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Nucléaire

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Importants travaux en vue pour les centrales nucléaires françaises. Les stress tests européens relativisent la sûreté du parc nucléaire français.

Importants travaux en vue pour les centrales nucléaires françaises

La centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), qui doit cesser ses activités d’ici fin 2016, tend à accaparer l’attention. C’est toutefois le parc atomique français dans sa globalité qu’il faut surveiller. Et sécuriser… Le combustible nucléaire n'aurait que de maigres avantages... Très peu médiatisé, le thorium pourrait régler un certain nombre de problèmes en attendant l’expansion des énergies renouvelables.

Le combustible nucléaire n'aurait que de maigres avantages...

Un rapport du gouvernement anglais indique que le thorium n’est pas « la » solution au nucléaire. À l’origine, le thorium servait principalement dans les alliages de magnésium utilisés entre autres pour les moteurs d’aéronefs. Les mois du « Fessenheim espagnol » sont comptés. La centrale nucléaire de Santa Maria de Garona ulcérait les associations de protection de l'environnement depuis de longues années.

Les mois du « Fessenheim espagnol » sont comptés

Elle sera finalement fermée en juillet prochain. La Chine veut exporter son savoir-faire nucléaire. Le nucléaire et l'énergie durable sont dans les petits papiers de Pékin L’Empire du Milieu pourrait construire cinq réacteurs atomiques en Grande-Bretagne.

La Chine veut exporter son savoir-faire nucléaire

Le début d’une longue série ? Confrontées à une hausse de la demande énergétique particulièrement importante, les autorités chinoises ne sacrifient aucune source. Pierre angulaire du bouquet national depuis des décennies, le charbon jouera encore un rôle prépondérant durant de longues années. L’éolien aussi, l’Empire du Milieu étant du reste déjà, et de très loin, le leader mondial en termes de production. Outre le développement de l’énergie durable, dont il semble avoir compris le potentiel économique, et sa volonté beaucoup plus sujette à caution de ménager les intérêts des lobbies des technologies fossiles, le gouvernement chinois entend également dérouler le tapis rouge au nucléaire.

La transition énergétique, mission impossible ? François Hollande l’a régulièrement évoquée dans ses discours de campagne. Pour plaire à ses alliés écologistes, aux yeux desquels elle est incontournable ? En est-il lui aussi convaincu ? « Transition énergétique ». L’expression n’a sans doute jamais été autant d’actualité, dans un contexte marqué par une aggravation du changement climatique et d’épuisement des ressources fossiles. Le pétrole pourrait disparaître d’ici quelques décennies et il faut donc d’ores et déjà réfléchir à des alternatives probantes. On peut toutefois se demander en quoi elle consistera exactement et l’importance qu’accordera le successeur de Nicolas Sarkozy aux différents instruments.

La sûreté nucléaire au coeur du débat sur la transition énergétique. Deuxième de nos quatre articles de présentation du chat avec les experts d’Areva « Nucléaire et renouvelables : deux sources d’énergie inconciliables ?

La sûreté nucléaire au coeur du débat sur la transition énergétique

», le 28 juin prochain. Bien qu’ayant suscité une vive émotion à l’échelle mondiale, la catastrophe de Fukushima (Japon) n’a cependant pas amené la France à s’engager sur la voie d’une sortie du nucléaire, comme si cette énergie, plébiscitée au sommet de l’État depuis un demi-siècle, était incontournable dans nos frontières. La menace de l’obsolescence « Le nucléaire est un sujet largement tabou en France. Nucléaire et renouvelables : deux sources d’énergie inconciliables ? La majorité des entreprises japonaises veulent sortir du nucléaire. 55 % des entreprises japonaises souhaitent un renoncement national au nucléaire, sous réserve que celui-ci soit compensé par le développement des énergies renouvelables On a évoqué à plusieurs reprises dans ces colonnes les efforts exceptionnels déployés par des millions de Japonais pour économiser l’énergie.

La majorité des entreprises japonaises veulent sortir du nucléaire

Une manière pacifique de témoigner leur opposition résolue à un redémarrage des réacteurs nucléaires. Fukushima, jusque sur les côtes américaines... Plus d'une douzaine de thons rouges présentant des niveaux de radiations anormalement élevés ont été pêchés l'an dernier au large de San Diego (Californie) L’Oncle Sam paie décidément lui aussi les conséquences du plus grave accident atomique de l’histoire depuis celui de Tchernobyl en 1986.

Fukushima, jusque sur les côtes américaines...

Alors que les autorités américaines et canadiennes sont déjà à pied d’oeuvre pour faire face à un gigantesque afflux de déchets charriés par le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011, on vient d’apprendre, plus d’un an après ce dramatique enchaînement directement à l’origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima, des spécimens de thons rouges présentant d’importants niveaux de radiations ont été pêchés près des côtes américaines. Une information pour le moins inquiétante et qui démontre si besoin était que l’impact écologique de l’accident sera, sinon impossible, en tout cas très difficile à évaluer. Un an après, les réfugiés de Fukushima ne savent toujours pas à quoi s’en tenir. Les quatre-vingt mille personnes évacuées à la suite de l'accident de Fukushima attendent toujours de pouvoir regagner leur domicile Dramatique, leur sort a été évoqué à de nombreuses reprises dans ces colonnes.

Un an après, les réfugiés de Fukushima ne savent toujours pas à quoi s’en tenir

L’accident nucléaire de Fukushima les a contraints à plier bagage. Un an plus tard, même si le gouvernement japonais a dépêché d’importants moyens techniques et financiers pour décontaminer leur région, sans toutefois convaincre la plupart des spécialistes et des associations de protection de l’environnement, les quatre-vingt mille évacués de Fukushima restent dans l’expectative. La France a tiré profit du moratoire allemand sur le nucléaire. Le « switch » énergétique allemand a entraîné une hausse des importations d’électricité qui a fait les affaires financières de la France. La centrale nucléaire de Fukushima sous la menace d’un autre tremblement de terre. S’agit-il d’une défaillance, les deux autres affichant tout autre chose, ou faut-il véritablement s’inquiéter ?

L’un des thermomètres du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) fait état d’une augmentation de la température. Ce ne serait néanmoins pas le plus grave pour TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany), qui a déjà un genou et demi à terre et pourrait avoir beaucoup de souci à se faire pendant encore de longues années. 2011 restera une annus horribilis pour l’exploitant, prospère jusqu’en mars et qui, depuis, nonobstant l’« arrêt à froid » des turbines de l’unité accidentée, officialisé en décembre par le Premier ministre Yoshihiko Noda en personne, va de Charybde en Scylla. À sa volonté initiale d’abandonner « sa » centrale en perdition à son triste sort ont succédé des estimations erronées, des couacs de communication et une multitude de désagréments techniques.

La situation serait stable à Fukushima. L’un des thermomètres du réacteur 2 de la centrale de Fukushima a fait état d’une augmentation importante de la température, mais celui-ci serait en panne et l’« arrêt à froid » des réacteurs est une certitude, affirme la direction de TEPCO L’augmentation de température rapportée par l’un des thermomètres du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima (Japon) est due à une défaillance, assure TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany). Le Premier ministre Yoshihiko Noda est-il allé un peu vite en besogne quand, en décembre dernier, il a annoncé à la télévision l’« arrêt à froid » des réacteurs de l’unité accidentée ?

Alors que des millions de Japonais n’ont plus confiance en leur classe politique, souhaitait-il donner un os à ronger à ses concitoyens, sans avoir la preuve irréfutable que l’opérateur a pu tenir ses délais ? Trois mille techniciens sur place chaque jour Qui sait si entretemps un autre séisme de forte magnitude ne viendra pas tout remettre en cause… Des singes vont être utilisés pour mesurer la radioactivité dans la préfecture de Fukushima.

Des scientifiques de l’Université de Fukushima dépêcheront le mois prochain des macaques lestés de dosimètres et de GPS dans des zones où l’Homme n’est pas autorisé à circuler Quand bien même elle sait que l’exploitant est promis à traîner le « boulet » Fukushima pendant encore de très longues années, la direction de TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany) se veut rassurante. L’« arrêt à froid » des turbines de l’unité nucléaire accidentée est acquis, le thermomètre qui a fait état d’une augmentation de la température dans le réacteur 2 est défaillant, bref, comme nous l’avons titré hier, la situation serait stable. La radioactivité n’en doit pas moins être très régulièrement mesurée, jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres autour de la centrale. Un plancher sous-marin installé au large de Fukushima pour limiter la pollution radioactive.

TEPCO a peut-être trouvé la parade pour isoler les particules radioactives qui continuent de se propager dans l’océan Pacifique depuis la centrale de Fukushima La direction de TEPCO (Tokyo Electric Power COmpany) le sait parfaitement : les particules radioactives qui s’échappent encore de la centrale nucléaire de Fukushima gagnent aussi l’océan Pacifique voisin.

Un plancher sous-marin installé au large de Fukushima pour limiter la pollution radioactive

Si l’exploitant et les autorités nippones assurent que les concentrations détectées sont sans danger pour la santé, il fallait tout de même trouver un moyen de les isoler. Composé entre autres de ciment et d’argile, cette structure en couches devrait être achevée en mai ou en juin prochain. Les préparatifs des travaux ont pu débuter aujourd’hui, après des essais concluants réalisés en laboratoire pour jauger de la bonne fixation des particules et une étude en mer, mais le chantier « concret » ne démarrera que dans quelques jours. La finalité est évidemment d’empêcher une contamination encore plus importante du Pacifique voisin. La Cour des comptes détaille le coût de la filière nucléaire. La Cour des comptes a rendu, ce mardi, un rapport commandé par le gouvernement après la catastrophe nucléaire de Fukushima sur le coût du nucléaire en France Malgré des « incertitudes » demeurant quant aux coûts futurs de l’atome, la Cour des comptes a chiffré à 228 milliards d’euros les investissements réalisés dans l’électricité nucléaire en France.

Alors qu’une Commission d’experts mise en place par le ministre de l’Energie, Eric Besson , a annoncé hier que le scénario énergétique le moins coûteux d’ici 2050 serait, selon ses prévisions, la poursuite du programme nucléaire français, la Cour des comptes a rendu aujourd’hui son rapport sur le coût de l’atome dans l’Hexagone. Commandé par le gouvernement tout juste deux mois après la catastrophe de Fukushima , en mai dernier, il devait présenter la totalité des frais liés au nucléaire civil en France. . « Nous espérons que cela va rendre les débats plus solides, même s’il y aura toujours des polémiques.

Du béton radioactif en provenance de Fukushima retrouvé dans de nouveaux immeubles au Japon. Un taux radioactif équivalent à 10 millisieverts par an a été décelé au rez-de-chaussée d'un immeuble récemment construit dans la ville de Nihonmatsu (Japon)

Du béton radioactif en provenance de Fukushima retrouvé dans de nouveaux immeubles au Japon

La Cour des comptes pointe les incertitudes autour du coût de la filière nucléaire. James Bond, militant anti-nucléaire ? David Phillips, président de la Royal Society of Chemistry, accuse le film James Bond 007 contre Dr.

Gouvernement Français

Greenpeace apporte la preuve que les centrales nucléaires françaises ne sont pas inviolables. La centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) a été investie ce matin par des militants de Greenpeace Et de deux ! Après les visite impromptues de parlementaires mercredi dernier sur les sites du Blayais (Gironde) et de Paluel (Seine-Maritime) et l’introduction de militants de Greenpeace dans la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) ce matin, le doute est-il encore permis ? Ces deux « forfaits » devraient quoi qu’il en soit renforcer les convictions des anti-atome, pour qui le parc nucléaire français est loin d’être aussi fiable que le prétendent le gouvernement, Areva et consorts, comme en avaient déjà témoigné à leurs yeux « l’accident de Marcoule » et le dernier rapport de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), laquelle préconise notamment une amélioration « sans tarder » de la sécurité autour des réacteurs afin de mieux faire face à d’éventuels phénomènes météorologiques hors norme.

Crédit photos : Wikimedia Commons – clicgauche / flickr – Vincent Desjardins. Japon : le gouvernement invite ses concitoyens à mettre un pull pour économiser l’électricité. Siemens lâche le nucléaire. La direction de Siemens a décidé d'abandonner ses activités dans l'énergie atomique. Le bail du réacteur 1 de la centrale nucléaire de Fessenheim devrait être reconduit.

AIEA

International. Fukushima.