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Déchets

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Les déchets marins dans le viseur de Bruxelles. Une expédition guyanaise à la découverte du « septième continent » L'un des plus grands gyres marins compterait des dizaines de millions de tonnes de déchets Une expédition à l’intitulé alléchant vers une destination qui a tout du cauchemar. Car derrière le nom de « septième continent » se cache la plus grande concentration maritime de déchets du monde, perdue au large de l’océan Pacifique et qui ne cesse de grossir. Choqué par la présence impressionnante d’un gigantesque continent de détritus dans le Pacifique pendant sa course en solitaire transatlantique à l’aviron Rames-Guyane en 2009, Patrick Dexionne entamera une curieuse croisière le 27 avril prochain. Entamé à Cayenne (Guyane), son périple sera marqué par une halte à San Diego (Californie) le 2 mai.

L’explorateur-navigateur ralliera ensuite le « septième continent », au centre d’un vortex marin, allant jusqu’à 30 mètres de profondeur. Les déchets produits par les continents voisins du Pacifique s’amalgament dans une zone située à la croisée des courants marins. Marée noire en Nouvelle-Zélande : le cargo Rena a commencé à sombrer.

Le naufrage du porte-containers est une tragédie environnementale pour la Nouvelle-Zélande Ce qui devait arriver arriva. Les autorités nationales et locales et les forces maritimes néo-zélandaises ont combattu vaillamment mais Dame nature, comme très souvent, a été la plus forte. Un peu plus de trois mois après son pathétique échouage par temps calme contre le récif des Astrolabes, obstacle des eaux territoriales du pays pourtant dûment répertorié sur l’écrasante majorité des cartes, le porte-containers Rena a commencé à couler dans le Pacifique. Une fin épouvantable pour ce vaisseau de deux cent trente-six mètres de long, battant pavillon libérien et qui s’était déjà brisé en deux avant-hier, littéralement « pilonné » par des vagues de six mètres de hauteur, ce qui a entraîné la propagation d’hydrocarbures et le déversement d’une centaine de containers dans l’océan.

Dès lors, le pire scénario est devenu évident. Crédits photos : Wikimedia Commons – New Zealand Defence Force / Rick. Pollution du Doubs : la France et la Suisse accusées de passivité. Mille personnes ont manifesté à Goumois (Doubs) en mai dernier pour protester contre la pollution du Doubs et la passivité des Etats français et suisse Très polluée malgré les efforts des associations de protection de l’environnement, la rivière franco-suisse semble négligée par les décideurs. Une plainte a été déposée contre les Etats français et suisse pour les faire réagir. « Le Doubs se meurt, et avec lui ce poisson rare qu’est le Roi du Doubs !

» : le WWF, Pro Natura et la Fédération suisse de la pêche ont décidé de frapper fort et de saisir le Conseil de l’Europe. Elles ont déposé plainte avant-hier à Strasbourg (Bas-Rhin) contre la France et la Suisse. D’après ces organismes, les poissons du dixième plus long cours d’eau de l’Hexagone présenteraient un taux de mortalité particulièrement élevé. « A chaque fois que les pêcheurs se rendent au bord du Doubs, ils trouvent des poissons morts, atteints de différentes maladies. Agir contre la formation d’un cloaque. Limeil-Brévannes : les déchets commencent (enfin) à être évacués. Endosser la responsabilité de ses propres déchets, une évidence qui n’en est toujours pas une pour tout le monde… Le scandale de Limeil-Brévannes (Val-de-Marne) devrait bientôt prendre fin. La ministre de l’Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a en effet donné avant-hier le coup d’envoi de l’évacuation de la montagne de détritus industriels qui se sont entassés au cours des dernières années.

Rappelons qu’un gigantesque amas de cent cinquante mille mètres cube de déchets industriels s’est formé à proximité d’un éco-quartier en construction dans la périphérie de la commune val-de-marnaise. Une aberration que ne comprend toujours pas le maire Joseph Rossignol, qui avait pourtant lancé de nombreuses alertes dans le passé et, tout en saluant le début du processus d’enlèvement, a admis ne pas réaliser comment « on a pu laisser cette montagne s’accumuler » . « Nous sommes en négociation avec une quarantaine d’entreprises [...] Crédits photos : flickr - Diana Parkhouse / Jérôme Choain. Les débris orbitaux mettent en danger la recherche spatiale. Plusieurs millions de débris spatiaux gravitent autour de la Terre, menaçant satellites, navettes et astronautes L’espace serait-il devenu une véritable décharge en apesanteur ?

Oui, si l’on en croit un rapport du Conseil National de Recherches américain (NRC) selon lequel le nombre de débris flottant dans l’atmosphère atteint aujourd’hui un « point critique ». Satellites hors-service, fragments de navette, fusées désuètes : la NASA a de son côté recensé près de 22 000 débris de taille importante auxquels s’ajoutent des millions d’autres, trop petits pour pouvoir être comptabilisés. Même d’un diamètre compris entre 1 et 10 centimètres, ces déchets n’en demeurent pas moins une réelle menace pour l’exploration spatiale.

En 2007, la Chine a ainsi mené un test qui a littéralement broyé un satellite météorologique désaffecté en 150 000 morceaux (!) Deux ans plus tard, une collision entre deux satellites, un actif et l’autre pas, a généré encore plus de débris. Selon M.