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Mélancholia

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Melancholia. Lars von Trier, un des réalisateurs « chouchou » du festival de Cannes, aura beaucoup fait parler de lui cette année.

Melancholia

Et assurément pour le meilleur et pour le pire. Passons sur le pire, cette désastreuse conférence de presse qui le rendit persona non grata – l’indésirable du festival, le mouton noir vite renvoyé dans ses pénates. Et passons au meilleur : son film Melancholia, opus sublime qui regarde vers le Dogme95 à la Festen et le film-catastrophe, pour s’épanouir en poème-tableau cinématographique. Lars von Trier se met dans les pas de Albrecht Dürer, du romantisme anglais et allemand, de Baudelaire ou Nerval. La mélancolie entre dans le champ cinématographique. Lars von Trier nous avait habitués à une certaine hystérie. Melancholia est un film en deux parties, sobrement intitulées « Justine », et « Claire », du nom des deux sœurs qui gravitent dans l’espace du film. La Terre Elle flotte comme un grand lys. D’une Médée l’autre. Medea de Lars von Trier, sur un scénario de C. T. Dreyer. Médée – Medea mouvement de caméra qui isole progressivement un dos d’homme en côte de mailles, caressant un chien de chasse : au moment où Créon interpelle Jason, celui-ci se retourne en un gros plan qui fait saillir les yeux bleus de Udo Kier sur ce fond sombre éclairé de flambeaux.

D’une Médée l’autre. Medea de Lars von Trier, sur un scénario de C. T. Dreyer

"Nymphomaniac" : les provocations de Lars Von Trier - Cinéma. La promotion de Nymphomaniac - volume 1, en salles ce mercredi, méditation Proustienne sur la sexualité féminine et la fusion du corps et de l'esprit, rappelle le goût de la provocation de Lars Von Trier.

"Nymphomaniac" : les provocations de Lars Von Trier - Cinéma

En multipliant les affiches glamour de ses acteurs, comme dans une pub pour le désir, le réalisateur de Dogville cherche à tromper le spectateur, à déjouer ses attentes. Ceux qui espéraient profiter du film pour se rincer l'œil risquent d'être assez décontenancés tant Nymphomaniac communique tout, sauf le désir. Lars Von Trier - Jean-Claude Lamy. Afficher le sujet - Melancholia (Lars von Trier - 2011) Stark a écrit:Le pire c'est que je décèle bien des qualités à ce film.

Afficher le sujet - Melancholia (Lars von Trier - 2011)

Seulement le regard de Von Trier m'est tellement antipathique qu'il me fait presque oublier tout ce que je pourrais aimer par ailleurs. J'ai relu tout le topic consacré à Melancholia, qui a donné lieu à des échanges particulièrement passionnants et stimulants. Merci beaucoup aux intervenants ! Stark, je comprends tout à fait ta position concernant ce film. Il était une fois le cinéma - La passion du cinema. Depuis sa découverte avec Element of a crime (1984), le réalisateur danois intrigue, divise, énerve… En tous les cas, il laisse rarement indifférent.

Il était une fois le cinéma - La passion du cinema

Si son talent de metteur en scène est une évidence, celui-ci se noie parfois trop dans une provocation, pas nécessairement gratuite, mais qui tend trop souvent à une mise à l’épreuve systématique du spectateur, au détriment du film. Réflexions sur Melancholia, de Lars von Trier. La mort d’Isolde est célèbre pour achever, en un véritable orgasme musical, l’accord parfait auquel aspire tout l’opéra.

Réflexions sur Melancholia, de Lars von Trier

Cette course folle d’un érotisme absolu, inévitablement accompli post mortem, commence dès le prélude. C’est l’accompagnement, plutôt la trame dont il tisse ses images, que Lars von Trier a choisi pour Melancholia. Utiliser Wagner, l’utiliser comme cela, c’est évidemment dépasser la simple musique de film. D’abord parce que celui-ci est lui-même construit comme un opéra, avec son propre prélude, superposé exactement à celui de Tristan. Les deux œuvres s’entremêlent avec un tel degré d’intimité que, comme la 5e de Mahler et Mort à Venise, elles ne pourront plus s’entendre ni se voir indépendamment l’une de l’autre. L’opéra de Wagner s’accomplit dans l’anéantissement, en décalage, des deux amants impossibles. Lorsqu’on découvre Justine au tout début de l’acte I, elle a tout pour être heureuse, et le semble en effet. MELANCHOLIA - 9/10 - MON CINEMA JOUR APRES JOUR. Un film de Lars Von Trier (2011 - USA) avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, Alexander Skarsgard, Charlotte Rampling, John Hurt Dépressif.

MELANCHOLIA - 9/10 - MON CINEMA JOUR APRES JOUR

L'histoire : Justine se marie, mais au fur et à mesure de la journée, elle multiplie les crises de panique. Elle s'isole, prend un bain, pleure, tandis que sa soeur Claire tente de la réconforter et de sauver les apparences et que le marié, amoureux mais inapte face à la souffrance de sa femme, se sent de plus en plus désorienté. Pendant ce temps, une étrange étoile baptisée Melancholia se dirige rapidement vers la terre. Mais les scientifiques assurent qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter. MELANCHOLIA de Lars von Trier (2011) Note : 7/10. Justine et Michael viennent de s’unir pour le meilleur et pour le pire.

MELANCHOLIA de Lars von Trier (2011) Note : 7/10

Pour cette grande occasion, Claire, la sœur de la mariée, a organisé une fastueuse réception dans son joli manoir où se croisent parents, amis et relations professionnelles. Cependant, malgré l’euphorie ambiante, Justine semble constamment ailleurs, comme détachée du réel. Et pendant que les uns et les autres règlent leurs comptes, la planète Melancholia se dirige tout droit vers la Terre… Alexandra Bilodeau. Critique : Melancholia (Lars Von Trier) REALISATION : Lars von TrierPRODUCTION : Zentropa, Les Films du LosangeAVEC : Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland, John Hurt, Charlotte RamplingSCENARIO : Lars von TrierPHOTOGRAPHIE : Manuel Alberto ClaroMONTAGE : Morten HojbjergBANDE ORIGINALE : Jens BjornkjaerORIGINE : France, Danemark, Suède, AllemagneGENRE : Science-fiction, DrameDATE DE SORTIE : 10 août 2011DUREE : 2h10BANDE-ANNONCE Synopsis : À l’occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la sœur de Justine et de son beau-frère.

Critique : Melancholia (Lars Von Trier)

Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre… Petit flash-back : l’une des scènes les plus marquantes d’Antichrist montrait un renard automutilé, ici incarnation symbolique de la douleur, prophétiser le règne du chaos. Le temps d’un prologue éblouissant de beauté et de puissance émotionnelle, il ne fait définitivement aucun doute qu’en termes d’audace, Lars Von Trier marque ici une nette progression.

Melancholia, un film visionnaire de Lars Von Trier. Melancholia. Cinéma Dernier film du réalisateur danois Lars Von Trier, Melancholia est un film d’une incroyable beauté, obstinément tourné vers le sombre, la dépression et la déliquescence.

Melancholia

Kirsten Dunst (Justine) a obtenu le Prix d'interprétation féminine au Festival de Cannes 2011. Pressenti pour la palme d’or lors du dernier festival de Cannes, Melancholia, de Lars Von Trier a finalement quitté la Croisette avec le seul prix d’interprétation pour l’une des actrices, la sublime Kirsten Dunst. Déclaré persona non grata par la direction du festival en raison de ses propos douteux sur Hitler et le nazisme lors d’une conférence de presse, Lars Von Trier a sans doute payé le prix de ses provocations et laisser échapper une palme d’or que beaucoup jugeaient lui voir revenir de droit.

Coïncidence ou destinée, c’est un film à la fois très proche et en même temps aux antipodes de Melancholia qui remportera finalement la palme d’or. La seconde partie montre le retour de Justine au manoir de sa sœur Claire. «Melancholia», étoile de maître. Dommage que, histoire de faire la nique à DSK et au sosie de Sarkozy, Lars Von Trier ait jugé rigolo de faire parler de lui en venant à sa conférence de presse déguisé en John Galliano bourré à la Perle, la bouche pleine de vannes nazies éculées qui ne font rire personne.

Dommage, oui, car Cannes risque de ne plus lui parler que de ça, le jour même où Melancholia, incontestablement son film le plus accompli, a su rallier quasiment tous les suffrages. Et pourtant, tout semblait mal commencer. Dans un incipit de dix minutes bien appuyées, Lars en avait déjà trop fait alors que les deux heures et six minutes de film à venir laissaient entrevoir l’overdose garantie. Limo. Mélancholia, Le Temps de disparaître / Sédition. Appréhender le dernier film de Lars Von Trier, et plus précisément sa structure narrative ouvre a priori à l’analyse un certain nombre de pistes.

Comme si de toute évidence, problématiser les méthodes scénaristiques de ce cinéaste rendait logiquement l’approche plus complexe que chez n’importe quel autre réalisateur. D’abord parce que Melancholia ne fonctionne pas seul. Melancholia, Lars von Trier - À voir et à manger. Montrer l’apocalypse. Roland Emmerich l’a déjà fait récemment dans 2012 et on connaît le résultat : un film spectaculaire (encore que), plein d’émotion forcée et finalement bien vide et vain. La solution choisie par Lars von Trier ne pourrait être plus différente : la fin du monde est sans espoir dans Melancholia et elle ne cherche pas le spectacle, mais au contraire l’intimité. Sans surprise, le résultat est époustouflant.

Un film imparfait, mais qui fait oublier ses imperfections par un final bluffant. Melancholia de Lars von Trier. Justine ouvre les yeux, des perdrix mortes tombent du ciel autour d'elle. Critique de Melancholia de Lars von Trier. À l'occasion de leur mariage, Justine et Michael donnent une somptueuse réception dans la maison de la soeur de Justine et de son beau-frère. Pendant ce temps, la planète Melancholia se dirige vers la Terre... Avec son précédent film et chef d'œuvre, Antichrist, le réalisateur danois Lars Von Trier convoquait le surnaturel, visions extraordinaires, sorcières possédées, animaux dotés de parole, tout ça pour parler d'un sentiment: la culpabilité. Une culpabilité qui rendait fou le personnage de Charlotte Gainsbourg, jusqu'à ce que celle-ci s'imagine sorcière face à un mari (Willem Dafoe) monstrueusement impassible (on a une pensée encore émue pour ceux qui, à l'époque, ont accusé le film de misogynie).

La mariée est malheureuse. Alors qu'une famille richissime organise un mariage sans prix dans un 18 trous, Justine n'a qu'un sourire de façade. Revenons au prologue. Melancholia. (attention, je raconte toute l’histoire, mais je n’ai pas de scrupules à le faire car la fin est connue dès la séquence d’introduction) Melancholia s’ouvre sur des images prémonitoires au ralenti : feux de saint-Elme, aurores boréales,… On ignore ce qu’il se passe précisément mais il se passe quelque chose, le temps est arrêté et rien ne semble normal. Et puis on voit une planète entrer en collision avec une autre : voilà, c’est la fin du monde.

Le récit revient en arrière, avec une amusante séquence pendant laquelle une limousine géante ne parvient pas à circuler dans des chemins de campagne. Les époux doivent terminer leur route à pied et atteignent le château où les attendent leurs invités. L’action ne quittera jamais cette bâtisse et son parc, un terrain de golf. Melancholia de Lars Von Trier. Dès le prologue faisant défiler des images aussi somptueuses que mystérieuses, Melancholia envoûte. Le beauté esthétique colle le spectateur à son siège. Problem loading page. Melancholia et Lars von Trier. Melancholia, un film de Lars Von Trier. Melancholia : le film est un rêve déplié… Lars Von Trier est donc ce fou qui nous montre ce qui disparaît quand on l’éclaire ; la nuit, notre nuit commune. Non pas nos rêves mais plutôt la trame de nos rêves, c’est-à-dire nos rêves sans le travail de la censure… Nos rêves libérés de notre peur de les comprendre, nos rêves devenus désirs honnêtes et francs… Jusque là, depuis la rupture éthico-esthétique de Breaking the waves (1996), ses films mettaient en scène nos désirs dans leur doublure morbide, inconnus, ils étaient pourtant reconnaissables… C’est à moi, aussi, d’une certaine manière, mais pas vraiment… je le comprends sans en être vraiment…

"Melancholia" : Justine, mariée absente au coeur de la bile noire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-François Rauger Il serait facile d'expliquer la forte impression que ne manque pas de causer Melancholia, le nouveau film de Lars von Trier, sur son spectateur par la démesure de l'événement qui en constitue l'armature et l'épreuve de vérité, soit pas moins que la fin du monde. Explication Melancholia de Lars Von Trier - Une semaine, un chapitre. Melancholia, un film de Lars Von Trier. Melancholia - Victor Hugo - Les Contemplations. Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement.

Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Melancholia. Justine se marie. Elle a voulu une grande cérémonie et un wedding planner de haut vol. Melancholia - by Lars von Trier.