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Finance

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DENIS ROBERT : « MON HISTOIRE ETAIT TELLEMENT DINGUE QU’ELLE DEVENAIT UNE ŒUVRE D’ART. » Le directeur de la banque du Vatican démissionne. L'ex patron d'Enron échappe à dix ans de prison. L’ex-PDG d’Enron Jeffrey Skilling, au coeur d’un énorme scandale financier au début des années 2000, va sortir de prison 10 ans plus tôt que prévu, sa peine ayant été réduite vendredi à 14 ans de détention. Cette sentence, annoncée par un juge de Houston, au Texas (sud), représente une nette diminution par rapport aux 24 ans et 4 mois de détention auxquels M. Skilling avait été condamné en 2006. Il était devenu PDG du courtier en énergie Enron début 2001. L’entreprise avait fait faillite quelques mois plus tard à cause de malversations comptables orchestrées par ses dirigeants, mettant plusieurs milliers de personnes au chômage et ruinant ses actionnaires.

M. Skilling avait été condamné pour avoir dissimulé les pertes du groupe et exagéré la valeur de l’action tout en vendant ses propres titres. Reconnu coupable de 19 chefs d’inculpation, notamment de fraude et de complot, il est incarcéré depuis décembre 2006 dans une prison fédérale du Colorado (ouest). La culpabilité de M. PARADIS FISCAUX • Offshore leaks : un gros pétard mouillé ? Ce que nous a révélé jusqu'ici l'Offshore leaks, c'est du vent, écrit Bilan. Le magazine économique suisse s'interroge : qui est derrière cette liste et à qui profite cette opération ? "Offshore Leaks". Un beau matin d'avril, l’opération ainsi baptisée nous tombait du ciel, sous forme d’annonces coordonnées de plusieurs journaux internationaux, à grand renforts de teasers et de mises en appétit sensationnelles.

On allait nous révéler les dessous du monde opaque de l’évasion fiscale internationale. De grands noms d’évadés fiscaux illustres allaient sortir. Des personnalités de haut rang seraient compromises. Mais concrètement, seule la taille de l’opération était au centre des premiers articles : le nombre de documents concernant des sociétés offshore (2,5 millions !) Un seul nom en France, un mort en Suisse S’agit-il d’un pétard mouillé ? Pour le reste, surgissent de-ci de-là des mentions de dentistes américains, d'anciens politicaillons asiatiques, de collectionneuse d’art espagnole. LE MAG. Nvo - Dans votre livre, vous révélez des éléments extraordinaires sur les banques, mais vous dites : j’ai enquêté, démonté les scandales des circuits occultes de la finance mondiale et puis, derrière, rien. Rien ne change. Qu’en est-il ? Denis Robert - Ce n’est pas tout à fait cela. Effectivement, je cite à un moment un extrait d’un rapport de l’ONU où apparaît le chiffre de 378 milliards de dollars, blanchis, en provenance des cartels mexicains, pour renflouer la banque Wachovia.

Ce montant absolument incroyable pour une seule banque, je l’ai vérifié. Mon enquête sur Clearstream permet aujourd’hui à des économistes de sortir des livres sur les paradis fiscaux et, sans elle, il n’y aurait pas eu cette prise de conscience. À un moment, on voit bien que ce que je dis est vrai, même judiciairement, et pourtant il ne se passe rien. François Hollande, dans son discours du Bourget, dit que son adversaire est la finance, mais il ajoute qu’elle n’a pas de visage. Et pour cause ! MONDE : Crise économique : la guerre des monnaies a-t-elle débuté ? Quand l'Europe sauve ses banques, qui paye ? Une enquête inédite sur les dessous des plans de sauvetage des banques européennes. 50 milliards d’euros en Grèce, 70 milliards en Irlande, 40 milliards en Espagne : au sein de la zone euro, les États se sont vus contraints les uns après les autres – moyennant des sommes astronomiques – de venir en aide aux banques pour compenser les pertes subies suite à des prêts pourris.

Mais qui sont les véritables bénéficiaires de telles opérations ? C’est en posant cette question très simple que Harald Schumann, essayiste en économie et brillant journaliste, sillonne l’Europe à la rencontre des négociateurs politiques et financiers situés aux plus hauts niveaux de responsabilités. Et obtient desréponses pour le moins sidérantes. En effet, une part importante des sommes débloquées finit dans les caisses des créanciers des banques sauvées. Séparation bancaire – Un projet à l’emporte-pièce qu’il est encore temps d’arrêter. Séparation bancaire (1) – Un projet à l’emporte-pièce qu’il est encore temps d’arrêter Auteur : Gael Giraud (CNRS, Centre d’Economie de la Sorbonne, Ecole d’Economie de Paris, Labex REFI (Régulation Financière)) Le conseil des ministres a examiné le 19 décembre un projet de séparation des activités bancaires qui fait suite aux engagements de François Hollande pendant sa campagne.

Comme nous allons le voir dans les posts suivants ce projet est insuffisant. Il est plus faible[1] que le projet que Michel Barnier est en train de préparer au niveau européen, plus faible que ce que proposent les rapports Volcker aux Usa, Vickers en Grande-Bretagne et Liikanen au niveau européen. Et bien sûr que le Glass-Steagall Act qui a été imposé par Roosevelt en 1933 pendant la crise de 1929. Mais il est encore possible de le faire évoluer. Le projet va être discuté en janvier au Parlement.

-pourquoi il s’agit d’un enjeu clef du développement durable ? Première victoire] Propagande gouvernementale : la presse est unanime ! Bien sûr ce n’est qu’une première petite victoire, limitée. Mais essentielle. La presse a résisté à l’intoxication gouvernementale sur ce sujet qui semble technique (mais qui ne l’est pas). À nous de nous mobiliser pour faire bouger les choses, désormais…Je salue l’intérêt de Libération, et le travail vraiment remarquable de l’Express, de Challenges et de l’Expansion (cf encadré rouge plus bas), qui font honneur à la presse française.

Bref, tout le monde a compris que le gouvernement avait cédé devant les banquiers. Maintenant, il faut comprendre que c’est dramatique pour notre système bancaire, et donc pour la sécurité de notre argent et le financement de nos entreprises. Et donc, qu’il faut se mobiliser un peu… (et passer l’information pour commencer) À suivre ! 130 personnalités pour la scission des grandes banques. Vidéo] Noire finance. Un remarquable documentaire - j’ai eu la chance de rencontrer longuement les auteurs en début d’année… 1/2.

La grande pompe à phynances. Réalisateurs : Jean-Michel Meurice, Fabrizio Calvi. Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d’octobre 1929 à Wall Street, jusqu’à la libéralisation sous Reagan et Thatcher. Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d’octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. Des ” barons voleurs ” d’hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l’euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers.

Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)… : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques. 2/2. NOIRE FINANCE - La grande pompe à phynances - Arte EP01.flv. Le scandale du LIBOR en images. Adaptation en français de l’infographie du New York Times sur le scandale du Libor : A noter cette petite citation : « Voici que les plus grandes banques du monde volent des sommes qui auraient servi pour les dépenses de santé et de logement de tous, pour mieux en tirer des voitures de sports et des super bonus pour les déjà-riches » (Matt Taibi, Rolling Stones Magazine) En témoignent les citations très éloquentes, tirées d’échanges entre traders et employés de Barclays : « Salut les gars, on a un gros coups à jouer sur 3m Libor les 3 prochains jours.

Peut-on maintenir le lib ou le fixer à 5,39 pour les prochains jours. Senior trader de l’agence de New York aux employés en charge de soumettre les taux de Barclays, 13 septembre 2006 « Pour lundi on a du cash à faire sur le 3m ici à New York, ce serait bien de le maintenir aussi bas que possible... merci » Trader à New York aux employés en charge de soumettre les taux de Barclays, 14 décembre 2006. Démentiel : les banksters sont désormais “Trop gros pour aller en prison” ! [C’est la façade du bankster UBS à Locarno, en Suisse. Le climat et l’environnement sont infiniment plus agréables qu’à Luxembourg, mais on y pratique aussi le recel de fraude fiscale à grande échelle] On en lit des trucs sur Internet ! Souvent des trucs intéressants, d’ailleurs. Mais avec le flot effrayant de l’actu, on est saturé d’infos et on en oublie généralement très vite la plupart. C’est même le principe des JT : une espèce de coulée continue, de l’info triée, frelatée, prédigérée et désarmée devant laquelle la France s’avachit, s’abrutit, et dont on a oublié les détails dès le lendemain.

Twitter pousse même le phénomène à son paroxysme. Mais heureusement il y a des jours d’exception. Mes images sont mal choisies car la lumière peut aussi être bénéfique. Ce journaliste s’appelle Matt Taibbi. Des liens, ici, il y en a pléthore. Or là : paf ! Vous ne me croyez pas ? Ces deux banques ont récemment été convaincues de malfaisance répétée et généralisée. Et voilà. La France a effectivement falsifié les listes d’évadés fiscaux d'HSBC. Photo Fabrice Coffrini/AFP HSBC. Un rapport de l’Office fédéral de la Police le démontre clairement 3300 noms ont été éliminés La France a effectivement falsifié les listes de Falciani. Le 23 juillet 2012, le quotidien Le Monde suggérait que «la liste des évadés fiscaux de HSBC en Suisse aurait été falsifiée». L’Agefi est aujourd’hui en mesure d’affirmer sans conditionnel que le contenu des listes a bien été modifié.

Après avoir pu consulter le rapport de 17 pages de l’Office fédéral de la police, intitulé «Analyse des données électroniques» et daté 25 août 2010. Pour mémoire, Hervé Falciani, alors informaticien à HSBC Private Bank à Genève, quitte précipitamment la Suisse le 23 décembre 2008 pour se réfugier dans le Sud de la France, emportant avec lui 127 000 noms de clients étrangers. Le 9 janvier 2009, le Ministère public de la Confédération adresse une demande d’entraide judiciaire internationale urgente au tribunal de Nice. Pour être précis, la liste comprenait 8993 noms. Ian Hamel. Pour éviter le krach ultime, une conférence de Pierre Larrouturou, 23/11/11. Conférence de Pierre Larrouturou: éviter le krach ultime... Le plan de bataille des financiers.

LE MOMENT DU REFUS, par Zébu. Ô, ce que les hommes osent faire ! Ce qu’ils sont capables de faire ! Ce qu’ils font tous les jours, sans savoir ce qu’ils font ! ‘Beaucoup de bruit pour rien’, William Shakespeare. Les laboratoires que demain nous promet sont ceux que nous faisons aujourd’hui. Le laboratoire d’aujourd’hui est donc improbable, mais bien réel. Car les citoyens européens doivent prendre conscience que les effets du laboratoire d’aujourd’hui sont ceux qu’ils subiront demain, pour eux-mêmes. La seule solution est donc de faire en sorte de ne plus alimenter la mutation en cours. Pour ce faire, ce ne sont pas les politiques qui sont proposées et a fortiori encore moins celles qui sont appliquées actuellement qui le permettront. Le premier élément serait le ‘nous’ dont parle Paul jorion, un ‘nous’ à minima européen, où les citoyens prendraient enfin conscience que ce qui se passe en Grèce n’est pas que l’affaire des Grecs mais bien l’affaire de tous les citoyens européens.

Le second élément est multiple.