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Le rugbyman qui plaque la discrimination. La reconnaissance, enfin... Sous les flashs crépitants et les applaudissements fournis, Jean-Louis Ribes, président de DSI (Distribution Services Industriels), monte sur l'estrade ou plutôt le podium, terme plus approprié pour cet ancien demi d'ouverture du Stade Toulousain. Des mains même de Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités, il reçoit le prix de l'entrepreneur social décerné par la Fondation Schwab et le Boston Consulting Group, un cabinet de consultants en stratégie.

Malgré sa carrure, il s'efface... Ce soir de décembre, il laisse place à ce qu'il représente : les entreprises adaptées, qui emploient 80% de travailleurs handicapés. L'entrepreneur rappelle que ces sociétés emploient 25.000 personnes. Dans l'assemblée, des conversations attirent l'oreille. D'une injustice à l'autre Jean-Louis Ribes est originaire d'un petit village, Bois-de-la-Pierre (Haute-Garonne), à environ 40 kilomètres de la ville rose. Ce «transfert» lui a laissé un goût amer. Des gants de boxe pour décrocher un job. Youphil: Pourquoi utiliser le sport comme outil de réinsertion professionnelle? Madjid Nassah: Les valeurs du sport peuvent être transposées dans l’entreprise. L’assiduité, la motivation, l’idée de participer à une compétition. Tout ça n’est pas révolutionnaire mais on le fait au jour le jour dans nos formations.

Nous fixons des objectifs sportifs dès le premier jour de la formation de coaching. Il y a un test physique de course où la personne définit des objectifs à atteindre dans les prochains mois. Puis on affûte le CV, la présentation, l’élocution, on fait des entretiens fictifs avec des chefs d’entreprise. Et ensuite on oriente les chômeurs vers des entretiens d’embauche réels ou des formations diplomantes. Pour parler franc, on n’est pas là pour faire de l’assistanat mais pour leur mettre un petit coup de pied dans le derrière. YP: A qui s’adresse Emergence? M.N.: Ceux qui viennent sont des gens sortis du système scolaire ou de la vie active. A.G. : Non. Les coureurs solidaires du Marathon de Paris. Des coureurs dopés à la solidarité. Faire des kilomètres au profit d’une association.

Youphil a voulu se pencher sur cette nouvelle méthode de collecte plébiscitée par les associations. En effet, au printemps 2010, une dizaine de grandes organisations comme Médecins du Monde ou Oxfam France ont programmé, souvent pour la première fois, des défis sportifs pour récolter des fonds. Le système est simple: chaque participant se donne pour objectif de récolter une somme d’argent. Pendant plusieurs mois avant la course, il va donc s’entraîner physiquement tout en collectant de l'argent dans son entourage, pour la cause de son choix. S’il n’atteint pas son objectif, il ne peut pas participer à la course. Après tout, les ONG l'admettent elles-mêmes: aujourd'hui, le secteur caritatif est devenu aussi compétitif qu'un autre. L’ONG de lutte contre la pauvreté Oxfam organise par exemple un défi sportif au cours duquel des équipes de 4 personnes doivent courir 100 km en moins de 30h.

Intérêt financier limité "Nouvelle cible de donateurs" Quatre Afghans au sommet. Cela fait un peu plus de trois semaines que Malang, Afiat Khan, Gurg Ali et Amruddin ont entamé leur périple. A l'origine de ce projet, une discussion entre ces montagnards afghans et leurs amis français (relire le post du blog de La Guilde*). A la clé, un défi: "Et si on montait au Noshaq ? "(NDRL: le plus haut sommet d'Afghanistan, situé à 7 492 mètres d'altitude) "Il y a un chemin vers chaque sommet, même le plus haut" Proverbe afghan Après des mois d’entraînement sur les sentiers alpins et les plateaux agfhans, de recherche de sponsors et d’incertitudes, leur rêve devient enfin réalité. 13 juillet. L’équipe de grimpeurs rejoint le camp de base, à 4660 mètres d’altitude et s’y installent, dans la neige. L'exploit doit faire l'objet d'un film. Fierté nationale Au delà de l'exploit sportif et physique, il s'agit de renforcer l'unité du peuple afghan, de faire renaître la fierté nationale, en lui comme aux yeux de la communauté internationale.

Renouveau du tourisme afghan 17 juillet. Un "We are the world" pour l'Afrique. Huit chanteurs africains se mobilisent à un mois de la première Coupe du monde sur le continent noir. Avec leur chanson "8 goals for Africa" (8 buts pour l'Afrique), ils veulent rappeler à l'opinion mondiale que les objectifs de réduction de la pauvreté en Afrique n'avancent pas au rythme attendu.

En 2000, les pays africains, comme d'autres Etats, se sont engagés à atteindre 8 objectifs d'ici à 2015 comme réduire de moitié le nombre de personnes qui vivent avec moins d'un dollar par jour dans le monde. La promotion de l'égalité des chances pour les filles, la lutte contre les maladies ou encore l'amélioration de l'éducation font également partie de ces objectifs qui ont inspiré les chanteurs pour leur clip. Ils se produiront le jour de la final du tournoi de football à Johanesbourg.

A la veille du Mondial de football, les Nations Unies ont voulu rappeler l'importance de ces buts que se sont fixés les Etats. Voir aussi cette autre campagne à l'occasion de la Coupe du monde. Ils dansent sur les rings des favelas. Stéphane, 37 ans, court contre le sida. Des Usain Bolt d’un jour. Dimanche 6 juin, 650 personnes vont chausser leurs baskets et leurs shorts pour une course d’un genre un peu particulier. La Course des Héros*, dont la première édition se déroule à Boulogne, permet à ces coureurs du dimanche de mobiliser leurs réseaux autour d’une cause. Le défi sportif s’accompagne d’une campagne de levée de fonds au profit de l’association qui leur tient particulièrement à cœur.

Selon les organisateurs de l’événement, 7500 donateurs ont ainsi donné de l'argent, pour une recette qui s’élève à 300.000 euros environ. Dans le cas de Stéphane Vambre, co-président d’Act Up, le choix est évidemment allé de soi. La lutte contre le sida constitue en effet pour le militant de 37 ans un combat quotidien. Atteint de cette maladie depuis 11 ans, il déplore le manque de mobilisation, par exemple lorsqu'il s'agit de se battre pour les prisonniers séropositifs. Regardez le témoignage de Stéphane Vambre: La Coupe du monde va-t-elle profiter aux pauvres? Pour accueillir la Coupe du monde de football, l’Afrique du Sud a dû investir 40 milliards d’euros, essentiellement pour combler son retard en matière d’infrastructures de transport et de communication. Le budget de l’Allemagne en 2006 (6 milliards) est très largement dépassé.

De fait, cette part dans le PIB est très différente selon le niveau de développement des pays: 5% de la richesse nationale pendant les quatre années de préparation pour l’Afrique du Sud ; 0,07% pour l’Allemagne. Selon le cabinet Grant Thornton, les retombées espérées du Mondial contribueraient à une augmentation du PIB sud-africain de 5,5 milliards d’euros, en stimulant les marchés du bâtiment et des travaux publics, ainsi que ceux du sport et du tourisme, et ce avec une création de 60.000 à 80.000 emplois et un supplément de fréquentation touristique de 450.000 visiteurs. Rugby et cricket pour les riches, foot pour les pauvres 40% des Sud-Africains dans la pauvreté.