London Array, le temple de l'éolien offshore. Le parc éolien offshore de London Array satisfera à terme les besoins en électricité de quatre cent soixante-dix mille foyers. Ce parc deviendra à terme le plus vaste au monde. Tout comme l’actuel, encore que la situation économique s’est fortement dégradée ces derniers mois, ce qui l’a contraint à ralentir la cadence, l’ancien gouvernement était déterminé à exploiter davantage le potentiel britannique en matière d’éolien offshore.
Un potentiel tout à fait considérable, puisqu’évalué par l’ensemble des experts comme étant le plus important d’Europe. De quoi consacrer politiquement cette source d’énergie durable qui tire aussi son épingle du jeu en Allemagne ou encore au Danemark, à plus forte raison dans un pays guère exposé aux rayons astraux. Mis sur « orbite » il y a plus de deux ans, le parc offshore de London Array est révélateur des ambitions de la Grande-Bretagne en matière d’énergies renouvelables, qui restent élevées malgré la rudesse de la crise.
La biodiversité marine s'accommoderait des éoliennes. La faune et la flore marine supporteraient bien les éoliennes offshore. Des experts néerlandais ont tordu le cou à une idée reçue extrêmement tenace. C’est avec le préjudice esthétique l’un des arguments fétiches de leurs détracteurs : les éoliennes fragilisent la biodiversité, pléthore d’animaux étant littéralement « cisaillés » par leurs hélices. L’idée communément admise jusqu’ici était que certaines espèces, les chauves-souris et des oiseaux migrateurs notamment, ne parvenaient pas à s’accommoder de la présence de turbines. Et le quidam de s’imaginer que les éoliennes érodent la biodiversité environnante, marine ou terrestre, dans sa globalité.
Ce ne serait en fait pas le cas si l’on en croit les investigations de spécialistes néerlandais qui, cinq années durant, ont étudié le parc offshore d’Egmond aan Zee (Pays-Bas), pleinement opérationnel depuis 2007 et qui s’étend sur une vaste zone située entre dix et dix-huit kilomètres des côtes. Des résultats assez étonnants donc. L'éolien devrait bientôt s'implanter davantage en Île-de-France. Cent quatre-vingt éoliennes pourraient être déployées en Île-de-France d'ici 2020. Elles sont nombreuses dans l’Aude ou encore dans la Somme, mais leur déploiement est inégal selon les départements et, bien sûr, l’exposition de ceux-ci au vent. Quelle sera la place des éoliennes et dans la ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question, mais alors que le gouvernement s’est engagé à assouplir le cadre de développement de la filière, répondant ainsi au voeu unanime des professionnels, plusieurs régions entendent favoriser leur implantation.
C’est notamment le cas de l’Île-de-France, qui doit adopter cet automne son Schéma régional , présenté en juin dernier. détaillent nos confrères du site Internet À l’aube de la prochaine décennie, cent quatre-vingt éoliennes d’une puissance comprise entre deux et trois mégawattheures (MWh) chacune pourraient être disséminées dans la région. Crédits photos : flickr / Olivier Tétard - Jérôme Bon. Les énergies renouvelables format XXL. Siemens cherche à créer une éolienne hors norme.
Siemens voit les énergies durables en grand… On l’a évoqué récemment dans ces colonnes. Une étude révélait que plus grande était une éolienne, plus verte était l’électricité. Il semblerait en effet qu’à chaque doublement de taille d’une turbine, 14 % de GWP (NDLR : « Global Warming Potential », le potentiel de réchauffement planétaire) sont déduits. La multinationale allemande Siemens a manifestement pris les conclusions de cette expertise pour argent comptant, construisant rien de moins que la plus grande éolienne que le monde ait jamais connu. Ce sont donc et la taille et la capacité de production de l’éolienne qui sont exceptionnelles, cette dernière augmentant de façon exponentielle avec la longueur des pales. La NASA développe l'éolien de haut vol. Le secteur de l'éolien fourmille de projets tous plus séduisants les uns que les autres.
Toujours plus hautes, toujours plus performantes. Et si l’avenir appartenait aux éoliennes ? Moins chères à produire, moins longues à installer et plus performantes : les avantages de ce type d’éoliennes par rapport à leurs homologues dites « classiques » sont incontestables. La NASA l’a bien compris, elle qui a construit dans les laboratoires de Langley (Virginie, États-Unis) une turbine ayant vocation à devenir entièrement autonome. Les belles perspectives de l’éolien offshore. Les métiers liés à la filière de l'éolien offshore ont a priori de beaux jours devant eux De nombreux postes pérennes seront créés ces prochaines années dans les régions concernées.
On le sait, le chantier de l’éolien offshore est désormais bien en marche. Lancé l’an dernier, le premier appel d’offres gouvernemental a rendu son verdict peu avant l’élection présidentielle. Grande gagnante, la doublette EDF-Alstom a été désignée pour trois des quatre sites finalement mis en jeu. Le gouvernement au chevet de l'éolien terrestre. La filière de l'éolien terrestre traverse actuellement une passe difficile Qui en a il est vrai bien besoin… Sans être aussi mal en point que son homologue photovoltaïque, ébranlée par la concurrence chinoise et par le moratoire de trois mois sur les projets de plus de trois kilowatts crête (KWc) qui a précédé la mise en place d’un nouveau cadre de développement en mars 2011, la filière n’est en effet pas au mieux.
Une nouvelle étude éclaire sur l’impact des champs d’éoliennes terrestres sur les populations d’oiseaux. L'étude révèle que la phase de construction d'un parc éolien impacte plus les populations d'oiseaux que son exploitation Une étude britannique révèle que l’implantation d’éoliennes onshores ne nuirait pas à long terme aux populations d’oiseaux.
Certaines espèces accuseraient cependant le coup pendant la phase de construction. Menée conjointement par quatre naturalistes et ornithologues de la Royal Society for the Protection of Birds (RSPB), du Scottish Natural Heritage et du British Trust for Ornithology (BTO), l’étude publié dans le Journal of Applied Ecology, l’étude relativise l’impact des éoliennes sur les populations d’oiseaux. L’éolien offshore ne passera pas par le Mont Saint-Michel. Le projet de la société Epuron d'installer trois éoliennes à vingt-deux kilomètres du Mont Saint-Michel (Manche) a finalement été enterré D’accord pour développer les énergies renouvelables et en particulier l’ éolien . Encore faut-il que les turbines ne portent pas préjudice au paysage. Et des paysages inestimables, l’Hexagone en regorge… Originellement partants pour la construction de trois éoliennes à Argouges (Manche), à vingt-deux kilomètres du Mont Saint-Michel – lequel attire deux millions et demi de visiteurs chaque année -, les pouvoirs publics ont finalement fait marche-arrière, s’entendant avec la société pour qu’elle dépose une demande de retrait des permis de construire qui lui avait été attribués en 2007.
Une décision qui intervient avant même que l’UNESCO, dont des membres se rendront sur place en juin, ne dise si lesdites turbines altèrent ou non la vue autour du célèbre îlot. Crédits photos : flickr / afloresm - TheWindPower. L’éolien offshore, future chasse gardée d’EDF ? Des centaines d'éoliennes d'une capacité de production totale de six mille mégawatts (MW) devraient être déployées dans les eaux territoriales françaises à l'horizon 2020 Sur le papier, la concurrence est féroce.
Nos confrères des Échos croient néanmoins savoir que la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a recommandé au gouvernement d’attribuer à EDF quatre des cinq sites choisis par les pouvoirs publics dans le cadre du premier appel d’offres national sur l’éolien offshore. Siemens, le géant espagnol de l’énergie Iberdrola, mais surtout GDF Suez et Areva, leader mondial du nucléaire de plus en plus impliqué dans les énergies renouvelables, seraient les grands perdants de cet hypothétique plébiscite.
Quant au duo Areva-GDF Suez, partenaire sur trois sites, mais respectivement associé à Iberdrola et à Siemens sur le quatrième et seul en lice pour celui de Dieppe-Le Tréport (Seine-Maritime), il repartirait « les mains vides ». Crédits photos : flickr / Silke Ebel – Jamiecat * L’éolien offshore, un vivier d’emplois particulièrement bienvenu. Les énergies renouvelables ont représenté plus de soixante mille emplois en 2010 Plus que quelques années et l’éolien offshore deviendra une réalité dans les eaux territoriales françaises.
Petit à petit, l’Hexagone s’ouvre aux énergies renouvelables, qui représenteront 23 % de la production nationale d’électricité à l’horizon 2020 si l’objectif fixé dans le cadre du Grenelle de l’environnement est atteint. De quoi créer des milliers d’emplois verts, ce qui vu la conjoncture actuelle n’est certainement pas négligeable. Régulièrement évoqué par les défenseurs des technologies propres, qu’il s’agisse des entreprises concernées, des pouvoirs publics ou des associations de protection de l’environnement, l’argument n’est pas réfutable, quand bien même certaines études relativisent les estimations officielles. « La meilleure équipe de France a été constituée », a estimé M.
Lego se lance dans l’aventure éolienne. Lego est partie prenante d’un important projet éolien offshore en mer du Nord Le légendaire fabricant de jouets se porte bien et, à l’instar de Google ou encore d’IKEA, fait désormais les yeux doux aux énergies renouvelables.
Lego a, sans mauvais jeu de mots, le vent en poupe. Le constructeur danois, incontournable des magasins de jouets à peu près partout dans le monde, qui fête cette année son quatre-vingtième anniversaire et a fait le bonheur de plusieurs générations de jeunes garçons (pour ne citer que la catégorie la plus illustre de ses aficionados), tient aussi l’énergie éolienne en haute estime. Le plus grand parc éolien offshore en service au monde est britannique. Situé en mer d’Irlande, à 15 kilomètres des côtes de l’île Walney, dans le nord-ouest de la Grande-Bretagne, la première tranche du parc éolien offshore Walney 2 a officiellement été raccordée au réseau électrique mardi.
Avec ses 51 turbines Siemens Wind Power d’une capacité de production de 3,6 mégawatts (MW) chacune, le parc Walney 2 est le frère jumeau de Walney 1, mis en route le 13 janvier dernier. L’ensemble s’étend sur 73 kilomètres carrés et se compose de 102 turbines qui fonctionneront toutes dès la fin de l’année. Il est surtout le plus important complexe éolien offshore du monde, avec une capacité de production de 367,2 MW suffisante pour alimenter 320 000 foyers britanniques en électricité, selon les estimations de DONG Energy, partie prenante du projet avec les entreprises Scottish and Southern Energy et OPW. Crédits photos : Nicolas Depardieu. L’hydrolienne Arcouest a été immergée au large des Côtes-d’Armor. Première d'une série de quatre, l'hydrolienne Arcouest dispose d'une capacité de production de 0,5 mégawatt (MW) On commençait à s’impatienter.
Prévue depuis de longues semaines mais différée à plusieurs reprises en raison de conditions météorologiques défavorables, l’installation de la première hydrolienne d’EDF a finalement eu lieu samedi au large de Paimpol et de l’île de Bréhat (Côtes-d’Armor). Développée par le groupe irlandais OpenHydro avec le concours de DCNS, intitulée « l’Arcouest » et pesant huit cent-cinquante tonnes, cette hydrolienne de seize mètres de diamètre a été immergée à trente-cinq mètres de profondeur. Elle est la première d’une série de quatre turbines sous-marines. Areva veut implanter deux usines de fabrication d’éoliennes offshores au port du Havre. Areva a annoncé son projet de construire deux usines au sein du port du Havre pour fabriquer les nacelles et les pales des éoliennes offshores, dans le cadre de l'appel d'offre gouvernemental. Japon : vers la construction d’un parc éolien au large de Fukushima. Il ne pouvait en être autrement mais les choses changent au Japon.
La première hydrolienne de France a été mise à l’eau au large de Paimpol. Quatre hydroliennes devraient être installées entre Paimpol et l’île de Bréhat d’ici l’an prochain « Oh la la … Depuis deux jours, je suis comme une gamine qui attend Noël. Le jouet est là devant nous ». Eolien offshore : le premier appel d’offres gouvernemental lancé aujourd’hui. Six cents éoliennes (ou leur équivalent en production électrique) seront déployées dans les eaux territoriales françaises d'ici 2015 Il ne sera pas dit que Nicolas Sarkozy aura été le fossoyeur des technologies vertes… Éolien offshore : Iberdrola lorgne sur les eaux territoriales françaises. Energies renouvelables : éoliennes et panneaux solaires sont de plus en plus performants. 157 milliards d’euros ont été investis dans les énergies renouvelables l’an dernier. Le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) vient de publier un rapport sur la situation internationale des énergies renouvelables.
Energie : la Grèce mise sur le vent. L’Asie deviendra le centre névralgique des énergies vertes. IKEA plus que jamais dans le vent. Le géant suédois du meuble déroule le tapis rouge aux énergies renouvelables. Tout le monde y trouve son compte... Nous suivons ses tribulations vertes de près depuis de longs mois et celle-ci méritait elle aussi d’être relayée. Le géant suédois du meuble a certes encore des efforts à fournir mais nul ne pourra objecter qu’il est sur le bon chemin. Un chemin désormais « pavé » de coton bio, que ses salariés américains peuvent emprunter à vélo depuis Noël dernier et qui mène tout droit vers les énergies renouvelables.