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Yann De Lafargue

Une nouvelle directive européenne pour la sécurité des données personnelles. La Commission européenne prépare une série de propositions pour renforcer la protection des données numériques assorties de sanctions allant jusqu'à un million d'euros ou 5% du chiffre d'affaires d'une entreprise, selon des documents que l'AFP s'est procurés mardi. Le projet comportant une directive et un règlement amenés à remplacer une directive de 1995 et préparé par les services de la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding, devrait être présenté le 25 janvier. Il vise à permettre aux utilisateurs de l'internet d'avoir un meilleur contrôle sur leurs données personnelles.

Il est notamment prévu que les citoyens puissent faire valoir un "droit à l'oubli numérique", ce qui obligera notamment les réseaux sociaux à supprimer les données personnelles (photos ou autres) des utilisateurs qui le demanderont. En cas d'infraction à ces règles, des amendes pourront aller jusqu'à un million d'euros pour les personnes et 5% du chiffre d'affaires mondial pour les entreprises.

Avec « Project Zero », Google veut sécuriser davantage Internet. La nouvelle est arrivée par un billet sur le blog de sécurité de Google, mardi 15 juillet. Chris Evans, ancien responsable de la sécurité de Chrome, le navigateur de Google, a annoncé qu'un petit groupe de « super-hackers » allait travailler sur un projet nommé « Project Zero », qui a pour but de « rendre Internet plus sûr ». Cela passe par résoudre les failles « zero-day », celles qui n'ont jamais été trouvées et qui peuvent devenir dangereuses si elles sont découvertes par des personnes mal intentionnées. Sur le blog de Google, Chris Evans détaille ainsi que ces failles « zero-day » sont utilisées pour « cibler des militants de droits de l'homme ou pour de l'espionnage industriel ».

Le travail du groupe ne se limitera pas aux différents produits de Google. « Nous ne nous fixons aucune limite. Nous travaillerons pour améliorer la sécurité de tout logiciel utilisé par de nombreuses personnes, en faisant attention aux techniques, cibles et motivations de ceux qui les attaquent. Les 10 technologies que les responsables de sécurité IT doivent connaître - La Revue du Digital. La sécurité informatique de nouvelle génération passe par le Big Data, l’internet des objets, la virtualisation, le confinement, les passerelles Cloud, … Au total dix technologies qui ont de quoi donner des maux de tête à tout responsable de la sécurité IT.

Mais ils n’auront pas le choix selon le cabinet Gartner. La sécurité informatique a toujours été complexe et c’est une nouvelle étape qui est en train d’être franchie avec le Cloud, les réseaux sociaux, les mobiles et l’internet des objets. Dix technologies à maîtriser Le cabinet Gartner liste les dix technologies que les responsables sécurité vont devoir maîtriser cette année. Elles font appel à du Big Data, de la simulation, du confinement, une connaissance pointue des flux de données et des outils capables de les analyser. Les responsables sécurité vont maîtriser ces dernières technologies, s’ils veulent assurer un niveau de sécurité satisfaisant préconise Gartner.

Prendre en compte le contexte d’un accès Le Big Data appelé au secours. Commet un délit l'auteur de la mise à disposition sur internet d'informations relatives à des failles de sécurité | Net-iris 2009. Selon un Arrêt de rejet de la Chambre criminelle de la Cour de cassation rendu le 27/10/2009, la seule constatation de la violation, sans motif légitime et en connaissance de cause, de l'une des interdictions prévues par l'article 323-3-1 du Code pénal, implique de la part de son auteur l'intention coupable exigée par l'article 121-3 du même code.

En sachant qu'il diffusait sur internet des informations présentant un risque d'utilisation à des fins de piratage par un public particulier en recherche de ce type de déviance, l'auteur des écrits visibles sur le site internet et accessibles à tous, s'est rendu coupable du délit de mise à disposition, sans motif légitime, de moyens conçus ou spécialement adaptés pour commettre une atteinte à un système de traitement automatisé de données.

Lire l'analyse de la décision Analyse de 418 Mots. D'où il suit que le moyen doit être écarté ; Et attendu que l'arrêt est régulier en la forme ; Rejette le pourvoi ; © 2009 Net-iris. La société ORANGE sanctionnée pour défaut de sécurité des données dans le cadre de campagnes marketing. En avril 2014, la société ORANGE a notifié à la CNIL une violation de données personnelles, liée à une défaillance technique de l'un de ses prestataires, ayant concerné les données de près de 1,3 million de clients dont leurs nom, prénom, date de naissance, adresse électronique et numéro de téléphone fixe ou mobile. La CNIL a alors procédé à des contrôles auprès de la société et des sous-traitants intervenant dans le cadre de ses campagnes d'emailing promotionnel. La délégation de contrôle a constaté que les dysfonctionnements ayant engendré la faille de sécurité avaient été corrigés.

Toutefois, plusieurs lacunes en termes de sécurité des données ont été identifiées et ont justifié l'engagement d'une procédure de sanction. Devant la formation restreinte, la société soutenait avoir pris toutes mesures utiles afin de respecter son obligation de sécurité des données. TF1, Sony et Morgan Stanley : qu’est-ce que le vol de données ? Par Yaël Cohen-Hadria, Avocate. Une actualité 2014 qui ne semble pas ralentir en 2015… D’une part TF1 a été victime de pirates informatiques, Linker Squad, qui auraient volé des données à caractère personnel de près de 2 millions d’abonnés à TF1. Il s’agirait a minima de noms, prénoms, coordonnées mais probablement aussi de données bancaires voir de profils d’accès aux abonnements presse du groupe TF1.

D’autre part le piratage des bases de données de Sony Pictures Entertainment a également été dévoilé à la fin du mois d’octobre 2014, concernant près de 50 000 employés de Sony et leurs données personnelles (identité, coordonnées, fichiers confidentiels et correspondance privée dévoilée).Autre exemple, aux Etats-Unis, la banque Morgan Stanley a été victime d’un vol de données concernant près de 350 000 clients et certaines données auraient même été publiées sur le net.

Une sanction pénale du vol de données dans le contexte de BIG DATA et de valorisation des données des entreprises. Messagerie électronique au bureau : ne pas confondre « perso » et « personnel » Depuis un arrêt célèbre (Arrêt Nikon du 2 octobre 2001) les tribunaux reconnaissent au salarié un droit d’usage personnel de l’outil informatique mis à sa disposition par son employeur. Ce droit est encadré de différentes manières et peut schématiquement se résumer ainsi : Tous les messages adressés ou reçus par le salarié dans sa boite aux lettres électronique sont présumés professionnels, sauf s’ils sont identifiés comme personnels. L’employeur ne peut pas avoir accès aux messages personnels, mais le salarié ne doit pas abuser du droit qui lui est reconnu, notamment en apposant systématiquement la mention « personnel » sur tous les messages qu’il émet. L’administrateur du système (c’est-à-dire l’informaticien chargé d’assurer son bon fonctionnement), peut prendre connaissance librement de tous les messages, mais ne peut en révéler le contenu à l’employeur, lorsqu’ils présentent un caractère personnel.

La Cour de Paris confirme ce jugement. Son analyse mérite d’être soulignée.