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OWNI - Gaz de schiste. Infographie S&A : Les principaux dangers du forage profond. Bataille d'études sur les vertus climatiques du gaz de schiste. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Le gaz de schiste est-il une bénédiction pour le climat ? Face aux risques environnementaux posés par leur exploitation (présence de composés organiques volatiles à proximité des puits, risques de pollution des cours d'eau et des nappes phréatiques, forte consommation d'eau, etc.), les promoteurs des hydrocarbures non conventionnels avancent un argument de poids : à énergie produite équivalente, le gaz naturel obtenu par fracturation hydraulique produit trois à quatre fois moins de dioxyde de carbone (CO2) que le charbon. L'argument est particulièrement prégnant aux Etats-Unis, ou la houille tient encore une place de choix dans la production électrique nationale.

Mais depuis deux ans environ, les bénéfices climatiques du gaz de schiste sont remis en cause et sont, depuis, au centre d'une intense bataille scientifique dont il est aujourd'hui difficile – voire impossible – d'avoir le fin mot. La messe, pourtant, n'est pas encore dite. Un rapport parlementaire appelle à une réouverture du débat sur l'exploitation des gaz de schiste. C'est une nouvelle charge pour mettre la pression sur le gouvernement, opposé à toute exploration et exploitation des huiles et gaz de schiste.

Dans un rapport d'étape présenté jeudi 6 juin, l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) plaide pour une exploitation "maîtrisée" de ces hydrocarbures non conventionnels. En France, depuis la loi du 13 juillet 2011, dont l'initiative revient à l'ancienne majorité UMP, la fracturation hydraulique est interdite en raison de ses conséquences – controversées – sur l'environnement. "Cette technique, plaident néanmoins le député (PS) Christian Bataille et le sénateur (UMP) Jean-Claude Lenoir, co-rapporteurs du texte, reste la plus efficace et la mieux maîtrisée pour extraire les hydrocarbures non conventionnels. (…) Des solutions existent pour le faire avec un impact acceptable sur l'environnement, à condition de respecter quelques règles.

" Gaz de schiste : des fracturations hydrauliques ont-elles eu lieu en France? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric "La technique de la fracturation hydraulique a été utilisée de façon répétée en France au cours des dernières décennies, sans qu'aucun dommage n'ait été signalé. " Voilà l'argument phare du rapport d'étape présenté, jeudi 6 juin, par l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), pour plaider en faveur d'une exploration et exploitation "maîtrisées" des gaz et pétrole de schiste français.

Le deux rapporteurs du texte, le député (PS) Christian Bataille et le sénateur (UMP) Jean-Claude Lenoir, affirment que la technique, "ancienne", a été employée en France "au moins à quarante-cinq reprises" depuis les années 1980, avant d'être interdite par la loi du 13 juillet 2011 en raison de ses risques pour l'environnement. Lire (édition abonnés) : "Un rapport parlementaire appelle à une réouverture du débat sur l'exploitation des gaz de schiste" Lire : "A la recherche du pétrole de schiste du Bassin parisien"

Les contre-vérités du rapport parlementaire sur le gaz de schiste. Pour la remise, le 27 novembre, du rapport final de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) sur Les techniques alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste, les deux rapporteurs Christian Bataille – député PS du Nord – et Jean-Claude Lenoir – sénateur UMP de l'Orne – avaient soigné la mise en scène.

Les députés ont dû aller consulter le volume de 254 pages – un exemplaire écrit non photocopiable – dans une salle ad hoc. Quant à la presse, rien avant la conférence de presse de 11 heures. Aucun document remis sous embargo. Pourquoi avoir entretenu un tel « suspens » alors que MM. Bataille et Lenoir avaient déjà largement donné le « la » de leurs travaux six mois plus tôt lors de la publication de leur rapport d'étape ?

Comme la copie finale, ce dernier appellait dès juin au lancement de forages expérimentaux afin de lancer une exploitation « maîtrisée » du gaz de schiste en France. MM. L'étrange résurgence d'un rapport sur le gaz de schiste en France. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir En tournant le dos au gaz de schiste, la France se serait privée d'une rente comprise entre 103 et 294 milliards d'euros sur trente ans, ainsi que de 120 000 à 225 000 emplois sur la même période, soit 1,5 à 2 points de chômage en moins. C'est ce qui ressort d'un rapport commandé en 2012 par Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, finalisé début 2014 mais jamais publié.

Un document que « le gouvernement s'est empressé d'envoyer aux oubliettes », selon Le Figaro qui se l'est néanmoins procuré et qui en a publié l'intégralité sur son site Internet, lundi 6 avril au soir. En janvier 2014, déjà, Le Canard enchaîné avait révélé l'existence de ce rapport. Si l'on ignore comment le document, dont Le Figaro écrit qu'il « n'a été tiré qu'en sept exemplaires », a refait surface un an plus tard, il n'apporte en réalité guère d'éléments nouveaux sur le fond du dossier. Une fausse alternative à la fracturation hydraulique. Gaz de schiste: le mythe d'une exploitation «propre» Le débat sur les «gaz de schiste écologiques» refait surface, après la publication mardi par le Figaro d’un rapport commandé en 2012 par l’ex-ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg et écarté par le gouvernement.

Il vante une technique d’exploitation alternative à la très polluante fracturation hydraulique, interdite en France par la loi Jacob de 2011. Et promet la création de 120 000 à 225 000 emplois sur trente ans, ainsi qu’une relance de la croissance. Sauf que ces éléments sont largement orientés et erronés. Et qu’ils occultent la nécessité de devoir laisser la plupart des énergies fossiles dans le sol si l’on veut pouvoir préserver un climat vivable pour l’humanité. D’où sort ce rapport? Arnaud Montebourg n’a jamais caché son amour des gaz et pétroles de schiste. Le gouvernement ayant à plusieurs reprises refusé de rouvrir la porte au gaz de schiste et considérant que l’alternative proposée par le rapport «n’apporte pas de solution», celui-ci n’avait pas été publié.

Gaz de schiste: Hollande a multiplié les rendez-vous aux Etats-Unis. Gaz de schiste : Il n’y aura pas de révolution en Europe. Gaz de schiste, la grande escroquerie. Gaz de schiste : le rapport enterré par le gouvernement. INFO LE FIGARO - Un rapport d'experts, commandé par Arnaud Montebourg, recommandait l'expérimentation en France d'une technologie d'exploitation à base de fluoropropane, une alternative à la controversée fracturation hydraulique. L'exécutif n'a jamais accepté de la mettre en œuvre. Il n'est pas classé secret-défense, mais c'est tout comme.

Le rapport sur «les nouvelles technologies d'exploration et d'exploitation» des gaz et huiles de schiste en France, que Le Figaros'est procuré, n'a été tiré qu'en sept exemplaires. Commandé par Arnaud Montebourg peu après son installation à Bercy comme ministre du Redressement productif mi-2012, achevé de rédiger début 2014, ce document a été consciencieusement enterré. Le document n'a rien d'un brûlot. Ce rapport conclut à la faisabilité d'exploiter des gaz de schiste sans recourir à la fracturation hydraulique, controversée sinon diabolisée, en tout cas interdite en France depuis la loi Jacob de 2011.