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Catastrophe de Seveso. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Catastrophe de Seveso

L'accident[modifier | modifier le code] Cet accident industriel est dû à la surchauffe d'un réacteur fabricant du 2,4,5-trichlorophénol qui a libéré un nuage toxique contenant plusieurs produits mal identifiés sur le moment. On a d'abord pensé qu'il s'agissait seulement de 1,2,4,5-tétrachlorobenzène et de polyéthylène glycol, les réactifs de départ. C'est seulement au bout de quatre jours, quand apparurent les premiers cas de chloracné, que les laboratoires Hoffmann-Laroche identifièrent l'agent responsable, le 2,3,7,8-TCDD, produit plus connu sous le nom de dioxine de Seveso. L'usine Icmesa, située à Meda, commune limitrophe de Seveso appartient à la société Givaudan. À l'époque, la connaissance de la toxicité de la dioxine est limitée par l'absence quasi complète de données scientifiques. Peu après l'accident, les feuilles des arbres jaunissent et les animaux domestiques meurent par dizaines.

Notes et références[modifier | modifier le code] Deepwater Horizon. Elle explose le 20 avril 2010 en tuant 11 personnes, générant un incendie, puis une marée noire de grande envergure.

Deepwater Horizon

Le désastre écologique est sans précédent aux États-Unis[2]: on estime le volume de pétrole répandu à 4,9 millions de barils, soit 780 millions de litres[3]. Le 19 septembre, après de nombreuses tentatives, la fuite est finalement déclarée colmatée par le gouvernement fédéral américain[4]. En octobre 2012, il semble possible que Deepwater Horizon bouge à nouveau ; c'est ce que laisse craindre une nouvelle nappe d'hydrocarbure (440 l/jour) observée depuis le 16 septembre 2012 par les garde-côtes américains[8]. Le pétrole analysé présente une composition identique à celle du pétrole perdu deux ans plus tôt.

La fuite pourrait venir d'une brèche dans un dôme situé à 500 m sous la surface de l'eau[9]. Histoire et contexte géostratégique[modifier | modifier le code] Carte montrant les 3 858 plateformes pétrolières ou gazières actives du golfe du Mexique. Edward J. Effondrement du Rana Plaza. L'effondrement du Rana Plaza est l'effondrement d'un immeuble à Savar, faubourg ouest de Dacca, la capitale du Bangladesh[1], parfois appelé « catastrophe de l'usine de Dacca »[2], le 24 avril 2013, a provoqué au moins 1 127 morts pour environ 2 500 rescapés (bilan au 13 mai 2013)[3].

Effondrement du Rana Plaza

Les sources ultérieures parlent de 1 135 morts[4],[5],[6]. Cette catastrophe est un des symboles des problèmes liés à la fast fashion[9],[10] et à la mondialisation[11]. Contexte[modifier | modifier le code] Catastrophe et secours[modifier | modifier le code] À leur arrivée devant le bâtiment le matin, les ouvriers et ouvrières refusent d’entrer à cause des fissures apparues la veille. Accident nucléaire de Fukushima. L'accident nucléaire de Fukushima (福島第一原子力発電所事故, Fukushima Dai-ichi (prononciation) genshiryoku hatsudensho jiko?) , également désignée comme la catastrophe nucléaire de Fukushima, est un accident industriel majeur qui a débuté au Japon, à la suite du tsunami consécutif au séisme du 11 mars 2011. Il s'agit de la deuxième catastrophe de centrale nucléaire de l'histoire, classée au niveau 7, le plus élevé sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES), au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl (1986), en particulier par le volume important des rejets radioactifs[a],[1].

L'accident nucléaire de Fukushima est ce qu’on appelle au Japon un Genpatsu-shinsai, un accident combinant les effets d'un accident nucléaire et d'un séisme. Plus de 2 000 décès sont imputables aux déplacements de population à la suite de l’accident (conséquences psychologiques importantes sur les personnes déplacées, par exemple taux de suicide ayant fortement augmenté)[2]. Rapports. Directive Seveso. Directive 2012/18/UE alias « Directive Seveso 3 » Lire en ligne eur-lex.europa.eu La directive Seveso est le nom générique d'une série de directives européennes qui imposent aux États membres de l'Union européenne d'identifier les sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs, appelés « sites Seveso », et d'y maintenir un haut niveau de prévention.

Directive Seveso

Cette directive tire son nom de la catastrophe de Seveso qui eut lieu en Italie en 1976 et qui a incité les États européens à se doter d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs. La directive 82/501/CEE dite directive Seveso 1 datait du 24 juin 1982[1] ; elle fut remplacée par la directive 96/82/CE dite directive Seveso 2 le 9 décembre 1996[2] et amendée par la directive 2003/105/CE du 16 décembre 2003. La directive 2012/18/UE du 4 juillet 2012 dite directive Seveso 3, a été publiée le 24 juillet 2012 au Journal officiel de l’Union européenne. Agenda 21 France.