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Aéroport Notre Dame des Landes

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Le tribunal nantais assomme les manifestants anti-aéroport et laisse courir la police. Nantes, correspondant Le 22 février dernier s’est déroulée à Nantes une grande manifestation contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes. Près de 40 000 personnes y avaient participé, ainsi que 520 tracteurs, mais une confrontation avec la police s’était produite. Le lendemain, la police avait annoncé la mise en place d’une cellule spéciale d’enquête d’une trentaine de fonctionnaires pour attraper ceux que les autorités désignaient comme "casseurs".

Cinq semaines plus tard, passée l’échéance politique sensible des municipales, les enquêteurs ont trouvé. À défaut des fameux « blacks blocs qui voulaient casser du policier et s’en prendre aux mobiliers urbains » stigmatisés par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, on a pris deux militants connus et deux lampistes.

Si la préfecture avait annoncé le jour même huit policiers blessés, le chiffre montant à 129 « contusionnés » le lendemain, tous ont disparu des audiences de la justice. L’urgence, cinq semaines après. Notre Dame des Landes : attention, les travaux pourraient démarrer sur le barreau routier. Le printemps approche, mais à la place d’une nature verdoyante et animée, la ZAD risque bien de connaitre le bruit déchirant des pelleteuses qui arrachent des arbres par dizaines, détruisant un peu plus la richesse de cette zone magnifique. L’information nous vient du journal mainstream Libération, des déclarations de travaux d’agrandissement de routes, sur et en dehors de la ZAD prévus pour fin-mars/début avril, ont été déposés.

Ce sont ainsi des haies, abritant de nombreux arbres centenaires et une biodiversité remarquable, qui risquent de disparaître en très peu de temps. Au delà de cet arasement que nous ne pouvons concevoir et accepter, se joue bel et bien une bataille pour la conquête de la ZAD. Dans l’agenda du bétonneur Vinci (AGO), les travaux pour le barreau routier (4 voies), qui passerait au sud de la ZAD, commencent au printemps. Le report éventuel (et hypocrite selon nous, cf lien) des travaux du projet d’aéroport ne concernent pas les travaux pour la 4 voies. Le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est illégal. France Nature Environnement (FNE) dénonce les impacts environnementaux du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et l’illégalité de certaines décisions autorisant sa réalisation.

FNE, et d’autres associations, ont ainsi engagé plusieurs recours juridiques devant le tribunal administratif de Nantes pour obtenir l’arrêt du projet. Interview d’Yves Lepage, président de FNE Pays de La Loire. Malgré le mouvement d’opposition et l’importante manifestation du 22 février, le gouvernement ne recule pas. Pensez-vous qu’il soit encore possible d’arrêter le projet ? Certaines décisions autorisant le projet d’aéroport sont illégales et nous souhaitons le faire reconnaître par la justice de manière à stopper le projet. Ces décisions concernent les impacts environnementaux du projet, en lien avec le choix d’implantation. Quels seraient les impacts environnementaux du projet du projet s’il venait à voir le jour? Quelles sont les autorisations du projet auxquelles vous vous opposez ? Pique-nique chez Pinault : 14 opposants à Notre-Dame-des-Landes jugés à Versailles. François Pinault est l’un des actionnaires du groupe Vinci, partie prenante dans le projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Fin janvier 2013, quatorze opposants au projet d’aéroport s’introduisent dans le domaine du château de La Mormaire, propriété du milliardaire. Ils déploient des banderoles et scandent des slogans, avant d’être interpellés. Condamnés en première instance pour « violation de propriété », les 14 opposants comparaissent à la Cour d’appel de Versailles le 5 mars. Basta ! Relaie l’appel du Collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport. Mercredi 5 mars à 14h se tiendra à la Cour d’Appel de Versailles le procès de 14 personnes du Collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes qui s’étaient invités le 27 janvier 2013 dans le parc du château familial du multimilliardaire François et François-Henri Pinault.

Le Collectif francilien de soutien à la lutte contre l’aéroport de NDDL dénonce : Silence médiatique sur les dizaines de manifestants et de journalistes blessés à Nantes. Oubliées les dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté à Nantes contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. De la mobilisation du 22 février, les médias n’ont conservé que les images de violences.

Selon la Préfecture, 130 agents des forces de l’ordre ont été blessés ou « contusionnés ». Mais quel bilan du côté des manifestants venus défiler pacifiquement ? Les témoignages s’accumulent, de Quentin, un jeune homme éborgné par un tir de flashball, à des journalistes pris pour cibles, en passant par un enfant dont le pied a été fracturé par un tir.

Mais de cette autre violence, on ne parle quasiment pas. Photo : Eric Forhan/tous droits réservés Les médias se sont largement fait l’écho des « scènes de violence » et des « destructions » qui ont émaillé la manifestation de Nantes, dont le centre-ville aurait été « dévasté », le 22 février contre le projet d’aéroport. Tir de flashball : un manifestant perd son œil gauche Deux journalistes blessés portent plainte. La véridique et surprenante histoire de la manifestation de Nantes. La manifestation du samedi 22 février 2014 restera comme une étape marquante de la longue lutte contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a vu se dérouler à Nantes une manifestation d’une importance jamais vue, en termes de nombre de participants, mais aussi d’affrontements avec les gendarmes et les CRS.

C’est cette dernière image qu’ont retenu le pouvoir et les médias dominants. Ce qui a provoqué un véritable brouillage sur ce qui s’est effectivement passé. Reporterre a été un des premiers à raconter en détail la manifestation, dès samedi soir, et à en montrer le visage pacifique et joyeux qu’occultaient les grands médias. Mais compte tenu de l’importance de l’événement, il nous a paru nécessaire d’en reprendre le récit "à froid“, en complétant ce que nous avions vu par des témoignages recueillis au téléphone ou sur internet. Voici donc l’histoire de la manifestation du 22 février à Nantes. Genèse de la manifestation Sa gestation remonte à décembre dernier. Manifestation 22-02-2014 : Notre Dame des Landes. Croisade de l'Eglise de la Très Sainte Consommation à Notre-Dame-Des-Landes. EDITO - Le mirage de la violence. La manifestation qui s’est déroulée le samedi 22 février à Nantes est une étape notable dans l’histoire de la lutte contre le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes.

Les médias institués auront retenu l’aspect spectaculaire de la confrontation de plusieurs centaines de provocateurs, venus pour en découdre, avec les forces de police. Cette violence a permis au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de réagir presque en direct, en fin d’après-midi, pour la stigmatiser et donner le ton de la réaction officielle.

Mais cette expression violente ne saurait faire oublier l’autre volet crucial de cette folle journée de Nantes : une mobilisation jamais atteinte dans la ville même, avec plus de trente mille manifestants et plus de cinq cents tracteurs. Ce succès atteste que la détermination populaire contre ce projet d’aéroport reste extrêmement forte. En revanche, l’image de violence projetée par la manifestation l’a détournée de son but. Comment ont réagi les forces en présence ? Notre-Dame-des-Landes: vers une évacuation du site? Dans un courrier adressé à François Hollande, le président de la région Pays de la Loire, le socialiste Jacques Auxiette, demande l'évacuation du site du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Il est occupé depuis de nombreux mois par des militants anti-capitalistes. Le site du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes doit être évacué. Souhait du président de la région Pays de la Loire, Jacques Auxiette, qui l'a indiqué à François Hollande dans un courrier. Dans cette lettre, dont l'AFP a obtenu une copie, Jacques Auxiette, "en appelle" au président de la République "pour que soient exécutées sans délai toutes les décisions de justice qui permettent l'évacuation de la 'Zad'", la zone d'aménagement différé dédiée au projet. 50 procédures déjà intentées Jacques Auxiette justifie cette demande en expliquant que "plus de 50 procédures contentieuses ont été intentées par les opposants.

Sources : France Info Icône de liens externes / AFP / Relayé par MetaTV(metatv.org) Valls accuse Goasguen de venir de l'extrême-droite, l'UMP quitte l'hémicycle. Bronca à l'Assemblée nationale ce mardi. La quasi-totalité des députés UMP ont quitté mardi l'hémicycle en pleine séance de questions au gouvernement, furieux d'une attaque de Manuel Valls contre leur collègue parisien Claude Goasguen, qu'il a accusé de venir de l'extrême droite. "M. Goasguen, vous en venez, vous, de l'extrême droite", a lancé le ministre de l'Intérieur au député de Paris, en réponse à une question de Yannick Moreau sur les violences de samedi à Nantes et un présumé laxisme des forces de l'ordre face aux opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes Icône de liens externes Manuel Valls accuse la droite de "complaisance" A la droite, le ministre de l'Intérieur a encore clamé : "Contrairement à vous, nous ne sommes complaisants avec personne, vous, vous avez été complaisants avec ceux qui s'en prenaient aux valeurs de la République" lors des manifestations contre le mariage homosexuel.

Des excuses exigées Goasguen se défend : "Jamais été membre d'Occident ! " Que s'est-il vraiment passé samedi 22 février à Nantes #NDDL ? Reportage de l... « Si le pouvoir veut passer en force, ce sera la révolution à Notre Dame des Landes » Les opposants au projet d’aéroport sont venus en nombre, ce samedi, à 13 h, devant la préfecture de Loire-Atlantique. L’objet de la manifestation est de marquer fortement que la détermination ne faiblit pas, même si Notre Dame des Landes semble avoir disparu de l’actualité. La manifestation est préparée de longue date. Mais la veille, la préfecture a changé l’itinéraire prévu : « Considérant que plusieurs milliers de personnes sont attendues dans le cadre de cette manifestation, indiquait vendredi l’arrêté préfectoral, considérant que la présence de groupes violents a été observée dans des manifestations de ce type par le passé, à Nantes, et qu’ils ont causé dans des circonstances comparables de sérieux troubles à l’ordre public », l’autorité a interdit le centre ville – qui concentre les rues commerçantes.

Sous la pluie, on attend le début de la marche, qui va bientôt commencer. Tout avance dans la bonne humeur. L’importance de la mobilisation tient à son caractère hétéroclite.