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La chute de la royauté

Contexte historique A l’été 1792, les conflits intérieurs s’aggravent avec les défaites militaires : l’Assemblée crée un camp des Fédérés près de Paris. Le roi y oppose son véto et ne cède pas à la pression populaire. Paris apprend le fameux « manifeste » du duc de Brunswick, généralissime de l’armée coalisée, qui menace maladroitement Paris de subversion totale pour le cas où le roi et sa famille seraient menacés. En réaction, Sans-culottes et Fédérés proposent la déchéance du roi et l’élection d’une Convention au suffrage universel. Analyse de l'image Cette composition présentée au Salon de 1793 représente la cour du Carrousel où se tient le combat opposant les Sections aux gardes suisses. Interprétation Lors du concours de peinture de l’an II de la République, cinq artistes présentèrent des esquisses représentant l’assaut des Tuileries. Related:  nica973

10 août 1792 - De la monarchie constitutionnelle à la République Contexte historique Lors de la réunion des états généraux le 5 mai 1789, Louis XVI dispose encore d’un important capital de confiance et de popularité parmi ses sujets. Cependant, incapable de comprendre les espoirs des représentants du tiers état et d’apprécier l’importance des changements qui s’opèrent dans son royaume, profondément attaché à l’absolutisme de droit divin, le roi déçoit le peuple français. Le 1er octobre 1791, l’Assemblée constituante laisse place à l’Assemblée législative. Le 10 août 1792, quarante-sept des quarante-huit sections parisiennes, grossies des fédérés bretons et marseillais, assiègent le palais des Tuileries, contraignant la famille royale à se retirer et à se placer sous la protection de l’Assemblée législative. Analyse de l'image Élève de Jacques Louis David (1748-1825), François Pascal Simon Gérard (1770-1837) s’inscrit au Concours de l’an II, instauré en 1794 par la Convention. Interprétation

La condamnation de Louis XVI Contexte historique Le procès de Louis XVI A la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple. C’est la Convention, élue au suffrage universel, qui doit se prononcer sur une série de questions qui engagent la signification et l’avenir de la Révolution. Le roi peut-il être jugé, alors qu’il est réputé inviolable par la Constitution ? Analyse de l'image Les votes des députés de Paris sur la sentence Sur une page d’un cahier de 17 feuillets manuscrits, de 35 sur 24 cm, figure une partie de la liste des députés appelés à se prononcer les 16 et 17 janvier 1793 sur la sentence de condamnation de Louis XVI. Interprétation Qui vote la mort du roi ? On remarque, parmi les députés de Paris, de nombreux hommes en vue parmi les montagnards : les frères Robespierre, Danton, Collot d’Herbois, Billaud-Varenne, Camille Desmoulins, Marat, David.

Journée du 10 août 1792 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Dix-Août. C’est aussi le début de la première Terreur[7], dont le point culminant sera les massacres de Septembre. Cette première période prend fin avec la réunion de la première session de la Convention nationale le et la victoire de Valmy, acquise le même jour[8] et connue à Paris le lendemain[9]. Cette insurrection et ses conséquences sont communément appelées par les historiens de la Révolution française simplement « le 10 août » ; les autres désignations sont « journée du 10 août », « prise des Tuileries », « insurrection du 10 août » ou « massacre du 10 août ». Situation de la monarchie[modifier | modifier le code] Dégradation du pouvoir royal[modifier | modifier le code] Contexte[modifier | modifier le code] Les premières batailles sont un désastre pour la France, et la Prusse rejoint l'Autriche dans une alliance contre la France. La Nation « en danger »[modifier | modifier le code]

La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix Contexte historique Charles X, et son impopulaire ministre, le prince de Polignac, remettent en cause les acquis de la Révolution. L’opposition libérale, par le biais du journal Le National, prépare son remplacement par le duc Louis-Philippe d’Orléans. A la session de la Chambre le 2 mars 1830, Charles X menace de sévir. Les députés, par l’“ adresse des 221 ”, refusent de collaborer. Analyse de l'image Achevé en décembre, le tableau est exposé au Salon de mai 1831. C’est l’assaut final. L’action s’élève en pyramide, selon deux plans : figures horizontales à la base et verticales, gros plan faisant saillie sur le fond flou. La liberté Elle remplace d’Arcole. Les gamins de Paris Ils se sont engagés spontanément dans le combat. L’homme au béret Il porte la cocarde blanche des monarchistes et le nœud de ruban rouge des libéraux. L’homme au chapeau haut de forme, à genoux Est-ce un bourgeois ou un citadin à la mode ? L’homme au foulard noué sur la tête Les soldats Le paysage

L’abolition de la Royauté - 21 septembre 1792 | L'histoire par l'image Contexte historique Le 21 septembre 1792, la Convention nationale décrète l’abolition de la royauté. Ce décret met fin à la longue décadence du pouvoir monarchique amorcée en 1789. En effet, depuis les journées d’octobre 1789 qui voient les femmes et les ouvriers parisiens ramener le roi et sa famille de Versailles aux Tuileries, Louis XVI est prisonnier du peuple de Paris, qui contrôle désormais le pouvoir politique. Analyse des images Ce document est le procès-verbal du décret adopté à l’unanimité par les députés de la Convention nationale le 21 septembre 1792 et conservé aux Archives nationales. Qualifiée d’Assemblée nationale dans la partie supérieure de ce procès-verbal, la Convention s’inscrit dans la continuité de l’Assemblée nationale issue des états généraux (17 juin 1789), de l’Assemblée constituante (20 juin 1789) et de l’Assemblée législative (1er octobre 1791) qui lui a cédé la place. Interprétation Bibliographie Pour citer cet article

L'exécution de Marie-Antoinette Contexte historique Depuis sa fuite et son arrestation à Varennes en juin 1791, le sort de la famille royale était en suspens. La journée insurrectionnelle du 10 août 1792 allait sceller tragiquement son avenir. Louis XVI, reconnu coupable d’intelligence avec les puissances étrangères, est exécuté le 21 janvier 1793. Analyse de l'image Marie-Antoinette apparaît au centre du tableau dans un déshabillé de piqué blanc et coiffée d’un petit bonnet de linon. Interprétation Ce tableau, contemporain de l’événement qu’il retrace, est à rapprocher de l’iconographie hagiographique d’inspiration royaliste qui envahit alors le marché anglais et européen. Cahiers français - La Documentation française Dossiers de synthèses sur l'économie, les institutions et la société. Une conception pédagogique qui privilégie la synthèse des connaissances, et offre une pluralité d'approches et l'intervention de nombreux spécialistes. Société, économie, débat public La revue des Cahiers français aborde les grands sujets qui nourrissent le débat public. Le dossier une dizaine d’articles sur différentes facettes d’une question qui fait débatl’analyse des meilleurs spécialistes en sciences humainesune approche pédagogique conjuguant schéma, graphiques et encadrés explicatifsle regard critique du dessinateur et des rubriques, en alternance : Débats – Deux auteurs « s’affrontent » sur une question d’actualitéBibliothèque – Compte rendu d’un ouvrage ou d’un rapport publicLe point sur…- Gros plan sur une notion, un thème, une doctrinePolitiques publiques – Décryptage d’une politique gouvernementaleDocument – Un article important sélectionnés par la rédaction

Serment du Jeu de paume Le serment du Jeu de paume est l’engagement solennel d’union dans le but de mettre fin à l'Ancien Régime pris le 20 juin 1789 dans la salle du Jeu de paume, à Versailles, par 576 députés français qui prennent à cette occasion le nom d'Assemblée nationale. Ces députés, convoqués à Versailles dans le cadre des États généraux de 1789 sont en grande majorité des membres du tiers état, avec quelques représentants du clergé et de la noblesse. Contexte[modifier | modifier le code] Réunion des États généraux[modifier | modifier le code] Une épreuve de force s'engage alors entre les représentants du tiers état et les ordres privilégiés dans une lutte de reconnaissance pour s'affirmer comme voix collective de la nation. Les députés du tiers se savent nombreux et souhaitent obtenir le vote par tête, c'est-à-dire la légitimité par la proportionnalité. Émergence de l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code] — Jules Michelet, Histoire de la Révolution française[3].

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