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Généralité

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Le mythe de la bonne guerre. Etats-unis-01-tableau1917. Etats-unis-02-anneesvingt. Etats-unis-03-criseetguerre. Le déclin des États-Unis par Noam CHOMSKY. Dans le numéro de l’été 2011 du Journal de l’American Academy of Political Science nous pouvons lire qu’il est « habituel » de dire que les États-Unis « sont sur le déclin, leur triste fin étant proche, alors qu’il y a encore quelques années ils pouvaient de l’avis général se pavaner de par le monde comme un colosse à la puissance incomparable et à l’ascendant indiscutable ». C’est effectivement un sujet habituel, une idée largement partagée, non sans raison. Une observation de la politique étrangère des États-Unis et de son influence dans le monde, ainsi que de la santé de son économie interne et de ses institutions, suggère en effet que ces commentaires sont justifiés. Le déclin a en fait commencé peu après la Deuxième Guerre mondiale, la puissance états-unienne étant alors à son sommet ; la belle rhétorique et le triomphalisme des années 1990 relevaient plutôt de l’auto-satisfaction.

Jetons un coup d’oeil sur l’histoire récente. Vingt ans plus tard l’URSS s’est écroulée. Le grand échiquier de Zbigniew Brzezinski. La guerre selon Blackwater : "Ils ne me paieraient pas s'ils savaient comme je me marre" "Ils ne me paieraient pas s'ils savaient comme je me marre" Les mercenaires de Blackwater sont aussi présents en Afghanistan, même si c'est dans une moindre mesure qu'en Irak. Une des missions de la société est de convoyer des troupes et du matériel entre Kaboul et les provinces difficiles d'accès. Le 27 novembre 2004, un de ces avions de transport est sur le départ sur la base aérienne de Bagram.

Cet avions et ses six passagers, parmi lesquels un haut dignitaire de l'armée américaine, ne sont jamais arrivés à destination. Commandant de bord Noel English: J'espère que je me dirige vers la bonne vallée. Co-pilote Loren "Butch" Hammer : Celle-là ou celle-là ? Noel English: Je vais remonter par là ....On verra où ça nous mène. Ils continuent à plaisanter pendant que l'avion s'engage dans un canyon.

Noel English: Je jure devant Dieu qu'ils ne me paieraient pas s'ils savaient comme je me marre. Mais quelques minutes après, les bavardages se tarissent. Noel English: Allez bébé, allez. La cabale 1/6. La cabale 2/6. La cabale 3/6. La cabale 4/6. La cabale 5/6. La cabale 6/6. Oil, Smoke & Mirrors - Pétrole et écrans de fumée. Paul Craig Roberts : Mort de Ben Laden, les Américains vivent dans le 1984 de George Orwell. Il est vrai que si George Orwell revenait aujourd’hui, il se pincerait sans doute à la vue de ce qu’est devenu le monde en 2011, si semblable par bien des points à son roman d’anticipation "1984", écrit au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Mais il est probable que, comme Paul Craig Roberts l’écrit dans ce texte que nous publions ici, il en serait réduit à se demander comment les peuples, forts des enseignements puisés dans son roman, ont pu malgré tout en arriver à être aussi crédules.

Le fameux roman de George Orwell, "1984" Les Américains vivent en "1984" Paul Craig Roberts a été l’un des rédacteurs en chef du Wall Street Journal et il a également été secrétaire adjoint au Trésor américain et est le père de la "Reaganomics". Son dernier ouvrage, HOW THE ECONOMY WAS LOST (Comment on a perdu l’économie), vient d’être publié par CounterPunch/AK Press.

On peut le joindre à l’adresse : PaulCraigRoberts (a) yahoo.com par Paul Craig Roberts, sur GlobalResearch.ca, le 11 mai 2011. L'objectif caché du bouclier antimissile américain : le contrôle de la puissance russe. Une initiative stratégique politiquement orientée A l’heure d’une fin libérale de l’histoire considérée comme voie inéluctable depuis la chute du communisme soviétique en 1991, l’idée d’une paix démocratique et éternelle s’est imposée comme une évidence morale.

Or, cette vision déterministe de l’histoire, inspirée de Fukuyama (1), a été infirmée par l’évolution géopolitique récente marquée par l’éclosion de conflits périphériques succédant de facto, à la conflictualité centrale Est/Ouest de la Guerre froide. Sans verser dans un anti-américanisme primaire, on peut supposer que la stratégie de Washington mise en œuvre en phase post-communiste et avide, au nom de sa ‘’destinée manifeste’’ (2), d’universaliser l’idéologie libérale, n’est pas étrangère à cette impasse.

Dans cet axe, il s’agit de se demander si cette offensive américaine en Eurasie – catalysée par l’ABM – est focalisée contre la menace russe, perçue comme l’héritière politique de la surpuissante URSS. 24_07.