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Printemps arabe

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Mots Croisés Printemps arabe, automne islamiste? 31.10.2011. Le monde : Indépendance et vérité : le blog de Jean.- S. Gowrié. Voici, alors que certains peuples « libérés » fêtent le premier anniversaire de leur marche vers la démocratie et la liberté, le bilan, officiel, de ces évolutions « historiques ». 1. Libye. Je commence par ce pays car ici, l'exploit démocratique dépasse toutes les prévisions les plus optimistes. Le soi-disant état libyen ne contrôle en réalité rien et tout est aux mains des milices, pardon, manifestants pacifiques protégés par les avions américains, britanniques et français.

Les viols, exactions et tortures se pratiquent à une très grande échelle dans les geôles de ces derniers. Une information sur plusieurs médias faisait même état de la mort sous la torture de la journaliste Hala Misrati. Cette information a été démentie, puis confirmée, pour être de nouveau démentie. On me posera bien évidemment la question éternelle, et stupide, habituelle : auriez-vous préféré la situation d'avant. 2. 3. 4. 5. 6. Une toute dernière chose. Sur les routes brûlantes de la révolte syrienne. Reportage de notre envoyé spécial en Syrie. Lancé il y a quatre mois, le mouvement populaire ne faiblit pas en Syrie, où le régime parle de dialogue mais poursuit la répression d’une main de fer.

De Damas à Hama, reportage dans ces villes où le calme n’est qu’apparent. En s’asseyant dans le patio du Costa Café, en plein centre de Damas, on a beaucoup de peine à croire que le pays connaît un mouvement de révolte depuis quatre mois. Ici, les jeunes sont habillés à la dernière mode occidentale, les cheveux sont gominés, les filles en pantalons moulants fument le narguilé, tout comme, d’ailleurs, leurs copines voilées. En tendant l’oreille, pourtant, on comprend que la normalité n’est qu’apparente. Autour des tables, à deux, à trois ou plus encore on parle de la « situation ». On n’y est pas encore. "C’est un combat pour la justice, cela concerne toute la Syrie" En dehors de Damas, l’atmosphère est différente. "Nous voulons une république parlementaire" Dossier Printemps arabe : Syrie : La Palestine libre contre Bachar el Assad.

La population palestinienne réfugiée en Syrie prend part désormais à l’insurrection populaire. Instrumentalisée par le régime, puis désignée par lui comme « ennemi de l’intérieur », elle s’est finalement retournée contre la dictature baasiste. Protégés, instrumentalisés ou expulsés au gré des événements, il n’est pas rare que les réfugiés palestiniens aient servi de boucs émissaires aux dictateurs du Proche-Orient. Qu’on se souvienne des massacres de septembre en Jordanie en 1970 ou du Koweït en 1991, dont 300.000 Palestiniennes et Palestiniens furent expulsés, accusés d’avoir pactisé avec l’occupant irakien. Ce passif explique que, dans un premier temps, la population palestinienne en Syrie se soit prudemment tenue à l’écart du soulèvement populaire.

Environ 477.000 Palestiniennes et Palestiniens vivent en exil sur le sol syrien, dont un tiers dans l’immense camp de Yarmouk, en banlieue de Damas. La région du Golan, question prioritaire Domestiquer la résistance. La révolution arabe frappe aux portes d’Israël. Le quotidien israélien Haaretz ne s’y est pas trompé. Commentant la mobilisation exceptionnelle de dimanche, jour de la commémoration de la Nakba – la catastrophe – pour les Palestiniens, il a titré : « La révolution arabe a frappé hier aux portes d’Israël. » Mais frapper à la porte d’Israël s’avère dangereux.

La commémoration a été ensanglantée par des violences sans précédent, qui ont fait au moins 16 morts et des centaines de blessés, la plupart à la périphérie des territoires palestiniens, dans le Golan syrien occupé, et au Liban. Sur le Golan, l’armée israélienne a ouvert le feu sur des manifestants palestiniens venus de Syrie qui avaient pénétré dans la partie occupée.

Deux protestataires ont été tués et quatre grièvement blessés. Dix personnes ont été tuées par des tirs israéliens à la frontière libanaise, où des milliers de réfugiés palestiniens s’étaient rassemblés dans la localité de Maroun ar-Ras, à un kilomètre d’Israël. . « Répression mortelle », selon le PC d’israël. Révoltes dans le monde arabe : la journée de lundi, pays par pays. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par avec Agences Tous les jours, retrouvez sur Le Monde.fr la synthèse des événements de la journée dans le monde arabe. Syrie : les manifestations continuent malgré la répression Des centaines de femmes sont descendues dans la rue à Banias pour réclamer la libération de leurs proches arrêtés ces derniers jours dans la ville, où le mouvement de contestation a appelé à "un mardi de solidarité avec les détenus", en dépit de la répression. "Les perquisitions dans les maisons se sont poursuivies dans la nuit et lundi", selon Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres.

"Des milliers d'hommes ont été conduits par les forces armées et de sécurité dans le stade municipal pour interrogatoire. Mouadamiya, une localité à l'ouest de Damas, est "encerclée par les forces armées et de sécurité". Yémen : journée de manifestation sanglante à Taëz Lire : "Au Yémen, cinq manifestants tués à Taez" Révoltes dans le monde arabe : la journée de vendredi, pays par pays. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par avec agences Tous les jours, retrouvez sur Le Monde.fr la synthèse des événements de la journée dans le monde arabe. Au moins vingt-six manifestants tués vendredi en Syrie Au moins vingt-six personnes ont été tuées par les forces de sécurité syriennes et plusieurs autres ont été blessés alors que des milliers d'opposants au président Bachar Al-Assad défilaient à travers le pays en ce "vendredi du défi", bravant l'interdiction édictée par le ministère de l'intérieur.

Les violences ont particulièrement touché les villes de Homs, Hama et Jablah. Lire : "'Vendredi du défi' en Syrie : la répression fait plusieurs morts" Dans la manifestation à Homs Les forces de l'ordre ont également arrêté à Damas l'une des principales figures de l'opposition, Riad Seïf. Pendant ce temps, l'armée a poursuivi son retrait de Deraa, épicentre de la contestation contre le régime, ville située à 100 kilomètres au sud de Damas.

Révoltes dans le monde arabe : la journée de mardi, pays par pays. Tous les jours, retrouvez sur LeMonde.fr la synthèse des événements de la journée dans le monde arabe. Les factions palestiniennes scellent leur réconciliation au Caire Les factions palestiniennes, dont les rivaux Fatah et Hamas, ont scellé, mardi, leur réconciliation au Caire, mettant un terme à la division entre la Cisjordanie et Gaza.

L'accord prévoit la formation d'un gouvernement d'indépendants pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai d'un an. Des représentants de treize groupes ainsi que des personnalités indépendantes ont signé l'accord après des entretiens avec des responsables égyptiens, dont le chef du renseignement, Mourad Mouafi. Des entretiens entre le président Mahmoud Abbas, chef du Fatah, et le chef du mouvement islamiste Hamas Khaled Mechaal, sont attendus en soirée.

A lire sur Le Monde.fr, une note sur le blog Guerre ou Paix, Accord interpalestinien, l'embarras occidental Le président Bouteflika annonce des réformes. Révoltes dans le monde arabe : la journée de lundi, pays par pays. Tous les jours, retrouvez sur LeMonde.fr la synthèse des événements de la journée dans le monde arabe. Les forces kadhafistes lancent une nouvelle offensive sur Misrata Les troupes pro-Kadhafi ont mené, lundi, une offensive d'ampleur sur Misrata, ville rebelle assiégée depuis deux mois. Quatre ou cinq chars ont tenté d'entrer dans cette ville portuaire, située à 200 km à l'est de la capitale. Les rebelles ont assuré avoir arrêté leur progression.

Le port de Misrata, stratégique pour l'approvisionnement en armes et en aide humanitaire de la ville, lourdement bombardé dimanche par les forces gouvernementales, était calme en début d'après-midi, selon des sources rebelles. >>> A lire sur LeMonde.fr : Libye : les frappes kadhafistes redoublent dans l'Ouest A Tripoli, l'OTAN a continué ses frappes dans la nuit de dimanche à lundi, accusée par le régime d'avoir tenté d'assassiner Mouammar Kadhafi la veille, lors d'un bombardement aérien qui a tué un de ses fils. Révoltes dans le monde arabe : la journée de mercredi, pays par pays.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par avec agences Tous les jours, retrouvez sur Le Monde.fr la synthèse des événements de la journée dans le monde arabe. Les forces kadhafistes poursuivent le siège de Misrata Des roquettes ont touché mercredi un camp de réfugiés près du port de la ville libyenne assiégée de Misrata, tuant cinq membres d'une même famille nigériane, dont des enfants. En début d'après-midi, une vingtaine de roquettes sont tombées sur le camp installé à proximité du port, selon des témoins et l'ONG Mercy Corps. Le régime libyen avait proposé plus tôt une prolongation de l'ultimatum fixé aux rebelles de Misrata pour se rendre. Un bateau affrété par l'Organisation internationale pour les migrations a pu accoster dans la matinée dans le port de Misrata pour décharger de l'aide humanitaire. Des centaines de réfugiés, notamment d'origine africaine, sont montés à bord du bateau, qui doit les évacuer jusqu'au fief rebelle de Benghazi.

"Nous vengerons notre cheikh Oussama. De la Libye à la Tunisie, la contestation ne faiblit pas. Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe : le cas de l'Égypte par Ahmed BENSAADA. Il n’y a rien de plus émouvant que de voir un peuple recouvrer sa liberté après avoir subi le joug du despotisme et retrouver sa fierté après des années d’humiliation. Les marées humaines défilant dans les rues, occupant des places, déployant des slogans cinglants et irrévérencieux, maniant une parole si longtemps confisquée, arborant une dignité outrageusement bafouée : la quintessence du bonheur divin. Mais les lendemains de ces révoltes nous laissent quelque peu perplexes. Qu’ont-elles accompli à part l’étêtement des régimes en place ? Voyons voir. En Tunisie : un Ghannouchi qui reste en place malgré la vindicte populaire et des années passées à servir un système mafieux, un bloggeur qui décide de siéger comme ministre dans un gouvernement qui l’a personnellement maltraité et des milliers de jeunes harragas qui préfèrent fuir vers l’Occident au lieu de perpétuer la « révolution » au pays du jasmin.

Est-ce cela une « révolution » ? 5. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. #Printemps arabe | L'actualité du monde arabe vue de la Toile. >>> TRANSEUROPEENNES :: Depuis plusieurs semaines, la « rue arabe1 », que l’on croyait quiétiste, inféodée à l’autoritarisme et réfractaire aux règles de la démocratie, gronde de colère.

A la manière d’un écho, cette colère se propage graduellement dans de nombreuses nations du monde arabe, par delà les frontières qui les séparent, relayée et amplifiée par les chaînes câblées et les réseaux numériques. Après la fuite du chef d’Etat tunisien et la démission de son homologue égyptien, de nombreux régimes, que l’ont croyait établis jusqu’aux calendes, doivent à leur tour faire face à de vastes mouvements de protestation. Fruits d’un soulèvement populaire contre le despotisme, ces évènements auraient dû naturellement susciter un enthousiasme unanime dans le camp des démocraties occidentales. Confirmation ou échec de l’islamisme ? A la lumière des évènements survenus récemment dans l’Egypte et la Tunisie post-révolutionnaires, qu’en est-il de ce postulat d’échec de l’islamisme ?

S’est-il confirmé ou infirmé ? Tunisie, Égypte, Maroc : Ces « dictatures amies » - Coordination de l'Appel de Strasbourg pour une paix juste au Proche Orient. Par Ignacio Ramonet Une dictature, la Tunisie ? L’Egypte, une dictature ? En voyant les médias se gargariser maintenant du mot "dictature" appliqué à la Tunisie de Ben Ali et à l’Egypte de Moubarak, les Français ont dû se demander s’ils avaient bien entendu ou bien lu. Ces mêmes médias et ces mêmes journalistes n’avaient-ils pas, durant des décennies, martelé que ces deux "pays amis" étaient des "Etats modérés" ? Le vilain mot de "dictature", dans le monde arabo-musulman, n’était-il pas exclusivement réservé (après la destruction de l’ "effroyable tyrannie" de Saddam Hussein en Irak) au seul régime iranien ? Voilà, en tout cas, un premier dessillement que nous devons au peuple révolté de Tunis.

En la matière, les médias n’ont fait que suivre la "ligne officielle" : fermer les yeux ou regarder ailleurs confirmant l’idée que la presse n’est libre qu’envers les faibles et les gens isolés. "Nous n’avions pas pris la juste mesure... " Notes [4] ? Les révolutions arabes et nous : tremblez, braves gens ! 10 février 2011 Article en PDF : - Tiens chérie, tu regardes un film d’épouvante ?

Ca a l’air effrayant ! - Mais non mon amour, c’est Yves Calvi qui parle des révolutions arabes dans Mots croisés. Etonnant ! Les Occidentaux doivent-ils craindre les révolutions arabes ? Le scénario à l’iranienne A plusieurs reprises, la possibilité d’un scénario à l’iranienne a été évoquée durant l’émission. Mais pourquoi un scénario à l’iranienne serait-il la pire des choses ? Statistiquement, il y a donc plus de risques d’être attaqué un jour par les Etats-Unis que par l’Iran. Comment expliquer alors cette diabolisation de l’Iran ?

Tout d’abord, l’Iran est-il une dictature ? L’Iran est-il néanmoins un bastion de l’antisémitisme ? Reste que l’Iran est un Etat islamique. S’il voulait vraiment nous faire peur, Yves Calvi aurait donc évoqué un scénario à la saoudienne. Les raisons de la colère Nous touchons donc le cœur du problème. C’est là que les dictateurs entrent en scène ! Des guerres économiques. Monde arabe. Dominique Vidal « Explosions contre les humiliations » « À Washington on décide qui gouvernera au Caire » par Manlio Dinucci. Dossiers Après plus de trente ans de service honorable pour les États-Unis (durant lesquels il a accumulé une richesse personnelle estimée à plus de 30 milliards de dollars), le moment est venu pour Moubarak de céder le bâton de commandement : c’est ce qu’on a décidé à Washington. Le temps presse. La marée montante du soulèvement populaire risque d’emporter non seulement le dictateur mais l’appareil de pouvoir que les USA ont construit en Égypte.

Le président Obama fait donc pression pour une « transition ordonnée et pacifique » qui, sur la base de « réformes constitutionnelles » guère mieux précisées, efface la figure désormais insoutenable du dictateur, mais laisse intacts les piliers de la domination états-unienne sur le pays, d’importance stratégique pour Washington sur l’échiquier moyen-oriental. La structure militaire constitue le principal instrument de l’influence états-unienne en Égypte. Mais ce n’est pas le seul. Il manifesto, 6 février 2011, Égypte : les mouvements sociaux, la CIA et le Mossad. 24 février 2011 Article en PDF : D’une part, les mouvements sociaux ont démontré leur capacité de mobiliser des centaines de milliers, sinon des millions de personnes, dans une lutte soutenue et menée à bien, culminant par le renversement d’un dictateur et ce, d’une façon dont auraient été incapables – ou peu désireuses – les partis et personnalités d’opposition pré-existants.

D’autre part, vu l’absence de la moindre direction politique nationale, les mouvements n’ont pas été à même de prendre le pouvoir politique et de concrétiser leurs revendications, permettant ainsi au haut commandement militaire de Moubarak de s’emparer du pouvoir et de définir le processus de l’« après-Moubarak » et garantissant de la sorte le maintien de la subordination de l’Égypte aux États-Unis, la protection de la richesse illicite du clan Moubarak (70 milliards de dollars), la pérennité des nombreuses sociétés appartenant à l’élite militaire et la protection de la classe supérieure.

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