability to intervene unilaterally if Paris so chooses. France Isn't Aiming for Nuclear Zero. The French government finally unveiled its long-awaited livre blanc on defense and national security last week. As expected, the white paper contains grim news for the French military, capping spending at current levels and calling for substantial personnel reductions over the next five years.

But one aspect of the French defense posture emerged virtually unscathed. Despite earlier reports about possible cuts in order to save money, the white paper reaffirms long-standing policies on the fundamental purpose and composition of French nuclear forces. While many officials and observers in the West discount the role of nuclear weapons in national security strategy now that the Cold War is over, the French government clearly takes a different view. It’s been nearly a year since Francois Hollande assumed the French presidency with promises of change in both substance and style from that of his predecessor, Nicolas Sarkozy. France keeps defense budget flat, 34,000 job cuts over 5 years | Reuters - Pale Moon.

Les livres blancs australiens et français à la loupe. L'économie en tant que facteur stratégique Le Livre blanc français mentionne entre autres menaces, la crise économique mondiale capable de torpiller la stabilité politique et financière de l'Europe. Il fait également état de la croissance économique de certains pays émergents, notamment du Brésil, de l'Inde et de la Chine qui est un facteur susceptible d'accroître leur influence politique. Le document australien évoque lui aussi la crise économique entre autres facteurs primordiaux déterminant la planification stratégique. Sur cette toile de fond, un regain d'activité économique en Asie accompagné d'une activité politique plus intense a naturellement provoqué des changements dans la programmation militaire. Les deux pays trouvent destabilisants les contradictions politiques et conflits éventuels en Asie-Pacifique.

L'Australie est plus concernée par ces menaces étant donné sa proximité immédiate de ce point chaud en puissance. La question russe La Chine et d'autres.