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Travail - Management

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La surveillance n’améliore pas la productivité. A l’heure où tous nos outils de travail deviennent numériques, la mesure, le contrôle et la surveillance ne cessent d’étendre leur emprise sur les rapports productifs et au-delà, sur l’ensemble de nos rapports humains. Des caméras aux caisses enregistreuses, des pointeuses aux rapports automatiques que produisent les outils numériques utilisés par les employés (GPS, ordinateurs, téléphones mobiles, outils métiers dédiés)… Tous les outils semblent maintenant utilisés pour compter, pour chiffrer la productivité de chacun. Tous produisent des indicateurs… et ces indicateurs sont censés produire eux-mêmes des processus pour optimiser le travail.

La productivité est désormais sous le contrôle de nos machines et la boucle de rétroaction qu’elles produisent (c’est-à-dire l’information que les machines retournent qui sert d’indicateur pour renforcer les comportements mesurés) cherche à toujours plus la maximiser. Quelle productivité mesurons-nous ? Pourquoi ? Hubert Guillaud. Aux Etats-Unis, de plus en plus de salariés incités à travailler debout. Il y a trois siècles aux Etats-Unis, Thomas Jefferson travaillait debout à son bureau. La mode revient dans le pays, où de plus en plus d'experts s'alarment : rester assis au bureau toute la journée nuit gravement à la santé. Douleurs au dos, dégénérescence musculaire, maladies cardiaques, diabète, cancer du colon et même décès prématuré sont quelques-uns des risques qu'encourt le travailleur sédentaire.

Lire notre entretien : « Rester assis tue plus que le tabac » « Nous sommes une société qui s'avachit. On est assis avachi la plupart du temps au bureau et quand on rentre à la maison, on s'avachit sur le canapé devant la télévision. La combinaison peut être mortelle », assure Rob Danoff, médecin et membre de l'Association des ostéopathes américains (AOA). Selon l'Institut américain de la santé, un adulte américain passe en moyenne 7,7 heures par jour sans bouger, et 70 % des employés de bureau passent plus de cinq heures par jour assis à leur bureau. Le message commence à passer. Les jeunes diplômés jugent insuffisante l'innovation en entreprise. Feuille de paie : tous les changements à partir de janvier 2013, Feuille de paie : tous les changements à partir de janvier 2013. L'intégration du BYOD au sein de l'entreprise se fait par étapes.

Toujours source d'inquiétude mais néanmoins inévitable, l'intégration du BYOD (« Bring Your Own Device ») poursuit sa lente intégration en entreprise. Quelques étapes clefs doivent toutefois être respectées. Il y a près de trois mois, Kaseya, fournisseur de logiciel de management informatique, dévoilait que plus d'un quart des organisations informatiques considéraient que l’usage par les employés de leur propre appareils mobiles dans le cadre du travail représentait l'une des plus grandes menaces pour l'entreprise.

Et pourtant, un autre rapport récent, cette fois à l'initiative de Forrester Research, mettait en lumière que 60% des entreprises encourageaient cette pratique. C'est donc à partir de ces deux constatations contradictoires que l'institut de recherche à eu l'idée d'éditer un manuel à l'intention des entreprises dont le but est de leur offrir les lignes directrices d'un passage en douceur au BYOD. S'adapter au BYOD en 4 étapes Car l'usage n'est pas prêt de ralentir.