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Eurozone

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Quelles sont les erreurs de l'Allemagne ? « Etant donné que la zone euro connaît une récession durable en raison d’une demande insuffisante et que l’Allemagne en est en partie responsable, il est important de bien comprendre l’argument contre l’Allemagne. Il y a deux faux-pas à ne pas commettre. Le premier est d’affirmer que l’Allemagne doit entreprendre une relance budgétaire parce qu’elle dispose d’une plus grande "marge de manœuvre" budgétaire, pour reprendre une expression que le FMI a l’habitude d’utiliser, mais que j’apprécie fort peu. La seconde est d’affirmer que l’Allemagne doit relancer sa demande pour aider ses voisins de la zone euro. Le problème avec le premier argument est qu’il légitime les règles budgétaires qui sont pourtant à la source des difficultés actuelles de la zone euro.

Si nous observons la zone euro dans son ensemble, sa politique budgétaire est plus restrictive que celle du Royaume-Uni ou des Etats-Unis. Le problème avec le second argument est double. Sortir de l’euro : des Nobel pris au piège par le Front national. «Prix Nobel d’économie appelant à la fin de l’euro : Paul Krugman (2008), Joseph Stiglitz (2001), Thomas Sargent (2011), Christopher Pissarides (2010), James Mirrlees (1996), Amartya Sen (1998), Milton Friedman (1976).» Le Front national dans son dossier «Tout ce qu’il faut savoir sur la fin de l’euro» INTOX. Les Nobel contre l’euro et avec le FN ? Le Front national a dégainé en début de semaine sur son site internet son argumentaire anti-monnaie unique. Une quinzaine de pages censées apporter la preuve des méfaits de l’euro et de l’urgence d’une sortie. Pour légitimer sa thèse, le parti a convoqué une brochette d’économistes nobélisés qui, selon lui, «appellent à la fin de l’euro».

Vraiment ? DESINTOX. Il en va de même pour Joseph Stiglitz. Le FN appelle aussi à la barre le Britannique Christopher Pissarides. Cédric MATHIOT. Sortir de l’euro, plus facile à dire qu’à faire. Depuis environ 20 ans, on débat de la sortie de l'euro en affirmant qu'il est interdit de le faire; Le sujet est revenu à la mode ces derniers temps, au prétexte d'une campagne européenne qui devrait voir le front national, dont c'est le projet affiché, arriver en tête en France. Mais l'idée ne se limite pas à ce parti: on trouve un grand nombre d'ouvrages récents préconisant, sous différentes formes, une telle sortie.

Cela a donné lieu à quelques argumentaires de défense de l'euro, par exemple celui-ci ou celui-là. Que penser de ce débat? Avant même de se demander si la sortie de l'euro serait une bonne ou une mauvaise chose, il faudrait se demander comment cela se passerait concrètement. C'est un sujet sur lequel les partisans de la sortie sont remarquablement discrets, se contentant de supposer au départ que "les contrôles des capitaux nécessaires sont mis en place". Par ailleurs, si l'on veut vraiment obtenir cet effet, il y a un moyen simple : c'est la TVA sociale. Faut-il sortir de l’euro ? - L'Econome. Par Anne-Laure Delatte La question n’est plus taboue, elle est même devenue très à la mode dans les médias car elle fait vendre du papier et monter l’audience. Pas étonnant ! L’euro est facile à discréditer car c’est le fruit de compromis techniques et d’intérêts nationaux. Pour autant, les arguments qu’on entend dans les médias sont fragiles voire fallacieux.

. - D’une part, un retour au franc nous mettrait à l’abri de la spéculation financière. Quand les marchés financiers considèrent que la valeur d’une monnaie n’est pas réaliste, ils spéculent à la baisse. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. . - D'autre part, on lit que le retour au franc ne poserait aucun problème car les dettes émises en contrat de droit national seront re-libellées automatiquement en nouvelle monnaie nationale, selon la nouvelle parité fixée.

En cas de sortie de l'euro, on attend une dévaluation de 10 à 20% du franc, ce qui renforcera notre compétitivité. Euro-Zone Fiscal Colonialism. LONDON — Last Tuesday, the European Parliament finally approved a mechanism for restructuring and closing down failed banks across the euro zone. But the system, which will not be established until 2015, is unworkably complex and leaves a veto power with national governments. Six years after the financial crisis began, Europe has still not resolved its banking mess. Despite the hoopla in bubbly financial markets, the crisis continues to inflict grave hardship. Zombie banks are still curbing credit to businesses in Southern Europe. Millions of people in sickly economies have lost their jobs or must scrape by on slashed wages, while they struggle with huge debts and pay higher taxes for worse public services. Many have lost that most precious commodity: hope for a brighter future. Social tensions within countries are multiplying, as are political frictions between them.

Germany, in particular, remains in denial about its banks’ bad loans. Because Ms. Redistribution and the Lesser Depression. I’ve finally gotten around to a careful read of the new IMF paper on redistribution and growth (pdf) — which concludes that there is no negative effect of redistributionist policies, at least within the range we normally see, and quite possibly a positive effect from the reduction in inequality. I like this conclusion, politically — which is a good reason to kick the tires, and I’ll present some cautions in a later post.

For now, however, a quick-and-dirty piece of data analysis inspired by the paper’s method. Ostry et al measure redistribution by the difference between the Gini coefficient (a measure of inequality) before and after taxes and transfers. The LIS project, with which I will soon be associated, has done this for a number of countries (pdf), so we can all do such exercises. So what I found myself thinking about was the common trope on the right that the economic crisis is the result of overlarge welfare states. This is generally stated not as a hypothesis but as a fact. Welfare States in the Euro Crisis. A followup on my last post, on redistribution and its role or lack thereof in the economic crisis. One thing we can do instead of looking at measures of redistribution — which is, in a way, the output of the welfare state — is look at social expenditures, which are in effect the input. And this gives us data on a few more countries.

If we look at the relationship between social expenditures in 2007, on the eve of the crisis, and performance in the next five years, we get this: The countries that rode out the crisis best had relatively large welfare states by European standards, while those that did worst had somewhat smaller than average social expenditures. I don’t think this is causal; what happened instead was that during the years of europhoria, money flowed from Europe’s wealthy core, with its well-established welfare states, to less developed economies on the periphery, which then went bust. The size of the welfare state probably had nothing to do with it either way.

Zone euro : la Lettonie devient le 18e pays membre. Cyprus: The Game has Changed | Le Blog de Philippe Waechter - Pale Moon. After the rejection of the rescue plan by the Parliament, the game has changed and Cyprus will have to choose its preferred development. Until now, the situation can be perceived as fuzzy.

Cyprus is under the shelter of the Euro Area and at the same time has an important role in recycling Russian capital flows. The question which is asked now is to know if these two options are compatible. Reminder: The rejection of the rescue plan has its source in part that has to be financed by Cyprus itself. New options have to be found. Felix Salmon ( ) following a proposal from Buchleit and Gulati ( ) made a very simple but interesting suggestion. This solution makes the hypothesis that deposit holders will accept to freeze their deposit for 5 or 10 years.

The CEPII ( ) and Paul Krugman ( ) have looked carefully at this issue. The two options are not compatible. The game has changed Like this: J'aime chargement… Flash Eco : Chypre obtient une aide de 10 mds€ La zone euro et le FMI ont trouvé ce matin un accord sur un plan de sauvetage d'un maximum de 10 milliards d'euros pour Chypre, en échange d'une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires qui rapportera près de 6 milliards.

Nicosie devient ainsi le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d'un programme d'aide internationale. Le montant de l'aide est très inférieur aux centaines de milliards déboursés pour la Grèce et aux dizaines de milliards versés au Portugal, à l'Irlande et pour renflouer le secteur bancaire espagnol. Taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires Mais, chose nouvelle, pour réduire leur participation, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts. A ces taxes, s'ajoutent des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%.

Chypre 2000-2013. De la success-story à la faillite ! - Pale Moon. Le 1er Janvier 2008, Chypre faisait son entrée, en même temps que Malte, au sein de la zone euro. Terminé la livre chypriote, bonjour l'euro ! Mais en seulement 4 ans, Chypre est passé d'un Etat avec une croissance environ deux fois supérieure à celle de la moyenne de la zone euro à un pays en "double-dip" (récession en 2009 puis nouvelle forte récession en 2012) ayant un besoin d'un plan de sauvetage proche d'une année entière de PIB (17 mds de besoin de financement pour un PIB de 18 milliards). La proposition d'un plan de sauvetage de 10 mds, conditionné à une taxation sur les dépôts ("Chypre : tout comprendre sur le plan de sauvetage en 10 minutes !

"), attire depuis quelques jours les projecteurs sur la petite île méditerrannéenne. Chypre, qui ne représente que 0,2% du PIB de la zone euro, est en train de faire trembler toute l'Europe : ce matin, le CAC40 reculait de près de 2 points à l'ouverture, et signe de la défiance des investisseurs, l'or s'appréciait de son côté. Cyprus – An extra-large rescue plan | Le Blog de Philippe Waechter - Pale Moon. Cyprus has been helped by the European Union and the IMF. The loan will be € 10bn.

This is huge, more than 50% of GDP as Cyprus GDP was € 17.9bn in 2012. This will bring public debt to GDP ratio from 90% to 140%. The requested plan from Cyprus was € 17bn which was too huge to manage. It is not thinkable to have a rescue plan of almost 100% of GDP and then there is a problem of debt sustainability. Even with 140 % there is a strong risk of unsustainability. The remaining € 7bn will come from privatization receipts and higher corporate taxes for € 1.4bn and the rest will come from tax on bank deposits. Where does this come from? The chart on the right shows Cyprus economic weakness. The other source of fragility is the banking sector. 1 – There are a lot of Russian deposits because there is a tax shelter for Russian in Cyprus. 2 – Real estate market was strong before the crisis. 3 – The third shock came from the Greek debt restructuration.

This situation leads to 4 questions Like this: Ce qu’on ne dit pas sur le retour de Berlusconi | Classe éco. La cause est entendue : l'annonce du retour électoral de Berlusconi, qui a poussé Mario Monti à démissionner pour provoquer des élections anticipées, est une catastrophe pour l'Italie et pour la zone euro. Monti, grâce à ses courageuses réformes, avait calmé les marchés et remis l'Italie dans le droit chemin. Les marchés ne s'y sont pas trompés et fait chuter les actifs italiens et l'euro dès lundi matin.

Cette histoire n'est pas entièrement fausse, mais est très incomplète. En aout 2011, l'Italie était aux avant-postes de la crise de la zone euro, ce qui avait poussé les taux sur la dette italienne à des niveaux potentiellement insoutenables. La dette italienne représente 130% du PIB du pays et la croissance économique y est voisine de zéro depuis des années : quelques points de plus peuvent brusquement rendre le pays insolvable. Et la réalité, c'est que le problème de l'Italie est une croissance voisine de zéro depuis des années, pour des raisons assez mystérieuses. Why is Greece turning down the “bailout” Make no mistake about it, the decision to hold a “referendum” is a decision to turn down the deal altogether. The referendum will never be held. It is scheduled for January and the current deal, which is not even a worked out deal, won’t be on the table by then.

It’s already not on the table. The opposition leader is already opposed to the referendum, there are months more of market volatility to come, the other EU powers will get skittish about the deal, how is the conscientious Slovakia supposed to feel, and how many other factors do I need to cite? And how can the Greeks decide how the referendum will be worded? This is a way to back out of everything, under the guise of “democracy” and ex post blame the speculators and the rest of Europe. But why? A plan be­ing devel­oped to help reduce Greece’s debts — and pre­vent it from becom­ing the first eu­ro-zone country to default on its debts — will fall hard­est on the country’s banks and the national pen­sion system. Au fil de la campagne européenne: Politique économique: un débat. Par Alexandre Delaigue • Pour l’économiste, le débat accompagnant les élections européennes conduit à se frotter les yeux d’incrédulité, tant il est déconnecté de la grave situation actuelle.

J. Pisani-Ferry rappelle aujourd’hui sur Telos quelques réalités: - La crise économique est aujourd’hui plus européenne qu'américaine. . - Un récent rapport du FMI mesurant les actifs «pourris» détenus par les institutions financières mondiales montrait qu’une part très importante de ces actifs sont détenus par les banques européennes, et surtout, que celles-ci n’ont pas encore enregistré l’essentiel de leurs pertes à venir sur ces actifs. . - La crise intervient dans un contexte beaucoup plus difficile qu’aux USA. . - Les pays membres de la zone euro ne peuvent pas disposer de la politique monétaire pour amoindrir les effets de la crise; par ailleurs, le statut international du dollar permet aux USA d’émettre de bien plus grandes quantités de dette publique que les pays de la zone euro.

Greece, the Latest and Greatest Bubble - Economix Blog - NYTimes. John MacDougall/AFPChancellor Angela Merkel of Germany and Prime Minister George Papandreou of Greece after a news conference last week. Peter Boone is chairman of the charity Effective Intervention and a research associate at the Center for Economic Performance at the London School of Economics. He is also a principal in Salute Capital Management Ltd. Simon Johnson, a senior fellow at the Peterson Institute for International Economics, is the former chief economist at the International Monetary Fund. Bubbles are back as a topic of serious discussion, as they were before the financial crisis. The questions today are: (1) Can you spot bubbles? Bubbles are usually associated with runaway real estate prices or emerging market booms or just the stock market gone mad (remember Pets.com?). To think about this more specifically, consider the case of Greece today.

By the end of 2011 Greece’s debt will be around 150 percent of its gross domestic product. Definitely not. What should be done? 1. Europe's Web of Debt - Graphic. Why the Eurozone rescue fund is large enough.