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Lieux et formes de pouvoir

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Les Américains auraient dû laisser Kadhafi tranquille ! Il n'y aurait rien d'étonnant à ce que de nombreux membres du gouvernement de Barack Obama se disent de temps en temps que Muammar Kadhafi leur manque.

Les Américains auraient dû laisser Kadhafi tranquille !

Si ce n'est pas le cas, ils ont tort. Et ce n'est pas uniquement à cause des tentes que l'ancien dictateur pourrait planter pour faire du camping à New York. [En septembre 2009, pour sa première visite aux Etats-Unis à l'occasion de l'Assemblée générale des Nations unies et après une longue polémique, Kadhafi a été autorisé à planter une tente bédouine dans le parc d'une somptueuse demeure appartenant au milliardaire Donald Trump et située dans une banlieue huppée de New York.] Ni parce qu'il avait un style incomparable. Pourquoi Obama ne peut pas influencer la situation en Egypte.

De temps en temps, je lis un article de journal écrit par un observateur bien éduqué, ou encore un discours d’un politicien avec de l’expérience, et je me demande: est-ce que cette personne a déjà ouvert un seul livre sur les relations internationales?

Pourquoi Obama ne peut pas influencer la situation en Egypte

Est-ce qu’elle connaît quoi que ce soit au pouvoir? Est-ce qu’elle comprend les différences de base entre le monde de la Guerre froide et le monde d’aujourd’hui? Ces derniers jours, je n’arrête pas de remuer la tête de stupéfaction: les auteurs de nombreux articles ou discours que j’ai lus semblent croire que le président des Etats-Unis peut contrôler les événements en Egypte d’un vulgaire claquement de doigts, et ils sont consternés de voir qu’Obama n’a pas l’air de pouvoir ou de vouloir le faire. publicité Qu'est-ce qu'Obama aurait bien pu faire? Ce sujet aurait pu déclencher une analyse du pouvoir américain au début du XXIe siècle, mais ce n’est pas la direction qu’a pris Kagan. Il n'y a pas que les Etats-Unis. Tunisie. Hitler et Daech, les nouveaux héros de la jeunesse. A l’occasion du spectacle organisé lors du passage de l’épreuve sportive du bac, des lycéens ont affiché, les 20 et 21 avril, des banderoles à la gloire de Daech et d’Adolf Hitler.

Tunisie. Hitler et Daech, les nouveaux héros de la jeunesse

Comment Obama a trahi les Saoudiens et relancé la prolifération nucléaire au Moyen-Orient. Les décideurs et les éditorialistes n’ont manifestement pas vu le problème posé par l’accord iranien obtenu par l’administration Obama: son principal effet ne sera pas que l’Iran ne se dotera pas de la bombe.

Comment Obama a trahi les Saoudiens et relancé la prolifération nucléaire au Moyen-Orient

C’est l’Arabie saoudite qui va s’en doter. Le risque de voir débuter une course aux armements au Proche-Orient –avec une dimension nucléaire– vient d’augmenter considérablement. Comme si, de plus en plus, la guerre annoncée entre sunnites et chiites devait être nucléaire. Deux aspects de l’accord, en particulier, augmentent les craintes saoudiennes de voir la bombe iranienne leur chatouiller les narines de près. publicité La première est une concession accordée dans l’accord temporaire: l’accord final, qui doit encore être négocié, donnera quoi qu’il arrive à l’Iran la capacité permanente d’enrichir de l’uranium – la composante clé de tout programme de développement d’armes nucléaires.

Moyen-Orient - Comment Riyad veut pousser le Qatar à rompre avec les Frères musulmans. L'archipel des sunnites. Frères musulmans, Hamas, al-Qaida, État islamique, Boko Haram...

L'archipel des sunnites

Derrière une matrice «salafiste» commune, une infinie variété de mouvements, des premiers islamistes modérés aux militants radicaux d’aujourd’hui et aux combattants du djihad mondial. Tentative de cartographie. Bientôt une nouvelle carte du Moyen-Orient ? Avec les guerres en Syrie et en Irak, le conflit généralisé entre sunnites et chiites, la région est en voie d'implosion.

Bientôt une nouvelle carte du Moyen-Orient ?

The New York Times a imaginé une carte des futures fontières, avec 14 pays là où il y en a 5 aujourd'hui. 24 juin 2014 | Partager : Il n'y aura pas d'Irak démocratique sans Kurdistan prospère. C'est la raison pour laquelle les Etats-Unis ont raison d'aider les Kurdes. De toute évidence, le président Obama n’a aucune envie de se faire entraîner dans une nouvelle guerre en Irak. Les raisons en sont nombreuses –politiques, économiques, stratégiques, électorales, opportunistes, morales, et tout simplement raisonnables. Alors pourquoi bombarde-t-il les insurgés islamistes dans la région kurde de l’Irak?

Et pourquoi affirme-t-il que ces attaques pourraient continuer pendant plusieurs mois? Tout simplement parce que sa stratégie n’a rien à voir avec le fait de replonger dans une nouvelle guerre d'Irak. Cette affirmation peut vous sembler paradoxale, à tout le moins –mais attendez de voir où je veux en venir. Lorsque les troupes américaines sont rentrées au pays (en vertu d’un traité signé en 2008 par George W. Bien au contraire: il s’est remis à les persécuter de plus belle. Bachar el-Assad est-il notre meilleur ennemi, ou notre détestable allié? La montée en puissance de l'État islamique oblige les puissances occidentales à composer en sourdine avec le président syrien.

Bachar el-Assad est-il notre meilleur ennemi, ou notre détestable allié?

François Hollande et Barack Obama sont officiellement d’accord pour rejeter le vieil adage: les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Le président américain l’a signifié par l’intermédiaire de son conseiller pour la sécurité nationale; le président de la République l’a dit publiquement lors de la conférence des ambassadeurs français, le 28 août: «Bachar el-Assad ne peut être un partenaire de la lutte contre le terrorisme, c’est l’allié objectif des terroristes.» Pour la France comme pour les États-Unis, donc, il n’est pas question de redorer le blason du dictateur de Damas en acceptant ses offres de services pour lutter contre l’Etat islamique (EI) qui s’est installé sur une partie de la Syrie et de l’Irak.

Voilà pour la position affichée. Bachar el-Assad est-il notre meilleur ennemi, ou notre détestable allié? Bachar el-Assad est-il notre meilleur ennemi, ou notre détestable allié? Bachar el-Assad est-il notre meilleur ennemi, ou notre détestable allié? Rue89. Le Parlement de Tobrouk reprend les négociations en Libye. La Chambre des représentants, Parlement libyen élu en juin 2014 et replié à Tobrouk, dans l'est de la Libye, a voté lundi 2 mars la reprise de sa participation aux négociations de paix entre factions rivales menées sous l'égide des Nations unies, une semaine après s'en être retirée.

Le Parlement de Tobrouk reprend les négociations en Libye

Le Parlement de Tobrouk avait suspendu lundi dernier sa participation aux pourparlers après le double attentat-suicide revendiqué par l'Etat islamique le 20 février à Koubbah, dans l'est du pays, qui a fait 45 morts. La Chambre a reproché à l'autre camp, celui des miliciens de « l'Aube libyenne » et du Congrès général national (CGN), ancien Parlement réinstallé par les miliciens à Tripoli, de ne pas avoir condamné les attaques. Ces derniers jours, les djihadistes de l'Etat islamique ont mené plusieurs attaques et commis des attentats-suicides à travers le pays.

Lire : La lente désintégration de la Libye post-Kadhafi. Il règne un bordel sans nom au Moyen-Orient et les Etats-Unis n'y sont pas pour rien. Aujourd'hui, tout le Moyen-Orient est en guerre.

Il règne un bordel sans nom au Moyen-Orient et les Etats-Unis n'y sont pas pour rien

L'incohérence stratégique de l'administration Obama n'aura fait que précipiter la région dans le chaos. Si le chaos généralisé que connaît aujourd'hui le Moyen-Orient n'est pas entièrement imputable à l'administration Obama, reste que sa politique étrangère dans la région est un échec complet. Irak, Syrie, Libye, Yémen... Aujourd'hui, le capharnaüm en est à un niveau littéralement inédit.

Pour la première fois depuis les deux Guerres mondiales, quasiment tous les pays allant de la Libye à l'Afghanistan sont impliqués dans un conflit armé (avec le sultanat d'Oman comme notable exception). Proche-Orient. Des négociations secrètes entre Israël et le Hamas. Moyen-Orient. Entre Poutine et Nétanyahou, un accord gagnant-gagnant. Le Bon, Al-Makhzen et le Con ! حصاد أبريل 2011. Untitled. Untitled. Le Bon, Al-Makhzen et le Con ! حصاد يونيو 2011. Les lieux de pouvoir à Paris, par Agnès Stienne (Le Monde diplomatique, avril 2012) Le pouvoir au citoyen. Le pouvoir au citoyen L’avènement des réseaux sociaux bouleverse tous les domaines : ils interfèrent avec la scène politique, ils déstabilisent les modèles économiques traditionnels, ils reconfigurent les rapports au quotidien.

Le pouvoir au citoyen

Ils réinterrogent ainsi la démocratie représentative qui est encore le principal instrument du pouvoir citoyen dans les Etats modernes. Six propositions sont présentées ici pour mobiliser les réseaux sociaux afin de rénover la démocratie politique et économique : Cet article et ses propositions seront complétées par différentes références recueillies au fil de l’eau et stockées sur la plateforme de curation pearltrees . Dépasser la démocratie représentative L’introduction de la démocratie représentative ne s’est pas faite en un jour. Des propositions pour une démocratie d’appropriation Une carte de citoyenneté “interopérable” La carte électorale doit être revisitée pour permettre de nouvelles expérimentations de vote dans tous les domaines.