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Albaneleto

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Le travail représent-il un bonheur ou un enfer ? Bonheur au travail : le jeu des perceptions. Le travail est une source de bonheur pour plus de la moitié des Québécois. Selon une étude publiée en 2013 sur l’indice relatif de bonheur (IRB), la majorité d’entre eux trouveraient bien-être et satisfaction dans la tâche accomplie au bureau. Mieux encore, ceux qui indiquent y puiser du plaisir afficheraient une joie de vivre globalement supérieure à ceux qui prétendent le contraire, sachant que les relations qui se nouent au travail jouent un rôle décisif. Selon Pierre Côte, fondateur de l’IRB, cette statistique n’est pas à prendre au pied de la lettre, car si travailler est incontournable, ce n’est qu’un élément accessoire de la vie courante. C’est d’autant plus vrai que l’activité salariale n’occupe que la troisième place des facteurs de bonheur, mais supplante cependant la famille (4e place), voire l’amour même (6e place), l’accomplissement de soi et la santé se plaçant respectivement en première et seconde position du palmarès.

Travailler beaucoup et être heureux, c'est possible. Le bonheur au travail, utopie ou réalité ? Les employés d'aujourd'hui sont en quête du parfait équilibre au travail, et veulent à tout prix chasser le stress. Un idéal impossible à atteindre ? Le bonheur au travail*. Comment atteindre le bonheur au travail? * L'entreprise du bonheur*... Des titres piochés au hasard, parmi la multitude d'ouvrages parus sur le sujet ces dernières années. Le bonheur nécessite d'avoir rempli une multitude de critères, qui diffèrent selon les personnalités. Il faut aussi ajouter que le bonheur - et la recherche de celui-ci, donc - est une notion qui est uniquement occidentale.

«Le bonheur est une récompense qui vient à ceux qui ne l'ont pas cherché», disait le philosophe et l'essayiste français Alain. » Retrouvez les dernières offres d'emploi avec Cadremploi. Le bien-être au travail, une arnaque? - Le Temps. Pour être performants, soyons bien dans notre peau. Le monde de l’entreprise ne se l’est pas fait dire deux fois. Sport, alimentation saine, méditation de pleine conscience, yoga, massages… les techniques de bien-être se multiplient au travail. Avec, à la clé, prédisent certains, une amélioration de la motivation des collaborateurs, une productivité en hausse, un absentéisme en baisse, des coûts en recul.

Mais cet engouement pour le «corporate wellness» crée aussi la polémique. Parce que le discours du bien-être pose la question de notre rapport au travail, de ce que nous y cherchons, des illusions que nous pouvons nourrir à ce sujet, et surtout du risque de voir les entreprises dicter un mode de vie déterminé à leurs employés, quitte à exclure ceux qui ne s'y conforment pas.

Le Temps a voulu faire vivre ce débat en demandant à deux invités de signer des tribunes aux vues diamétralement opposées. Lire son texte ici: «Le bien-être au travail, c’est l’arnaque du nouveau siècle» Article "La violence ordinaire dans les organisations" Bore-out. Mourir d’ennui, l’enfer quotidien des sous-employés. Une suractivité sur une longue période peut conduire au « burn-out » ou syndrome d’épuisement professionnel, dont la reconnaissance dans la société a fortement progressé en une quinzaine d’années. En revanche, le « bore-out » ou syndrome d’épuisement professionnel par l’ennui, sorte d’image en miroir du « burn-out », reste un sujet tabou. Pourtant, il peut mener aux mêmes situations: fatigue profonde, dépression, déclenchement de maladies en tous genres, jusqu’à la tentative de suicide.Céline, psychologue de formation, spécialisée en gériatrie, a frôlé cet état. Pour son premier emploi, elle tenait un bureau d’information pour personnes âgées. Son bureau était au premier étage d’une petite mairie sans ascenseur. « Je ne recevais pratiquement personne de la semaine, sans compter que, le lundi, mon bureau était même inaccessible pour cause de fermeture de la mairie.

. . . (1) « Placardisés, des exclus dans l’entreprise».