
Rapport Lescure : du positif pour le livre numérique en bibliothèque Le rapport Lescure sur l’Acte 2 de l’exception culturelle est paru il y a quelques semaines déjà. Comme prévu, les débats se sont focalisés sur l’Hadopi et le CSA. Sur l’ensemble d’un rapport comportant plus de 80 propositions en 2 tomes et plus de 900 pages, il y a de quoi commenter et aller un peu plus loin. J’aimerai mettre en avant certains points positifs qui n’ont pas été soulignés, notamment ceux autour du livre numérique et des bibliothèques. En revanche je partage la nécessité affirmée de disposer de la part des fournisseurs d’une « offre claire, transparente et non discriminatoire spécifique en direction des bibliothèques ». Inciter les éditeurs à mettre en place, sur une base volontaire, une gestion collective des usages numériques en bibliothèque. On peut quand même se féliciter que l’importance des usages collectifs soit reconnue. Je trouve que la Proposition 24 est très réjouissante ! L’année est passée sans que cette clause légale soit appliquée !
ADBGV Bertrand Calenge : carnet de notes ACIM Les bibliothèques troisième lieu Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique. Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes. Qu’est-ce que le troisième lieu ? Oldenburg a établi une typologie présentant les caractéristiques du troisième lieu : • Un espace neutre et vivant • Un lieu d’habitués Avril 2010
IFLA English | Español | Deutsch La Fédération Internationale des Associations et Institutions de Bibliothèques (IFLA) est la principale organisation représentant les intérêts des bibliothèques et des services d'information et de leurs usagers. Au niveau mondial elle est le porte-parole de la profession des bibliothèques et de l'information. Fondée à Edimbourg, en Ecosse, lors d'une conférence internationale, nous fêtons notre 90ème anniversaire en 2017. Nous comptons désormais 1500 adhérents dans environ 150 pays du monde entier. L'IFLA a été immatriculée aux Pays-Bas en 1971. Pour en savoir davantage Dernière mise à jour: 10 décembre 2019 la bibliothèque, et veiller Fill | Fédération interrégionale du livre et de la lecture
Les Fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Depuis leur origine, les bibliothèques se sont assez patiemment adaptées aux vagues des nouveaux médias se succédant afin de partager l’information dont les usagers avaient besoin. Notamment pour cette raison : des citoyens informés sont les piliers de la démocratie. Les bibliothèques ont évolué à travers l’âge de l’accès (et ce n’est pas terminé), l’âge de la formation et, maintenant, voici que survient l’âge de la participation. Dans ce contexte, les bibliothèques se redéfinissent en tant que projet de curation et de création. L’âge de la participation correspond aussi au moment où l’accès aux ressources numériques tend à faire décroître les superficies nécessaires pour le stockage des collections. Contre toutes attentes, il semble que la dématérialisation des documents tombe à point car des espaces sont précisément requis pour les nouvelles fonctions entourant la participation créative. Petit rappel d’un longue histoire : L’âge de l’accès et de la formation 8 fabuleux labs 1. 2. 3. 4.
AIBM Groupe français | Association Internationale des Bibliothèques, archives et centres de documentation Musicaux Une médiathèque : des dispositifs de médiation dans un écosystème territorial Précieuse infographie déjà très populaire sur Facebook et que je republie ici parce qu’elle me semble importante (et que tout le monde n’est pas sur Facebook). C’est assez rare de voir en une image la variété des usages et des services que peut proposer une médiathèque. Voilà qui confirme que la fonction des bibliothèques n’est plus seulement, loin s’en faut, de prêter des livres ou de constituer des collections, mais bien de déployer des dispositifs de médiation à partir d’un territoire. Il s’agit ici d’une préfiguration du plan d’usage de la future médiathèque de Lezoux en Auvergne. On peut mettre en rapport cette image avec celle publiée par Loïc Hay présentant la médiation numérique comme un « continuum spatio-temporel ». Une médiathèque : des dispositifs de médiation dans un écosystème territorial by Silvae is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0 International License.
« Démontrer l’impact des bibliothèques » « Démontrer l’impact des bibliothèques » Voilà un énoncé que j’ai entendu à quelques reprises au Congrès des milieux documentaires 2012. Expression formulée comme un entendement, les communicateurs mentionnent LibQual[1] ou la reconnaissance de la contribution du bibliothécaire dans la production scientifique[2] comme moyens. Nous sommes d’accord. Pourtant, nous n’avons pas l’impression qu’il s’agit d’un dossier réglé, au contraire. Pour éviter que cette idée demeure creuse et méconnue, je vous rappelle brièvement ici quelques outils à notre disposition pour démontrer l’impact de nos activités, la formation documentaire en particulier. Voici tout simplement certains dispositifs pour démontrer l’impact de la formation documentaire: Que nous disent les statistiques? En BU, nous transmettons religieusement nos statistiques de formation à la CRÉPUQ : nombre d’étudiants formés, nombre de séances de formation et pour quelle somme d’heures de formation. Des données pour démontrer à qui?