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Protectionisme

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"Un petit nombre d'éditorialistes ont évangélisé la profession" Les délocalisations sont souvent présentées dans les médias et par les politiques comme étant la cause de la désindustrialisation de notre pays. Mais cet article paru dans Le Monde en février remet en cause cette doxa, et montre que les délocalisations ne sont pas forcément responsables de pertes d'emploi massives en France. Si les entreprises délocalisent pour avoir accès à de la main d'œuvre bon marché, elle le font aussi pour toucher de nouveaux marchés, comme l'Inde, le Brésil ou la Chine. Le sujet des délocalisations est bien plus subtil qu'il n'y parait, et c'est cette subtilité que nous allons éplucher.

Sur notre plateau, Marie Coris, maître de conférence en économie à Bordeaux IV ; Benjamin Masse-Stamberger, co-auteur de l'Inévitable protectionnisme, avec Franck Dedieu et Adrien de Tricornot ; et Hervé Gibet, créateur du site La fabrique hexagonale, qui répertorie les produits fabriqués en France. André Gauron » Blog Archive » Le bon et le mauvais protectionnisme. Il y a donc un bon et un mauvais protectionnisme. Le mauvais, on l’aura deviné, c’est celui de Marine Le Pen et de Jean Luc Mélenchon, le bon, celui que vante de discours à Toulon en interview dans Le Monde le président-candidat et le bras armé de sa campagne, la droite sociale. D’un côté, nous dit Laurent Wauquiez, il y aurait un protectionnisme “national” “fait de droits de douane qui enferme”, de l’autre, un protectionnisme forcément “moderne”, européen, qui “accepte le bras de fer avec les Etats-unis et la Chine”.

Dans son discours de Toulon, le président-candidat avait donné le ton en dénonçant “le protectionnisme du chacun pour soi”, “aventure solitaire qui serait sans issue”, “la persistance des dumpings, des concurrences déloyales, le pillage de nos technologies qui détruisent nos emplois”. A l’heure où les candidats se sont emparés du thème de la re-industrialisation, le président-candidat est bien décidé à ne pas laisser celui du protectionnisme à ses concurrents. Vogelsong's Photo. Vogelsong's Photo. L’alternative protectionniste #1 – Déminer le débat. “La fonction du Front National dans toute cette histoire ? Le Front National, je le vois dans le système. C’est le truc qui permet aux journalistes du Nouvel Observateur de dire qu’on ne peut pas parler de protectionnisme.” E. Todd le 16.06.2011 La mondialisation avec son corolaire libre-échangiste bénéficient du soutien (de plus en plus tacite) des élites depuis plus de deux décennies.

De l’utilité d’un sondage pour démontrer ? E. FN idiot utile L’analyse de la position du FN soulève quelque paradoxe. Pourtant le protectionnisme frontiste tire tous azimuts. Finalement, le parti frontiste, contrairement à ce qu’il prétend, s’intègre parfaitement au dispositif libre-échangiste. Pourtant comme le note E. Vogelsong – 18 juin 2011 – Paris Like this: J'aime chargement…

[video] Plébiscite pour le protectionnisme. - L'Europe apparaît (pour 80% des sondés) comme le niveau le plus efficace pour une augmentation des droits de douane pour ces produits (pour 90% chez les sympathisants PS et UMP, 57% chez les sympathisants FN). - A la question : "quels acteurs doivent en priorité porter la question des droits de douane ?

" l'Europe et les partis politiques arrivent en tête, syndicats et médias en dernier. Il y a une forte demande pour que la classe politique s'empare de ce thème étiquetté tabou par des médias qui s'y penchent peu ou alors en soulignant qu'en parler c'est "faire le jeu du FN" (quand bien même le Front de Gauche, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Pierre Chevenement, Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal au PS et même des députés UMP, le prônent chacun à leur manière). Lors de la conférence qu'il a organisé jeudi dernier, P.Murer précise que ce sondage est le premier sur le sujet en France depuis de deux ans (bizarre dans un paysage médiatico-politique qui carbure aux sondages). En complément : Protectionnisme : libres échanges. Un tabou et un totem, le rapport entre le capital et le travail (Pierre Khalfa) La profondeur de la crise actuelle remet au goût du jour le débat sur le protectionnisme.

Quelles sont les causes profondes de la crise et quelles solutions avancer ? Résumons rapidement la thèse de Jacques Sapir. La thèse est cohérente. Sapir l’argumente par une batterie de chiffres montrant l’accroissement des inégalités, la baisse de la part des salaires dans la valeur ajoutée et l’explosion de l’endettement dans un certain nombre de pays. Comme on l’a vu, Sapir date la déflation salariale de 1998-2000 et, dans le cas de l’Union européenne (UE), de l’élargissement de 2004.

En fait ce recul salarial plonge ses racines dans la crise du fordisme des années 1970 qui a abouti notamment à un chômage de masse, dégradant ainsi considérablement les rapports de forces des salariés. Sapir défend l’idée d’un « important tarif communautaire » pour protéger le marché de l’Union. Il faut sortir de ces contradictions. Les lois du marché.