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Dans le Monde

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Climat : le chemin accompli, de Copenhague à Paris. La COP21 (Paris-Le Bourget, 30 novembre-11 décembre 2015) est, « dans son bordel interne, la mieux préparée de toutes », juge l’expert des questions climatiques Pierre Radanne. Notamment car ce rendez-vous onusien, que préside la France, aura bénéficié de quatre ans de préparation (depuis la COP de Durban, en 2011), quand la COP15 de Copenhague n’avait été précédée que de deux ans de négociations (lancées à la COP de Bali, en 2007).

Une large majorité de l’opinion publique mondiale, scrutée par le World Wide Views, le 6 juin 2015 dans 75 pays, estime que « tout doit être fait à Paris pour limiter le réchauffement à 2°C » (64 % en moyenne, 76 % en France). En outre, depuis 2009, le jeu des acteurs a sensiblement évolué. 1 – La Chine a fait un pas en avant, conjointement avec les Etats-Unis En 2009, Chine et Etats-Unis avaient brillé par leur manque d’allant. 2 – Les efforts chiffrés des Etats seront connus avant la COP21 3 – Les acteurs non-étatiques sont de la partie.

A deux mois de la COP 21, l'Union Européenne manque d'ambition. Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% en 2030, c’est l’engagement - a priori - ambitieux qu’a pris l’Union Européenne en mars 2015 en vue de la COP 21. Une ambition remise en cause par l’ONG Carbon Action Network dans une étude publiée récemment. D’après ses calculs, les réductions d’émissions de l’Europe entre 2021 et 2030 sont incertaines à hauteur de six milliards de tonnes de CO2. Le montant de 6 milliards de tonnes est calculé à partir de quatre facteurs à prendre en compte ou non dans le calcul de l’objectif pour 2030, à savoir :- Le transfert ou non des surplus du marché du carbone ETS après 2020 : 2,6 milliards de tonnes- La prise en compte ou non des émissions du secteur de la forêt : 1,835 milliard de tonnes- La fixation de la date de référence des objectifs pour les secteurs hors-ETS : 0,878 milliard de tonnes- Le transfert ou non des surplus d’émissions des secteurs hors-ETS après 2020 : 0,7 milliard de tonnes L’Europe doit s’engager pour 2025.

Europe et COP 21, le poids des lobbies. Le Medef, mais aussi Total sont montrés du doigt, dans le rapport d'une ONG, pour leur double discours sur l'Environnement, et le poids de leur lobbying en Europe dans la préparation de la COP21. C'est l’histoire d’entreprises ou d’institutions coincées entre business et préservation du climat et qui nous disent : écoutez ce que je dis, mais ne regardez pas ce que je fais. Le rapport d'une ONG a pointé du doigt , cette semaine, l’influence, en Europe, de leur lobbying sur la préparation de la COP 21, et parmi les plus mauvais élèves, le Medef français et Total.

C’est le troisième rapport de ce genre en un an, juste avant la COP2 L’ONG Influence Map donne donc un carton rouge au Medef français pour son lobbying anti-climat. Les Français ne sont pas les seuls à faire du lobbying Un autre rapport sur le sujet, publié en mars dernier par les chercheurs du Policy Studies de Westminster avait dénoncé la même chose en pire. Le poids du lobbying européen. Allemagne : G7 - Lutte contre la pollution marine. Lors du sommet du G7 à Elmau début juin, les chefs d’État et de gouvernement des pays du G7 ont arrêté un plan d’action pour combattre la pollution du milieu marin et se sont fermement engagés à mettre en œuvre des solutions pragmatiques ainsi qu’à renforcer la recherche dans ce domaine. Ce plan d’action, qui comprend des déclarations précises sur des aspects politiques et des sujets techniques, doit désormais être traduit en actes.

Agrandir l'image (© BMUB/Ferdi Zimmer ) À cet effet, une séance de travail organisée à Berlin du 3 au 5 août sur l’invitation du ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature, de la Construction et de la Sûreté nucléaire a réuni des membres des gouvernements du Groupe des 7, des représentants d’ONG, de l’industrie, du monde économique et scientifique afin d’élaborer des mesures concrètes de lutte contre la pollution marine. En Suisse, des couvertures pour ralentir la fonte d’un glacier. Tour Alternatiba, 5.640 kilomètres à vélo pour le climat - France 3 Centre-Val de Loire. Les participants du Tour Alternatiba sont dans notre région ce vendredi et ce samedi. Ils parcourent la France et cinq autres pays pour promouvoir les solutions au dérèglement climatique.

D.Cros Publié le 19/09/2015 | 14:30, mis à jour le 20/09/2015 | 12:01 © Tour La caravane Alternatiba à Beaugency 5 640 kms parcourus, 187 étapes, 6 pays traversés …. les participants du Tour Alternatiba sont actuellement en région Centre-Val de Loire. Partis de Bayonne le 5 juin dernier, les cyclistes veulent informer des bouleversements causés par le changement climatique. Ils souhaitent également promouvoir les solutions au dérèglement climatique dans le cadre de la préparation de la COP21, la conférence sur le climat qui doit se tenir à Paris en décembre. Ils font leur périple sur des vélos tandem de trois et quatre places, symboles de la transition écologique. Le Tour Alternatiba deux jours en région Centre-Val de Loire © Tour Alternatiba Le Tour Alternatiba à Beaugency.

De la sierra Nevada aux Alpes, les niveaux de neige et de glace sont catastrophiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La sierra Nevada subit de plein fouet les effets de la sécheresse exceptionnelle qui sévit depuis quatre ans en Californie. Selon des travaux publiés lundi 14 septembre dans la revue Nature Climate Change, le manteau neigeux de la chaîne montagneuse, qui traverse le grand Etat de l’Ouest américain du nord au sud, a atteint au 1er avril 2015 son plus bas niveau depuis au moins cinq siècles. Les auteurs précisent que la masse neigeuse mesurée cette année n’y représente que 5 % de la moyenne historique relevée à la même période. Le record battu en 2015, notent les chercheurs, correspond à la température moyenne record, relevée en Californie entre janvier et mars ; ce qui « met en lumière le rôle de la température à accentuer la sévérité de la sécheresse ».

Lire aussi : Complètement à sec, la Californie rationne l’eau Comment les analyses ont-elles été faites ? Cette faiblesse de la couverture neigeuse est-elle une menace pour la Californie ? L'Alabama enseigne enfin l'évolution et le changement climatique. Pays des extrêmes, les États-Unis cumulent sur un même territoire les meilleures écoles du monde et des aberrations éducatives. Mais à l'heure où l'information est mondialisée et accessible depuis n'importe quel appareil connecté à Internet, difficile de continuer à proposer un enseignement hors du temps. Le comité qui se charge des programmes scolaires en Alabama a enfin mis à jour les obligations d'enseignement scientifique de ses professeurs. À l'unanimité, un groupe de 40 membres, contrôlé par le parti Républicain, a approuvé le nouveau programme.

Parmi eux, affirme l'Associated Press, on pouvait trouver des personnes « très religieuses » qui souhaitent préserver l'héritage culturel et la croyance de l'État. Parmi les nouveaux sujets obligatoires, on trouve également le changement climatique. Bien entendu, le comité reste prudent dans son vocabulaire : la « croyance » (sic) en ces nouveaux thèmes ne sera nullement imposée. Treize multinationales américaines soutiennent le sommet climatique de Paris.

Treize grandes entreprises américaines se sont engagées, lundi 27 juillet, à investir 140 milliards de dollars (126 milliards d’euros) dans des projets à faible émission de carbone. Cet engagement, baptisé « American Business Act on Climate Pledge », a été annoncé sous l’égide de la Maison Blanche dans la perspective du sommet des Nations unies sur le changement climatique qui se déroulera à Paris en décembre.

Ces multinationales ont fixé leurs propres objectifs en fonction de leur secteur d’activité. Bank of America promet par exemple d’augmenter ses investissements favorables à l’environnement en les faisant passer de 50 milliards de dollars actuellement à 125 milliards d’ici 2025. Walmart, le leader mondial de la distribution, s’est engagé à augmenter sa production d’énergies renouvelables de 600 % et à doubler d’ici 2020 le nombre de ses supermarchés fonctionnant à l’énergie solaire. La Grenade présente son plan d'action climat pour l'accord de Paris 2015.

COP-21 : la contribution de l'Algérie. La contribution de l'Algérie A quoi ressemblent les "contributions volontaires" des États pour la COP-21 ? Pour le comprendre rien ne vaut un exemple. En voici un, avec le texte que la "République algérienne démocratique et populaire" - c'est le nom officiel que l'Algérie se donne - vient de déposer au Secrétariat de la Convention Climat de l'ONU.

A ce jour, le site qui regroupe ces contributions en présente 35 (les 28 pays membres de l'Union Européenne plus la Lettonie comptant pour 1), que l'on peut télécharger et étudier. Parmi eux, certains "géants", par la démographie et le volume de leurs émissions de gaz à effet de serre : les États-Unis, la Chine ou la Russie. Mais pas encore l'Inde par exemple. L'analyse faite par des économistes de ces contributions déjà déposées conclut à leur insuffisance par rapport à l'objectif : ne pas dépasser 2°C de plus pour la température moyenne de la planète que celle d'avant la Révolution industrielle (lire ici et ici).

COP 21 : la Tunisie prévoit une baisse de son intensité carbone de 41% d’ici à 2030. Publié le mardi 22 septembre 2015 à 14h21 Après l’Algérie début septembre, la Tunisie a publié sa contribution climatique en vue de la COP 21. Au menu, une réduction minimum de 13 % de son intensité carbone d’ici à 2030 (par rapport à 2010) et une réduction de 28 % supplémentaire conditionnée à la mise en place de mécanismes d’aides internationales.

L’intensité carbone mesure les émissions générées pour chaque point de PIB produit. Une baisse de l’intensité carbone ne signifie pas forcément une baisse des émissions, spécialement dans les économies émergentes dont le PIB croît fortement chaque année. Le coût du plan national tunisien d’atténuation est estimé à 17,4 milliards de dollars pour les quinze prochaines années. Le gouvernement tunisien financera le plan à hauteur de 10 %, le reste des financements devra provenir d’aides internationales, alimentant notamment le Fonds de Transition Énergétique (FTE) créé par le gouvernement l’an dernier. Gary Dagorn. Le plan solaire tunisien (PST) 4 sept. 2015 Le ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la Nature, de la Construction et de la Sûreté nucléaire aide la Tunisie à procéder à la mise en œuvre politique et technique de ses projets d’utilisation de l’énergie solaire.

Le plan solaire tunisien (PST) prévoit de porter à environ 16 %, d’ici à 2020, la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique tunisien et de passer à 30 % à l’horizon 2030. La ministre fédérale de l’Environnement, Barbara Hendricks, assure le financement de ce projet, pour les quatre prochaines années, à hauteur de 9,8 millions d’euros provenant du financement climatique international de son ministère. Il s’agit là de la première tranche d’un engagement de soutien à long terme, qui représente une enveloppe de 112 millions d’euros de prêts et d’aides. La Tunisie étant un pays très ensoleillé, il y existe un fort potentiel de développement pour l’utilisation de l’énergie solaire dans la production d’électricité. Les Comores présentent leur plan d'action climat pour l'accord de Paris 2015.

Quelle place pour l’Afrique dans les négociations de la COP21? À l’approche de la 21ème conférence des parties sur le climat qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 15 décembre 2015, le continent africain semble appréhender les négociations avec un statut «à part». Responsable de seulement 3% des émissions de CO2 à l’échelle planétaire, l’Afrique apparait en revanche particulièrement concernée par les effets du réchauffement climatique. Dans ces conditions, quel peut être le rôle à jouer pour les 54 pays du continent? Avec une superficie de deux millions de km2, la forêt du bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale derrière l’Amazonie. Une seule donnée suffit pour se convaincre de l’importance du changement climatique sur le continent africain : les deux tiers des africains tirent leurs revenus de leur environnement. Abritant 35 des 48 pays les moins avancés, c’est surtout l’extrême vulnérabilité des populations qui rend la question préoccupante.

Réduction des émissions de CO2 : Taiwan passe aux travaux pratiques. La une Réduction des émissions de CO2 : Taiwan passe aux travaux pratiques Lundi 21 septembre 2015 Trois mois après l’adoption par le parlement de la Loi sur la gestion et la réduction des gaz à effet de serre, le ministère de la Protection de l’environnement a présenté la semaine dernière plusieurs projets de loi visant à atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre inscrits dans la loi. Ces nouveaux textes ont été annoncés en même temps que la contribution taiwanaise en vue de la conférence Paris Climat 2015 (COP21) qui aura lieu en France du 30 novembre au 11 décembre. Ces projets de loi, qui doivent encore être adoptés en conseil des ministres avant d’être déposés devant le parlement, visent à définir les règles relatives à l’échange de quotas d’émissions de gaz à effet de serre, à la gestion des sources d’émissions, à l’inspection des sites par des entreprises tierces et à la mise en place d’un système de récompense des efforts volontaires de réduction.

Lutte contre le réchauffement climatique : l'Australie fait un pas en avant - Les Echos. Accueil Après les Etats-Unis, le gouvernement australien, décrié pour ne pas participer suffisamment à la lutte contre le réchauffement climatique, annonce qu'il va réduire de 26 % ses émissions de carbone d'ici à 2030.(...) Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Et aussi sur les Echos Les articles à la une Politique Syrie : la France frappera "dans les prochaines semaines", selon Le... Les premières frappes aériennes contre l'EI en Syrie débuteront "dans les prochaines semaines", a annoncé sur France Inter le ministre français de la... Afrique - Moyen Orient Syrie : Washington s'inquiète à nouveau du soutien de Moscou à...

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a eu mardi un entretien téléphonique sur la situation en Syrie avec le ministre russe des Affaires étrangères... Valls plaide pour une solution politique en Syrie Le Premier ministre a prévenu que l’intervention aérienne de la France durerait sans doute « plusieurs semaines ». À lire également sur les echos. COP21: le nouvel objectif de réduction des émissions de l'Australie déçoit. Les groupes de défense de l'environnement sont déçus. L'objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre annoncé mardi 11 août par l'Australie, dans la perspective de la conférence COP21 sur le climat qui aura lieu à Paris à la fin de l'année, est trop modeste, dénoncent les militants à l'unisson avec l'opposition.

Le chiffre annoncé par le Premier ministre conservateur Tony Abbott, de 26-28% d'ici à 2030 (par rapport aux niveaux de 2005), est non seulement à leurs yeux trop modeste par rapport à ceux déjà dévoilés par d'autres économies développées. Il est aussi bien inférieur aux recommandations formulées en juillet par l'Autorité australienne sur le changement climatique. "Des schémas économiques du XIXe siècle" "Tony Abbott est bloqué dans les schémas économiques du XIXe siècle, dépossédant ce pays de son potentiel". L'opposition accuse d'ailleurs Tony Abbott d'avoir truqué la donne en changeant l'année de référence, 2005 ayant marqué un pic d'émissions dans le monde.

Kiribati : « Nous sommes en train de perdre notre terre, nous ne voulons pas perdre notre dignité » Les entreprises face aux défis du changement climatique. Selon l’OCDE, les Etats dépensent trop de milliards en faveur des énergies fossiles. CARTES. Neuf régions du monde menacées en cas de montée du niveau de la mer. COP-21 : la contribution des Agences spatiales. Produisons nous-mêmes notre énergie ! Les populations d’animaux marins ont diminué « de 49 % entre 1970 et 2012 » L'étoile de mer, une victime du changement climatique ?