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Catastrophes écologiques

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Lourde amende en vue pour le groupe américain DuPont. Des milliers d’arbres auraient été tués par l’herbicide Imprelis Des milliers d’arbres sont morts l’an dernier, tués par un herbicide conçu par le groupe américain DuPont de Nemours. Le produit a depuis été retiré du marché et l’entreprise s’est engagée à indemniser les clients victimes de cette hécatombe. Elle devrait s’acquitter de dédommagements s’élevant à plusieurs centaines de millions d’euros.

Petit à petit, les propriétaires et paysagistes, dans les terrains de golf et les municipalités, ont vu leurs arbres brunir. Et quelques semaines après l’application sur les pelouses de l’herbicide, baptisé Imprelis, de nombreux arbres ont commencé à mourir. « Les opérations d’enregistrement et d’indemnisation des plaintes sont en cours. Une pollution considérable Environ 30 000 plaignants se sont manifestés depuis que l’affaire a été rendue publique. Crédits photos : www.yourlawyer.com / www.freep.com. Les aérosols organiques secondaires, des particules fines vraiment dangereuses. Formés dans l’atmosphère, lorsque les gaz polluants interagissent avec les composés organiques en suspension, les aérosols organiques secondaires auraient une plus longue durée de vie qu’estimé jusqu’à présent Des scientifiques américains ont constaté que les aérosols organiques secondaires étaient plus dangereux, car plus persistants, que ce qui était jusqu’à présent estimé.

Alors qu’une étude française vient de démontrer que la pollution atmosphérique augmentait les risques d’arrêt cardiaque de 1 à 3%, des chercheurs outre-Atlantique mettent quant à eux en garde contre les aérosols organiques secondaires, selon lesquels ils sont aujourd’hui grandement sous-estimés. Type de particules fines , ces polluants atmosphériques ne se forment pas durant la combustion de matières énergétiques comme le pétrole et le charbon, mais après, lorsque les gaz qui en réchappent interagissent et se « collent » aux composés organiques présents dans l’air. Chevron condamné en Equateur pour avoir détruit la forêt amazonienne. Des militants de « The true cost of Chevron » s'étaient réunis en mai dernier pour protester contre les méthodes du pétrolier américain avant un conseil d'actionnaire en Californie A la suite d’un jugement en appel de la cour de Lago Agrio (Équateur), le pétrolier américain devra s’acquitter d’une amende de 14 milliards d’euros pour avoir détruit et pollué la forêt amazonienne mais aussi avoir porté préjudice aux 30 000 Indiens qui vivent dans la région.

Déjà tenue pour responsable d’une marée noire dans la baie de Campos, dans les eaux territoriales brésiliennes, Chevron connaît actuellement une passe très difficile. Le verdict précité confirme quant à lui un premier jugement rendu en février dernier, à ceci près que l’indemnité s’élevait alors à 6,2 milliards d’euros. Le juge avait averti Chevron qu’il doublerait ce montant si aucune excuse n’était prononcée. Le groupe n’ayant pas fait amende honorable, il a mis sa menace à exécution. Une histoire vieille de plus de 50 ans. Des images satellites pour mesurer l’impact environnemental de l’exploitation de l’or. WWF Guyane utilise des images satellites pour mesurer la l'ampleur de la déforestation liée à l'exploitation aurifère. Une nouvelle méthode d'analyse qui mériterait de se généraliser C’est une forme de retour vers le futur.

La ruée vers l’or est repartie de plus belle en Amérique du Sud depuis le milieu des années 1990, avec des conséquences terribles pour certaines populations indigènes et pour la biodiversité, qui n’avait pas besoin de cela alors que le rythme de la déforestation en Amazonie ne faiblit pas, au contraire. De moins en moins tenable, la donne pourrait néanmoins changer grâce aux images satellites. Celles représentant les exploitations aurifères des trois Guyanes sont actuellement exploitées par le WWF, qui tente d’évaluer la responsabilité de ces minerais dans la déforestation et a l’exploitation illégale de l’or dans le collimateur.

Conjuguée à la montée des cours, l’évolution des connaissances et des techniques a rendu l’exploitation de l’or de plus en plus rentable. La CIA détient des informations secrètes sur le changement climatique. La CIA refuse d’ouvrir ses dossiers sur le réchauffement climatique. Au grand dam du ministère de la Défense L’agence des services secrets américains devrait ouvrir ses dossiers sur le réchauffement climatique. C’est du moins ce que préconise le bureau scientifique du ministère de la Défense. Il existe depuis 2009 un département au sein de la CIA (Central Intelligence Agency) qui étudie les effets de la hausse du thermomètre mondial sur l’augmentation du niveau de la mer et la baisse de la production agricole, entre autres. Les informations demeurent néanmoins secrètes, ainsi qu’en témoigne le cas de cet historien des archives de la sécurité nationale qui a récemment demandé à consulter n’importe quel rapport rédigé au cours de l’année 2010 et qui s’est vu opposer une fin de non-recevoir motivée par la volonté, contestable eu égard aux enjeux, de « protéger les sources et les méthodes de renseignement ».

Un Américain sur deux ne croit pas au réchauffement climatique.

Catastrophes naturelles

Catastrophes provoquées par l'homme. Réchauffement climatique.