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Qu’est-ce que l’économie du partage partage ?

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Qu’est-ce que l’économie du partage partage ? (1/3) : la professionnalisation de nos rapports sociaux. De Paris à Londres, en passant par Washington…, partout où les services de voiture de tourisme avec chauffeurs (VTC) d’Uber sont disponibles, la contestation gronde. Elle est le fait principalement des taxis, en colère contre cette concurrence qu’ils jugent déloyale, puisque les VTC n’ont pas les mêmes contraintes réglementaires qu’eux… Mais aussi, on commence à le voir, des chauffeurs qui utilisent ces services.

Image : Manifestations contre Uber, via Mail Online. Depuis la crise de 2008, la consommation collaborative connaît une croissance exponentielle souligne l’association Colporterre, qui accompagne des démarches collaboratives sur les territoires, en pointant la démultiplication des projets et des pratiques. Pour autant, est-ce que ces nouvelles formes de fonctionnement en réseau favorisent « le pouvoir d’agir individuel » et « le développement d’une société collaborative » ? La surveillance comme principe d’organisation Hubert Guillaud.

Qu’est-ce que l’économie du partage partage ? (2/3) : la régulation en question. Par Hubert Guillaud le 09/07/14 | 9 commentaires | 2,993 lectures | Impression L’incroyable boom du secteur de la consommation collaborative, la diversification des services et des secteurs qu’elle perturbe et la concurrence qui s’exacerbe entre les startups, cristallise chaque jour d’une manière plus aiguë les questions de régulations. Le monopole algorithmique : la transparence en question Le journaliste Matthew Stoller livre sur son blog une très intéressante critique du fonctionnement d’Uber. Pour lui, Uber vise un monopole algorithmique, c’est-à-dire le contrôle d’un marché par le contrôle du prix du marché. Pour Matthew Stoller, nous somme là face à un monopole algorithmique d’un nouveau genre dans lequel Uber contrôle la tarification. Et Matthew Stoller d’inviter les autorités de la concurrence à s’intéresser aux monopoles algorithmiques tels qu’Uber les préfigure… et ce d’autant plus qu’ils vont très vite se répandre dans tous les secteurs de la consommation.

Hubert Guillaud.