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Panama papers

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Pédophilie, guerre, pétrole : les dessous de Panama Papers. La Commission internationale des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a rendu public le scandale des Panama Papers a publié un clip dénonçant les conséquences sociales des sociétés pratiquant l’évasion fiscale. Prostitution d’orphelins mineurs en Russie, approvisionnement en carburant occulte de l’aviation syrienne, soustraction au fisc d’un pays ravagé par la pauvreté : ceux qui exigent des peuples qu’ils fassent des sacrifices ne reculent devant rien pour mettre à l’abri leur butin, quitte à encourager les pires exactions.

Avec ses 2,6 téra-octets de données et quelque 11,5 millions de fichiers, les révélations autour des Panama Papers sont loin de toucher à leur fin. Pourtant, le caractère secret et massif de cette évasion fiscale, estimée entre 17 et 26 000 milliards d’Euros par an, a des causes et des conséquences très graves. Soustraire 400 millions de dollars au fisc dans un pays de misère Photographie : Nixon Segawa Et maintenant ? La guerre contre l’épargne : Panama Papers, bail-in et abolition du cash. Dénoncer l’évasion fiscale est louable, mais l’objectif des Panama Papers a peut-être un but moins noble, sur fond de guerre contre le cash et de menaces de bail-in massifs via la ponction des fonds des déposants.

La publication des « Panama Papers », qui ont fuité d’un cabinet d’avocats spécialisé dans les sociétés écrans, a eu l’effet d’une bombe et a déclenché à la fois l’indignation et le scepticisme. Dans un article du 3 avril intitulé « Corporate Media Gatekeepers Protect Western 1% From Panama Leak »(Les grands médias protègent le 1% d’occidentaux du scandale Panama Papers), le blogueur britannique Craig Murray écrit que le dénonciateur avait sans doute de bonnes intentions, mais qu’il avait commis l’erreur de transmettre les 11,5 millions de documents aux grands médias, contrôlés par les grands groupes, qui n’ont publié que les quelques documents incriminant des opposants aux intérêts financiers occidentaux.

Murray écrit : Guerre à la corruption ou guerre aux épargnants ? À propos des Panama Papers. C’est formidable : des journalistes d’investigation ont su aller pêcher onze millions de documents dans les ordinateurs d’un cabinet d’avocats qui montrent la corruption de quantité de particuliers et de sociétés qui vont se camoufler dans les banques de ce paradis fiscal qu’est le Panama. La presse atlantiste exulte et étale ces révélations avec enthousiasme. En effet, le sens est clair : quand on est malhonnête, il y a toujours un « lanceur d’alerte » pour dénoncer ces vauriens. Cela montre que le système est sain et qu’il est capable de s’autoréguler ! Mais il y a un problème parce que, sans enquêter plus en détails et rien qu’à lire la presse, regarder la télé ou écouter la radio, une chose est claire : ceux qui se sont fait prendre la main dans le sac sont aussi ceux que les Étasuniens classent parmi leurs ennemis, à commencer par Vladimir Poutine (enfin pas lui directement, il est trop malin, mais son entourage).

Mais aussi Bachar El Assad, le Hezbollah, et quelques autres. Le-veilleur.com - États-Unis : Avec Panamagouille, on s’en met plein les fouilles. C’est George Soros qui a financé les « Panama Papers » ! D’abord, je n’y prête qu’une oreille distraite. Lorsque j’entends que l’affaire commence par un « lanceur anonyme d’alertes », ma première réflexion est : « Que c’est bizarre.

Généralement, les lanceurs d’alertes ne cachent jamais leurs noms. » Puis, cris et chuchotements, indignations globalisées, les cris d’orfraies sont de sortie ! C’est à la Süddeutsche Zeitung que « l’anonyme » s’est adressé. Je souligne que ce quotidien fait partie d’un mastodonte médiatique allemand, Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et de l’Est… Il n’y a pas de hasard. Les documents dévoilés sont en provenance d’une firme panaméenne, Mossack Fonseca, et dénoncent un grand nombre de personnalités célèbres comme fraudeurs fiscaux.

Ce qui m’a fait dresser l’oreille sont les « unes » de ces journaux. Alors, qui finance tout ce bazar ? Et qui finance cette « false flag attack » appelée « Panama Papers » ? Panama Papers: qui sont les grands gagnants? International URL courte © AFP 2016 Ernesto Benavides Les Panama Papers ne concernent aucune société américaine, et pour une bonne raison. Cette fuite de données sur les avoirs cachés de dirigeants mondiaux peut très bien être un maillon de la stratégie américaine, explique l'expert allemand en matière de finances Ernst Wolf. Ainsi, des flux financiers seront redirigés depuis les zones offshores pour tomber en fin de compte dans les mains de Washington qui brigue depuis longtemps le statut de paradis fiscal. Auparavant, le gouvernement américain avait réussi à miner le principe de guerre fiscale en Suisse qui est contrainte aujourd'hui de lui fournir des informations concernant les citoyens Américains. Entre-temps, une guerre bancaire ravage sans discontinuer les Etats-Unis, alors que les Etats du Nevada, du Dakota du Sud, du Delaware et du Wyoming sont des paradis fiscaux, précise M.

"Il y a entre 30 et 40 milliards de dollars stockés dans ces entités offshores. Le-veilleur.com - Évasion fiscale : La Panama-scarade continue. Panama papers, les dernières informations sur le scandale qui concerne votre argent! – Les moutons enragés. Ce sont nos sous qui sont ainsi détournés, notre argent, car derrière chaque fortune, chaque personnalité impliquée, chaque banque, chaque groupe, , il y a quand-même des moutons qui paient, et ces moutons, c’est nous. Le scandale est colossal, il l’est bien plus que le Luxleaks qui aurait du faire tomber des têtes, celles-ci ont été protégées, et l’argent peut quant à lui continuer à être détourné, peu de chance donc que pour le Panama papers suive un autre chemin… Flan 1er a tenté de se montrer ferme et a déclaré «ces révélations révèlent qu’il est possible de lutter contre la fraude fiscale», vraiment?

Petit rappel au passage, la France n’est plus en mesure de lutter contre la fraude fiscale au vu de tous les agents des impôts qui ont été virés. Nous pouvons également apprendre dans la presse qu’un grand parti politique serait concerné, un parti qui « pourrait » avoir utilisé des comptes off-shore au Panama, pour masquer certaines activités. Chefs d’Etat, sportifs, milliardaires: premières révélations des « Panama Papers » sur le système offshore mondial.

C’est la fuite de données la plus importante de l’histoire du journalisme. C’est aussi la percée la plus spectaculaire jamais effectuée dans le monde obscur de la finance offshore. Le Monde, associé au Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) de Washington et au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, destinataire de la fuite, a eu accès aux 11,5 millions de documents qui révèlent les avoirs cachés, dans des paradis fiscaux opaques, de leaders politiques mondiaux, de réseaux criminels, de stars du football ou de milliardaires. Parmi eux figurent des proches du président de la Russie, Vladimir Poutine, ou le premier ministre de l’Islande, Sigmundur David Gunnlaugsson, mais aussi de nombreux autres noms de chefs d’Etat ou de personnalités politiques. On y retrouve aussi le footballeur argentin Lionel Messi et le président suspendu de l’UEFA, Michel Platini, parmi nombre de personnalités dont nous évoquerons les cas tout au long de la semaine. 1 500 fois WikiLeaks.

Panama Papers: Enorme fuite de données à Panama: 12 chefs d'Etat touchés. Genève Sur les 500 employés de l’entreprise panaméenne, 11 sont basés dans la filiale genevoise. A eux seuls, ils sont à l’origine de 17% des sociétés actives. Onze millions et demi d’e-mails, de courriers, de contrats et d’extraits de comptes bancaires, couvrant une période d’activités de 1977 à décembre 2015. En résumé, la plus grosse fuite de tous les temps. Elle révèle d’obscures manœuvres à l’échelle mondiale, des transferts de fortunes plus que suspects et des montages financiers de personnes condamnées ou poursuivies par la justice. Parfois pour des crimes très graves: trafic de drogue, crimes de guerre ou prostitution de mineurs. Les données proviennent d’une société de domiciliation offshore basée à Panama, Mossack Fonseca, d’où le nom de Panama Papers donné à l’ensemble des éléments tirés de cette fuite. En Suisse, le travail a été coordonné par la cellule enquête du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung.

Un artifice utilisé pour la corruption 12 chefs d’Etat et 60 proches.