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Inégalités scolaires

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Expresso du 16 Mai 2012. Par François Jarraud Flash spécial : L'Ascension de Peillon Vincent Peillon est arrivé le 17 mai à 9heures au ministère de l'éducation nationale où a eu lieu la passation de pouvoirs. Dans la cour plusieurs membres du cabinet ministériel qui devrait être dirigé par Pierre-Yves Duwoye. La prise de pouvoir de Vincent Peillon n'a pas échappé à la règle. Une passation de pouvoirs dans un ministère tient à la fois de la pièce de théâtre et de l'émotion sincère.

Dans la cour, en attendant le nouveau ministre, les anciens collaborateurs du ministre précédent se réunissent pour applaudir le partant. Plus loin on remarque à leur visage radieux ceux qui vont être appelés à de nouvelles fonctions. Lisez la suite Flash spécial : Vincent Peillon Ministre de l'éducation nationale Vincent Peillon est nommé ministre de l'éducation nationale. Vincent Peillon était le candidat attendu au poste de ministre de l'éducation nationale. François Hollande rend hommage aux enseignants Lisez le reportage Le texte. Big Data, grande illusion.

La cause serait entendue : après le cloud computing et l’internet des objets, les « big data » constitueraient la prochaine « révolution » apportée par le numérique. Alan Mitchell, cofondateur et directeur de la stratégie du cabinet britannique Ctrl-Shift, n’est pas d’accord. Pour lui, les Big Data auraient presque un côté contre-révolutionnaire : le chant du cygne d’une informatique productiviste, centralisatrice, centrée sur les grandes organisations. « Les Big Data se fondent entièrement sur la statistique : dégager des schémas et des tendances à partir de grandes collections de données.

La statistique fournit une manière extraordinairement puissante et utile de remettre en questions les suppositions et les inférences que les cerveaux humains produisent naturellement – et souvent de manière erronée. C’est formidable. « Mais le principal déficit que rencontre notre société ne réside pas dans la capacité de traiter un grand nombre de données, bien au contraire. Et pourquoi pas ? Décrocheurs : accrochez-vous ! | Les déchiffreurs de l’éducation. Pour savoir combien il y a de « décrocheurs sans diplôme », il faut vraiment s’accrocher !

Depuis un an, le ministre Chatel communique abondamment sur les nombres de « décrocheurs » et de jeunes quittant le système éducatif sans diplôme, en avançant des chiffres aussi variables que fantaisistes, sans que l’on sache comment ils ont été construits. Quelques extraits de ce florilège :[Un] dispositif permet de repérer de façon précise les jeunes en situation de décrochage à partir d’une définition désormais stabilisée : sont considérés comme décrocheurs les jeunes de plus de 16 ans scolarisés l’année précédente, qui ont quitté une formation de niveau V ou IV sans avoir obtenu le diplôme sanctionnant cette formation.Ainsi, pour l’Éducation nationale, entre juin 2010 et mars 2011, 254 000 jeunes répondant à ces critères ont été identifiés et 72 000 d’entre eux sont suivis par le réseau des missions locales. Quand on publie des données chiffrées, la déontologie veut qu’on en donne la méthode. Egalité des places, égalité des chances, par François Dubet. François Dubet, professeur de sociologie à l'université de Bordeaux et directeur d'études à l'EHESS, a longtemps travaillé sur la question scolaire.

Bien qu'il ait quitté ce terrain, on ne peut s'empêcher de penser, à la lecture de son dernier livre Les Places et les chances, qu'il existe des liens forts dans la société français entre la conception que nous avons de la Justice sociale et celle de notre conception de l'école. Par cette mise en tension de deux conceptions de la Justice, la pensée de François Dubet devient un point d'appui incontournable pour (re)penser les récentes réformes de l'école dans une dynamique globale au sein de la société française. Il nous livre ici les points fondamentaux de cette réflexion.

La seconde conception de la justice, celle qui s'impose progressivement aujourd'hui, est centrée sur l'égalité des chances offerte à tous d'occuper toutes les places en fonction d'un principe méritocratique. François Dubet. Le tabou de la discrimination ethnique à l'Ecole enfin levé ? Par François Jarraud La discrimination scolaire peut-elle se résumer à la question sociale ? Ou faut-il faire entrer dans la discrimination scolaire la question ethnico-raciale ? Ces dernières années plusieurs travaux sont allés en ce sens. On peut penser à ceux de G Felouzis, sur les collèges du Bordelais, ou à ceux de F Lorcerie. Pour la Halde et l'Acsé, Fabrice Dhume, Suzana Dukic, Séverine Chauvel et Philippe Perrot ont entreprise d'éplucher la totalité des études parues en France sur cette question depuis un demi-siècle.

Du coup les auteurs proposent la constitution d'un groupe de travail, la formation des enseignants "pour la mobilisation du droit" et la création de "pôles collectifs de vigilance". Fabrice Dhume : "L'institution scolaire a une tendance systématique à renverser la question" Fabrice Dhume fait le point sur la question de la discrimination ethnique à l'Ecole et met en évidence les résistances du Ministère de l'Education scolaire.

Il y a plusieurs éléments. Liens. Pour en finir avec la ségrégation scolaire. Par François Jarraud Le sociologue Pierre Merle, professeur à l'IUFM de Bretagne, publie un ouvrage sur la ségrégation scolaire qui fait le point sur un phénomène qui frappe de nombreux pays. Au regard de la situation française et de l'analyse de cas étrangers, il fait des recommandations pour que la France cesse d'être un des pays de l'OCDE où l'origine sociale est déterminante pour le destin scolaire.

Qu'est-ce qui est totalement absent des publications du ministère de l'éducation nationale ? Même des meilleures comme les études de la DEPP ? Existe-t-elle cette ségrégation ? Est-ce inéluctable ? Que faire ? L'ouvrage de Pierre Merle est magnifiquement documenté. François Jarraud Pierre Merle, La ségrégation scolaire, La Découverte, collection Repères n°596, 126 pages, Paris, 2012.

Entretien avec Pierre Merle : " Il faut supprimer le label Education prioritaire" Pour Pierre Merle il est temps que les politiques agissent. Totalement. Exactement. Faut-il toucher à l'offre pédagogique ? N. Pour une vraie politique de l'intégration. La culture générale, outil de sélection rouillé. Des grandes écoles, dont Sciences Po, suppriment de leur examen d'entrée la dissertation de culture générale. Une décision funeste ou salutaire ? LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Anne Chemin Lorsqu'on évoque le spectre de la disparition de la "culture générale", Françoise Melonio soupire.

Depuis quelques mois, cette professeure de littérature à la Sorbonne, qui a publié une histoire culturelle de la France aux XVIIIe et XIXe siècles, passe aux yeux des puristes pour une fossoyeuse de la culture générale : elle est la doyenne du collège universitaire de Sciences Po, qui vient de supprimer cette épreuve de l'examen d'entrée. Ulcérés, des intellectuels ont dénoncé un acte "suicidaire" qui "coupe nos enfants des meilleures sources du passé". "En bannissant des écoles, petites ou grandes, les noms mêmes de Voltaire et de Stendhal, d'Aristote et de Cicéron, ces "visionnaires" ne seraient-ils pas en train de compromettre notre avenir ? " Egalité des chances. La construction des inégalités scolaires : Dans la classe aussi ? Par Marcel Brun D'où viennent les inégalités scolaires ? Où plutôt comment se construisent-elles et quelle part les pratiques pédagogiques prennent-elles dans leur construction ?

De nombreux travaux, par exemple ceux du réseau Reseida (Paris 8), ont tenté ces dernières années de mieux comprendre les difficultés scolaires, notamment en cherchant à saisir comment les « pratiques pédagogiques » pouvaient à leur insu renforcer les inégalités sociales. L'ouvrage "La construction des inégalités scolaires", publié sous la direction De Jean-Yves Rochex et Jacques Crinon aux Presses universitaires de Rennes, fait le point sur dix années de recherche, avec onze chapitres appuyés sur des observations dans les classes. Ce qui pourrait apparaitre comme un réquisitoire contre certaines évolutions des pratiques scolaires en cours se veut un examen exigeant des conditions réelles de la démocratisation scolaire. Marcel Brun Présentation.

Echec scolaire : Pour l'OCDE la France doit mieux faire. Par Monique Royer Avant dernier pays de toute l'OCDE pour les inégalités sociales dans la réussite scolaire, la France a à apprendre du rapport de l'Organisation sur l'échec scolaire. Pas de romantisme à l'OCDE : pour elle la lutte contre l'échec scolaire est une affaire rentable. La réussite scolaire a un impact économique et social positif. La recherche de l'équité dans le système éducatif c'est de la bonne gestion. Dans un pays où la fracture sociale et la ghettoïsation progressent, le rapport de l'OCDE n'est pas qu'un avertissement.

C'est aussi l'amorce de solutions. Dans son rapport publié le 9 février sur la lutte contre l’échec scolaire, l’Ocde pointe des évidences bonnes à entendre et à argumenter. La première évidence concerne la performance économique : en favorisant la réussite scolaire de tous, les pays ont tout à y gagner. . « Conjuguer qualité et équité » recommande l’Ocde. Ces données soulignent l’équité insuffisante du système scolaire français. Monique Royer Liens : Échanges et controverses autour du livre « La construction des inégalités scolaires » Échanges et controverses autour du livre La construction des inégalités scolaires. Au cœur des pratiques et dispositifs d’enseignement Jean-Yves Rochex et Jacques Crinon (dir.), Presses universitaires de Rennes, 2011 (présentation de l’ouvrage ci-dessous) Journée d'études organisée par le réseau RESEIDA (Recherches sur la Socialisation, l'Enseignement, les Inégalités et les Différenciations dans les Apprentissages) Université Paris 8 Saint-Denis - Amphi D 004 (accès métro ligne 13, station Saint-Denis Université) 9 h 30 précises : Jean-Yves Rochex, Équipe ESCOL-CIRCEFT, Université Paris 8, responsable du réseau Reseida, Présentation du réseau et de l'ouvrage collectif : problématiques, méthodologies, résultats et analyses 10 heures 10 : Aline Robert, didacticienne des mathématiques, Laboratoire André Revuz, Université Paris 7.

Questionnements à partir des notions de conceptualisation, de tâches et d’activités. 11 h 30 : Discussion 12 h : Pause repas 15 h 20 : Discussion.